RETIENS ÇA.

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 Je suis dans ma suite avec pour seule compagnie, mes pensées

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Je suis dans ma suite avec pour seule compagnie, mes pensées. Nous sommes en fin d'après-midi, le ciel est teint avec des tons roses aujourd'hui. Tout est si calme quand ma femme n'est pas avec moi.

Je ferme la valise avant de prendre mon portable et appelé Carlos qui décroche rapidement.

— Quoi ?

— Tu vas vraiment te comporter comme un gamin ?

— Le gamin a appris que son père était vivant et ses potes ne lui on pas dit.

— Ses amis l'ont su quelques heures avant alors le gamin n'a pas de raison de faire le con.

— Ils auraient pu le dire dès qu'ils ont su.

— Carlos.

Il râle et raccroche pour au final ouvrir la porte.

— Je savais que tu allais m'appeler.

Je balance avec lassitude mon téléphone sur le lit et lui demande de me rejoindre de l'autre de la chambre. On s'assoit sur le fauteuil, le silence nous pèse mais c'est pour ça que je décide de le briser.

— J'ai marié ta sœur.

— J'ai vu sa bague, je te félicite pour une fois tu as pris tes couilles.

Il souffle bruyamment, je connais Carlos depuis que je suis ado et je sais voir quand il est pas bien. Son ton est maussade et son  front de plie à chaque phrase prononcée, lui qui est normalement très chaleureux et maintenant froid et distant.

Et dire que maintenant, nous sommes beau-frère..

— Tu n'as plus de nouvelle de Fernandinho ?

— Ce n'est plus mon frère, nous sommes plus que trois gosses.

— Trois gosses qui viennent de familles différentes, tu es le seul Gõmes qui vient de la génération. Dinho n'est plus là, Paco commence à déconner et Flor n'a jamais voulu naître dans ce monde.

— Bienvenue dans mon monde mon frère.

— Ton monde est rempli de traite et de faucheuse près à tuer à tout moment.

— N'oublie pas les faibles.

Il ricane, je pose ma cheville sur mon genoux et fixe son visage. Depuis que Kayeles est née, il paraît aussi fatigué qu'heureux, sans me mentir. Je suis un peu jaloux de lui, avoir mini toi au féminin c'est marrant. Tu te vois en plusieurs versions mais le travail et le stress qui va avec c'est non.

Carlos croise ses bras et passe une main sur son menton.

— Tu vas vraiment laisser ta femme ici ?

Je souris avant de plaisanter :

— Tu ne l'appelle plus par son prénom ?

— J'ai pas envie d'associer son prénom avec ton nom, ça serait trop bizarre.

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant