DAME D'HONNEUR.

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Je vais dans la chambre de ma belle-sœur avec Kayeles, j'ai pris ses mains pour qu'elle puisse essayer de marcher avec sécurité

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Je vais dans la chambre de ma belle-sœur avec Kayeles, j'ai pris ses mains pour qu'elle puisse essayer de marcher avec sécurité. Ses pas sont minuscules mais à force, nous arrivons.

— Tía !

— Oui Kayeles encore un peu et tu y es !

Quelques pas et nous y sommes, je la félicite, je la prends dans mes bras et la bombarde de bisous tous baveux. Son rire cristallin me rend encore plus contente, je toque à la porte de ses parents.

— Carlos !

Mélissa vient m'ouvrir la porte, elle espérait que ça soit Carlos mais dommage pour elle. C'est sa sœur. Elle me laisse rentrer.

— Désolée je pensais que c'était ton frère.

— Je crois que mon frère ne viendra pas avant un long moment.

— Pourquoi ?

Je souffle et m'assois sur leur lit au drap rose. La chevelure de Mélissa est en un chignon mal fait, elle a encore des boucles qui s'envolent. Elle semble si fatiguée.

— Notre père est ici.

— Mais il est mort !

— Notre mère nous a menti depuis le début et le pire dans tout ça c'est que c'est un mafieux.

Elle bégaye.

— Oui t'as tout compris, c'est aussi un de ses hommes qui tuent des gens avec sang froid.

Kayeles tente de prendre mes lunettes, son innocence est adorable, elle ne sait pas que son père tue et j'aurai aimé que ça soit mon cas. Mon père est un tueur, mon frère est un tueur et mon mari aussi. Je ne devrais pas être triste ou énervé pour mon géniteur mais je le suis.

— Et vous le saviez ?

Je nie, elle vient me réconforter en lui effleurant le dos.

— Mais bref, je ne suis pas venu pour ça.

— T'es venu pourquoi ?

Je racle ma gorge, je ne sais d'où commencer mais je me sens obligé de lui présenter mes excuses. J'ai trop été égoïste.

— Je voulais te remercier pour la lettre et te présenter mes excuses pour tout ce qui s'est passé.

Elle me fixe, je souris et essaie de rester impassible mais aucune émotion apparaît sur son minois.

— Pourquoi tu t'excuses ? Je ne suis pas énervé contre toi.

— Je sais mais j'ai été un peu égoïste.

— Et ? Edelia tu as souffert et je sais que ce n'était pas facile de rester dans un coin quand tu veux t'éloigner du monde où traînent nos maris ou notre famille alors pas besoin de me présenter tes excuses.

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