M'ENDORS.

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Chacun est monté dans sa chambre après le dîner

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Chacun est monté dans sa chambre après le dîner. Marina est dans la salle de bain en train de faire un concert tandis que moi, je suis couché dans le lit, je joue avec mes doigts. Je me demande où je pourrais aller pendant ses vacances. Chez ma mamá, faire les magasins avec Marina et je dois toujours enterrer Mila. Penser à ça me fait mal mais je dois passer à autre chose, je dois laisser son esprit reposer en paix.

— Assis toi.

Je me retourne et je vois Rodrigo qui vient s'asseoir sur le lit, je fais de même et le fixe. Nous restons un long moment comme ça, les yeux dans yeux. Comme toujours, j'ai l'impression qu'il m'ordonne de me soumettre à lui avec ses épaules larges, sa grande taille, sa voix grave et basse et son ton ferme et froid. A travers sa chemise en satin blanc, je vois son torse qui monte et descends rapidement, il respire bruyamment, ses cheveux sont en bétail et l'avouer me fait mal mais il n'est pas si mal vêtu comme ça.

— Tu devrais arrêter de me mater, petite.

Petite ? Je fais un mètre soixante-cinq et je suis petite ?

— Tu me veux quoi ? Quêté-je sèchement

Je détourne mon regard de ses lèvres charnues et admire le ciel étoilé.

— Rien d'intéressant.

— Qu'est-ce que tu fais ici alors ?

— J'ai le droit d'aller où je veux, je te rappelle que c'est mon domaine.

— Ton domaine ? Tu veux dire celui de ton père.

— Mon géniteur est un Gõmes et je suis un Gõmes.

Je souffle, les Gõmes, ils sont toujours obligés de mettre leur nom de famille, partout ! Je n'aurai pas aimé être à leur place, tout ce que tu fais peut entacher ou embellir ton nom. Alors ils se doivent de se tenir correctement mais il y a certains cas. Fernandinho.

— Pourquoi le grand Rodrigo vient à ma rencontre ? Tu as besoin de quelque chose ? D'un streap-tease sans doute ?

Ses iris s'illuminent, il ricane un peu avant de faire de l'air avec sa chemise.

— Je ne sais pas...marmonne-t-il perdu, je m'ennuie un peu.

— Donc ?

— Je suis venu m'amuser.

— Je ne suis pas un jouet.

— Moi non plus, rétorque-t-il avec un air séducteur.

— Pourquoi tu dis ça ?

— Je sais que tu me prends pour un jouet.

— N'importe quoi…

— Quand tu joues avec moi, tu es rempli de courage et quand tu en as marre, tu redeviens cette fille banale et sans intérêt.

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