Chapitre 5 : Révélation.

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Je ne me suis pas encore endormis, je n'y arrive pas et je sens a travers sa respiration que lui non plus ne dort pas encore. Alors, c'est maintenant ou jamais pour lui poser toute les questions que je me pose.

_ Tu pourrais me parler de toi maintenant ? Demandais-je d'une petite voix.

_ Qu'est-ce que tu veux savoir sur moi ? Me demanda t'il.

_ Comment tu t'appelle et ce que tu fais dans la vie, sa serait un bon commencement je pense. Dis-je d'un ton ironique.

_ Je t'ai déjà dis comment je m'appelle, Pablo, et pour le reste tu n'a pas besoin de savoir. Me dit celui-ci d'un ton ferme.

C'est alors à ce moment, et seulement à ce moment, que j'ai compris ce qui était entrain de ce passer.
Il a visiblement beaucoup d'argent, mais il ne veut pas m'indiquer quel est son métier.
C'est soit parce qu'il est un prince héritier, mais en Colombie... j'en doute. Ou sinon, il est dans l'illégal.

Et bizarrement, la deuxième option sonne mieux que la première.
Et c'est alors là, et seulement là, que j'ai compris que ma vie était sur le point de totalement changer.

Je me suis endormi sur cette pensée. Espérant que sa soit faux.

                                    ***

Je me fais réveiller par les douces caresses du soleil sur ma joue.
J'ouvre difficilement les yeux, la chaleur du soleil me parait subitement trop chaude pour un matin à Las Vegas. 
Alors je détaille plus en profondeur la chambre, les moulures, les vases, le grand lit. Ils ont tous disparu, laissant une chambre beaucoup plus classique, tout est blanc.

Suis-je morte ?

Je ne sais pas dans quelle chambre est-ce que je me trouve, mais une chose est sûr, ce n'est pas à l'hôtel.
On frappe à ma porte, une femme petite de taille portant une tenue de femme de ménage entre subitement, sans que je lui en donne l'autorisation.

_ Hola señorita, ¿cómo se siente? el jefe me mandó a cuidarte. (Bonjour mademoiselle, comment vous sentez-vous ? Le Patron m'a ordonner de prendre soin de vous.)

Je... pardon ?

_ Ah c'est vrai, vous êtes française. Comment vous sentez vous ? Me demande t'elle en tenant un plateau de fruit.

Pardon ?

Je ferme mes yeux assez fort, priant que ça ne soit qu'un rêve. Et pourtant, lorsque j'ouvre à nouveau mes yeux, la femme ce situe devant moi, beaucoup plus près, beaucoup trop près. Son visage est situer juste en face du mien, elle me regarde d'un regard interloquée.

_ Vous allez bien ? Vous savez une salle mine. El jefe ne sera pas content quand je lui dirais que vous êtes malade, donc j'espère que ce n'est pas le cas.

Je... quoi ?

Je ne comprend absolument rien, ça doit être un rêve, oui voila ! Je rêve !

Je regarde autour de moi et me dirige vers la première fenêtre que je trouve.
Je l'ouvre, elle donne sur un magnifique jardin fleuris et fruitée, c'est magnifique. Peut être que je suis finalement morte et que je me trouve au paradis.
Ce qui voudrais dire que si toute fois je saute, il ne m'arrivera rien. Je m'apprêtais à le faire quand la fameuse femme me prit par le bras, me tirant en arrière. Je tombe sur les fesses, ça fait mal !

Attendez.

Attendez.

Attendez.

Ça fait mal ? Comment c'est possible que j'ai mal ? Mais qu'est-ce qui ce passe à la fin !

_ Mais vous êtes complètement folle ! Me dit-elle l'air affoler.

_ Je... je suis ou ? Je suis ou ? Je demande complètement affolé.

_ Oh c'est vrai. Bienvenu en Colombie mademoiselle. Me dit-elle en souriant.

« Oh c'est vrai » « En Colombie ».

Elle sourit, en plus elle sourit !!

_ Vous avez été enlever, le jefe doit bien vous aimez pour avoir commis un tel acte. Généralement ceux qu'il enlève meurt quelque heure plus tard, vous êtes une exception.

Meurt ? Elle a bien dit « meurt » ?

_ Excusez-moi, mais vous devez faire erreur sur la personne. Dis-je en me relevant du sol, me dirigeant vers la porte de la chambre.

D'un pas précipiter, je cherche la sortie mais la maison est beaucoup plus grande qu'elle n'y parait.
Pour aller plus vite, je cours comme une folle, me cognant sur un objet dure, enfin moue, enfin un peu des deux. 

Je relève la tête et croise une regard vert.

Il n'y a qu'une personne qui peut avoir ce regard là.

Mais qu'est-ce qu'il fait ici.

Pourquoi me regarde t'il avec ce regard aussi noir ?

Qu'est-ce qui ce passe !

Je tiens ma tête qui menace d'exploser, je ne comprend plus rien, mon cerveau semble ne plus vouloir fonctionner, sûrement est-il aussi apeurer que mon être tout entier.

_ Qu'est-ce qui ce passe Amanda ? Demande Pablo d'une voix dure et ferme, une voix froide... une voix et un regard que je ne connaissais pas.

En même temps, tu ne le connais pas à la base.

Oh c'est bon, on s'en passera des reproches et des remarques. Il y a bien plus important actuellement.

Je me retourne pour voir à qui est-ce qu'il s'adresse, mon regard tombe dans celui de la femme de ménage qui est complément apeurer. 

_ I...Il ne ce passe rien, je donnais justement de quoi ce nourrir à la mademoiselle, mais elle semble ne pas ce sentir bien. Dit-elle presque en bégayant.

_ C'est bon tu peux disposer, je m'occuperai d'elle.

Inutile de précisé le ton qu'il venait d'employer.
Il me tient par le bras et me tire jusqu'à « ma » chambre.
Une fois à l'intérieur, il me balance sur le lit, faisait souffrir mon pauvre petit fessier qui, au passage, souffrait déjà.

_ Mange et dépêche toi. M'ordonna t'il en sortant son téléphone portable de sa poche, s'installant sur le canapé situer juste en face de mon lit.

Je rigole. Pas parce que ça me fait rire, mais plus tôt parce que je suis dépasser par la situation.
Suite au son de mon rire, Pablo me regarde interloqué, mais n'en dit rien.

_ Je peux savoir ce que je fais ici ? Comment je suis arriver ici ? Je veux des explications ! Dis-je en élevant la voix sur le dernier mot.

Il ne me regarde pas, il est concentrer sur son engins et pianote je ne sais trop quoi là dessus. Mais après quelque minute, il relève enfin la tête vers moi, et ce que j'arrive à lire dans ses yeux m'indique rien de bon. Mais vraiment rien de bon, ça sent le poulet cramé.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant