RÉGLER.

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Quelques jours plus tard

Flor rentre dans notre chambre avec notre petit déjeuner

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Flor rentre dans notre chambre avec notre petit déjeuner. De base nous n'avons pas le droit mais vu qu'elle veut maintenir la vie de Mila pour avoir les informations qu'elle veut. Moi j'ai toujours eu le droit mais je voulais pas abandonner Mila.

- Bonjour ! Salut-elle de bonne humeur

- Bonjour. Répond Mila sèchement

- Tu veux de l'eau ? Propose Flor

Elle hoche la tête, je l'aide à se lever. Flor lui donne le verre d'eau qu'elle boit à une vitesse phénoménal.

- Bois doucement, ta blessure est près de ton estomac. Conseille Flor

Flor nous donne notre petit déjeuner et s'assoie sur notre lit. Je la regarde pour savoir si elle va vraiment manger avec nous.

- Quoi ? Je n'ai pas le droit de manger avec vous

Je hoche la tête par respect et continue de manger mes œufs brouillés.

Flor est gentille depuis le début, elle parle beaucoup avec Mila mais celle-ci l'ignore un peu. Flor essaie d'être notre amies, je la repousse car j'ai peur de sa famille et je ne sais pas si elle fait tout ça juste pour avoir notre confiance et ensuite nous planté un couteau dans le dos.

- Edelia ? M'appelle Flor

Je lui donne mon intention.

- T'es muette ?

Je nie de la tête et Mila rigole, je lui lance un regard froid.

- Elle n'aime pas parler avec des gens qu'elle connait pas. Balance Mila

- Comment elle fait pour se faire des amies alors ?

- Je ne sais mais quand on la connait on sait plus vivre sans elle.

Bien-sûr, c'est la raison pour laquelle tu voulais que je quitte le pays avec toi. Mila et Flor continuent de parler, je les écoutes d'une oreille. Je pense à ma vie avant d'atterrir ici, je pense à ma mère qui doit être morte d'inquiétude. Mes pensées se dirige vers une personne spécifique, Rodrigo, pourquoi ? Car cet homme ne voulait pas sauver Mila alors qu'elle est la seule à avoir les informations.

Ce jour-là, j'ai cru qu'il allait m'arracher les doigts. Ses yeux me détaillaient de partout, l'impression qu'il allait me tuer était présente dans tout mon corps. Ses yeux gris, gris comme une lune trouble, trouble comme son esprit. Son esprit n'a pas de repos, ses yeux le crient, son âme est noir et tâchée. Cela m'attriste mais je m'en fou, tant qu'il ne s'approche pas de moi. On toque à la porte, nous regardons Flor pour savoir qui c'est, elle nous regarde aussi comme si on savait qui c'est.

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant