FLASHBACK.

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Je me réveille avec un mal de tête et une chaleur insupportable

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Je me réveille avec un mal de tête et une chaleur insupportable. J'ouvre les yeux et essaie de me lever mais je manque de me fouler la cheville plusieurs fois, les fenêtres sont clos donc j'y vais pour les ouvrir et pour m'aérer aussi. Mon corps est lourd, mes jambes sont faibles et chaque pas que je fais est un martyre pour moi.

— Tu risques de tomber.

Je me masse les tempes, entendre sa voix est devenue une habitude. Que ça soit dans mes rêves, dans ma tête et même dans la vraie vie. Je marche un peu puis pose ma tête contre une fenêtre, le froid me fait tellement du bien que je laisse un soupir de soulagement m'échapper. L'odeur d'homme plane dans l'air mais le silence règne.

— Je savais que tu avais la fièvre.

— Ta gueule, lâchée-je sans faire exprès.

Le tournis me prend, la remontée acide de mon ventre aussi mais je me force à ne pas vomir ici. Je me racle la gorge à cause du dérangement que m'a procuré le vomi, tout est flou autour de moi mais je peux distinguer la porte de la salle de bain. Je m'y dirige avec difficulté.

— Edelia je te parle.

J'en ai marre d'entendre le même ton, froid et autoritaire. J'entre dans la salle de bain et me tiens au mur, sauf que la pièce est aussi chaude et tout est rempli de buée. La bouffée d'air chaud m'envahit, je me fais de l'auto ventilation mais je sens une main gelée sur ma taille. Le contact est rafraîchissant mais le souffle de cette personne s'abat sur mon cou et je me sens vulnérable. Sa main est douce et ses doigts massent ma peau avec délicatesse, je halète quand il entoure complètement ma taille de ses bras musclés. Je fais de mon possible pour ne pas m'appuyer sur lui mais il a l'air tellement confortable.

— Je suis épuisée… murmuré-je endormie.

— Retournons dans la chambre, Lia, répond-t-il instantanément.

Il paraissait inquiet de ma situation, sa respiration était rapide et bruyante tandis que son étreinte se resserrait sur moi.

— Pas avec toi là-bas…

Je le repousse doucement et vais en direction de la baignoire où je m'accroupis et allume l'eau. J'attends que l'eau froide vienne mais à la place, c'est la main glacial de cet homme qui vient de poser sur mon front.

— T'es chaude, remarque-t-il.

Je souris.

— Chaude ? répétée-je lentement et avec une voix basse. Dans quel sens ?

— Je déconne pas.

Je ricane. Rodrigo me prend comme une petite princesse qui a besoin de son chevalier mais j'ai seulement besoin de dormir et manger. Il me dépose dans mon lit et me couvre de plusieurs plaids à fourrure, je me débats un peu à cause de l'étouffement que cela me donne. Je suffoque mais il m'enlève quelques couches et je me sens mieux, il s'assoit devant moi et caresse mes cheveux.

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