LIBERTÉ

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— Je suis fatiguée James, c'est la quarantième-neuvième que je lance !

— Delia arrête de râler, normalement c'est cents fois mais j'ai diminué. Alors fais-le !

— Mon corps va me lâcher !

Il souffle et vient derrière moi. Il pose sa main sur mon ventre et me donne une petite tape aux genoux pour bien me mettre en position. Ses paumes sont froides mais ça me rafraîchit car je transpire abondamment à cause de la séance de sport que j'ai eu. C'était le dernier exercice et mon bras commence à me donner le martyre.

— N'oublie pas ce que j'ai dis. Saisis la poignée du couteau comme tu le ferais avec celle d'un marteau. Place la poignée du couteau à travers ta paume ouverte, près de tes articulations, referme tes doigts autour de celle-ci et place ton pouce le long du couteau. Plie ton poignet vers ton avant-bras, cela permet au couteau de tourner plus rapidement en l'air.

Je l'obéis parce que je voudrais terminer ça le plus vite possible. Sa paume glisse jusqu'à mon dos et sans le vouloir, je me cambre ce qui fait rire James.

— Place ton poids sur ta jambe dominante et repose ton pied non dominant devant toi sans t'appuyer dessus. Lève ton bras dominant devant toi, perpendiculairement au sol. Plie alors le coude pour amener le couteau près de ta tête. Déplace le poids de ton corps de ta jambe dominante à ta jambe non dominante pour créer un élan vers l'avant. En même temps, balance ton avant-bras devant ton coude pour faire en sorte que ton bras soit tendu devant toi, c'est le moment auquel tu lâcheras le couteau.

Il recule et se met à côté de moi puis il me fait signe de lancer. Je repense à ce qu'il a dit, j'envoie le couteau qui atterrit en plein milieu du cercle, là où le point rouge était.

— Tu vois quand tu veux beleza ( beauté ).

Je me couche sur le sol froid qui me donne des frissons mais m'apaise.

— Lève-toi, je t'ai déjà dit que l'humidité du sol n'est pas bon.

— Encore un peu James.

— Beleza.

Je souffle et me lève, je m'assois sur le ring de boxe. Il me donne une bouteille d'eau et me fait un petit bisou sur le haut du crâne.

— Tu t'améliores, je suis fier de toi.

— Merci..

Il vient s'asseoir à mes côtés et on reste dans le silence. Ce n'est pas si gênant car je suis habitué à ses moments, j'ai appris à vivre avec James. C'est mon mentor principal alors je passe la plupart du temps avec lui. Il connaît ma vie et je connais la sienne, il est né au Brésil mais a grandi en Amérique. Il a décidé de venir au Nicaragua pour lutter contre les cartels. Même si le Nicaragua n'est pas le pays avec le plus d'activités illégales, il trouve que c'est mieux de commencer avec les petits pays.

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant