C .AFFRONTER

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- J'ai terminé

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- J'ai terminé.

Mila a légèrement du mal à se lever, ça m'étonne pas après tout les coups qu'on lui a donné. Elle s'assit sur le matelas et recommença à pleurer, je lui frotte le dos pour la consoler mais je suis moi-même incapable de retenir quelques larmes.

- Je suis désolée...

- Ce n'est pas grave Mila, maintenant le plus important c'est que tu récupères et leur explique tout.

- Tu penses qu'ils vont vouloir m'écouter ?

- Sincèrement je ne sais pas, mais s'ils ont besoin de toi, ils vont t'écouter.

Après quelques mots réconfortants, elle s'endort. Je la pose sur le matelas et je m'assois à ses côtés. Je regarde cette fille qui a foutue ma vie en l'air, normalement je devrais être en colère contre elle mais je n'arrive pas. Je sais que je fais la fille sainte alors que je ne le suis pas, mais je n'arrive vraiment pas à la détester.

- Edelia ?

Je tourne ma tête pour voir Carlos debout en dehors de la cellule. Je lui lance un regard noir, enfin j'essaie. Il ouvre la cellule et me demande de venir.

- Non, je dois rester avec Mila. Dis-je avec conviction

- Tu vas juste te laver puis manger.

- Si je mange, elle mange aussi.

- Même te doucher ?

Je hoche la tête, il semble désespéré. J'en ai rien à foutre, il n'aurait pas dû nous piéger pour un truc bête.

- Je vais te laisser ici Edelia ! Je ne déconne pas.

- Laisse-moi !

Il ferme la cellule d'un geste féroce puis remonte. Je continue de regarder Mila, ses vêtements sont déchirés et imbibés de sang. Je retire mon pull et le lui mets, je remercie ma maman de m'avoir toujours dit d'enfiler un truc en dessous. Je me lève et regarde à travers les barreaux, le couloir est sombre, la seule lumière qu'il y a est en train de céder lui aussi. Des tâches du sang sont présentes un peu partout, sur les murs et le sol. Des instruments de torture sont aussi disposés, ils ont l'air usés. Je les ai trop fixés à mon avis car des images horribles passent dans ma tête. Je regarde autre part et remarque un petit escalier qui je crois mène dans la pièce principale. Le sommeil m'attaque, j'ai le tournis et mes paupières deviennent lourdes, je vais sur le matelas et m'endors très vite.

 Le sommeil m'attaque, j'ai le tournis et mes paupières deviennent lourdes, je vais sur le matelas et m'endors très vite

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