Chapitre 72 : Cahier intime.

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Mon cher cahier,

J'ai décidé que je ferais de toi mon cahier « intime ». Normalement ce genre de cahier contient une serrure et une clé, mais ma famille d'accueil ne veut pas me l'acheter. D'ailleurs, ils ne veulent rien m'acheter.

J'ai compris que dans un cahier intime, on doit écrire tout ce que l'on ressens.

J'ai été abandonné par ma mère dite « alcoolique » à l'âge de quatre ans, je ne sais pas pourquoi exactement est-ce qu'elle m'a abandonné. J'ai entendu une conversation du directeur de l'orphelinat qui disait que ma mère avait tuer mon père, et qu'elle était en prison.
Tous les enfants ne cessent de me le dire, ils disent que je suis l'enfant d'une meurtrière.
Personne ne veux m'approcher. Je suis toute seule.

Aujourd'hui j'ai onze ans, et je suis aller dans quatre familles différentes. Je suis actuellement dans la cinquième.
Au début ils m'aiment bien, puis lorsqu'ils apprennent ce que ma mère a commis comme crime, ils m'abandonnes à leur tours.
J'ai compris que c'était ça la vie. Qu'on se faisait abandonné, et que rien n'est éternel.

D'autres personnes racontent que ma mère aurait mis le feu à un centre commercial.
C'est quoi un centre commercial exactement ? Je crois que c'est un endroit où nous pouvons acheter beaucoup de choses, mais je n'y suis jamais aller.
C'est comme la mer, je l'a connais que grâce aux livres que me laisse lire l'orphelinat. Ce sont principalement des livres poétiques, mais je les aimes bien.
J'aime bien la façon dont Victor Hugo décris ce qui l'entoure.

J'ai beaucoup de rêve. J'aimerais savoir quelle goût à la glace, surtout celle a la fraise. J'en ai jamais mangée.
J'aimerais également aller aux États-Unis. Le continent Américain paraît si parfait dans les livres, que j'aimerais y être.
Et je sais que je m'en lasserais jamais. Mon père d'accueil dit que les rêves n'existent pas, car on rêve de ce que nous n'avons pas, et une fois que nous avons ce que nous rêvons, dans ce cas nous voulons autre chose.

Je ne sais pas si il a raison, mais je sais que si toute fois je retrouvais ma vrai mère, je me lasserais jamais d'elle.
J'ai quelque souvenirs d'elle. Je me rappel de sa couleur de cheveux, elle est blonde, également de sa voix qui est un peu pâteuse.
J'aimerais la retrouver ma maman.
J'aimerais savoir comment il était, mon papa.

A l'école, les enfants disent que j'ai une misérable vie. Mais je me dis que d'autre personne sur cette planète ont une vie beaucoup plus triste que la mienne, et que je n'ai pas le droit de pleurer.

Je sais que je souffre, que je ne suis pas heureuse. Mais je suis contente de ne pas avoir une vie pire que la mienne.
Je dois te laisser, mon père m'appelle.

Je tourne quelques pages, afin d'arriver vers la fin du cahier.

Aujourd'hui est le même jour qu'hier. J'ai l'impression que rien ne change.
Il y a une semaine environ, j'ai encore changer de famille d'accueil. Et qu'est-ce que j'aurais aimée m'enfuir.
Je vie dans un taudis, ou des rats se promènent dans les pièces comme si ils étaient chez eux. Ce qui est un peu le cas.

Ici, c'est 1 repas par jours, et si toute fois on me trouve entrain de fouiller dans le frigidaire, c'est la cave tout de suite.
Hier j'y suis rester environ trois heures parce que j'avais utilisée trop d'eau pour me doucher d'après le père.
La mère, elle, ne parle pas. C'est le père qui dicte toutes les règles, et les deux garçon qui doivent avoir pas moins de 3 et 6 ans obéissent comme ils le peuvent.

Du haut de mes seize ans, je ne peux toujours pas quitter ma famille d'accueil.
Je suis une orpheline. C'est comme ça que tout le monde m'appelle au lycée.

Depuis que je suis petite je suis toute seule, et plus les années passent et plus c'est pire.
Parfois, j'ai envie de prendre cette corde qui sert à attacher la gros chien de cette famille, un berger allemand je crois, et me l'a passée autour du cou.
Je sature, je ne supporte plus.

Le père de famille ne cesse de crier et de battre sa femme, peut importe l'heure qu'il est. Les enfants semblent être habituer à vivre ainsi, mais moi pas.

A partir de ce paragraphe les mots deviennent difficiles à lire, les larmes que j'ai versée en écrivant ont modifier les lettres.
Ça ne sert à rien de lire la suite, je l'a connait déjà par cœur.

Le père s'est mit à me battre également. Je crois qu'il aimait battre les femmes, les torturers.
Des larmes coulent le long de mes joues, et sans que je puisse contrôler mon corps, je m'effondre en larme au sol.
Pablo m'accueil dans ses bras.

Cette douleur que j'ai dans la poitrine et que je connais que trop bien s'est installé.
Je souffre.

Je souffre de ne pas avoir eu une vie dite normal.

A mes 18 ans, j'ai du me débrouiller toute seule. Enchaînée petit boulot sur petit boulot afin de pouvoir m'en sortir, pour ne pas être SDF.
Et j'ai réussi. Je suis fière de la personne que je suis devenue aujourd'hui,

Parce que je suis une femme forte.
Oui, j'ai pensé au suicide, j'ai voulu à plusieurs reprises mettre fin à mes jours, mais je suis resté, j'ai vaincu.
Oui, j'ai pleurer, j'ai eu peur, et a de nombreuses reprises je me suis faîte pipi dessus. Mais je suis une femme forte !

A partir de maintenant, je veux laisser tout ça derrière moi et vivre une vie heureuse.
Je veux que tout ceux qui souffrent à l'heure actuelle sachent que c'est juste une mauvaise passe. Que demain tout ira bien.

Rien ne dure, ni la joie, ni la tristesse.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant