Chapitre 54 : Assitance ?

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                                    🌹.


Suite au départ de Jayden, j'ai aidé Pablo à nettoyer la cuisine. Il y a des pâtes qui étaient tellement brûlées qu'elles s'écrasaient en cendre au creux de ma mains.

Il nous aura fallu deux bonnes heures avant que la cuisine ne soit comme elle était au départ, et mes vêtements ont largement eu le temps de s'imprégner de l'odeur des pâtes brûlées.
Je plie la serviette qui sert a s'essuyer les mains en quatre, avant de poser un regard rapide sur Pablo, qui est assis sur le plan de travail, le téléphone en main, et ses épais sourcils froncer.

L'odeur des pâtes sur moi est vraiment horrible. Je monte ces escaliers deux par deux afin d'arriver dans la salle de bain de ma chambre le plus rapidement que possible.
Une fois à l'intérieur, je referme la porte à clés derrière moi avant de me déshabillé.
Je laisse mes vêtements tomber lentement le long de mon corps tandis que je m'observe dans le miroir.

Je me demande bien si j'avais le même corps il y a deux ans.
Mon ventre n'est pas plat, et mes cuisses ne sont pas fines -Je ne ressemble pas aux femmes que l'on voit dans les magasins.
En même temps, je dois avouer que les plats que font ma grand-mère sont délicieux -comparer à ceux de Pablo, mais bon ne critiquons pas.
D'ailleurs, je trouve toujours le fait qu'il ai essayée de faire la cuisine -alors qu'il ne sait pas cuisiner -bizarre, on aurait très bien pu commander quelque chose à manger.

Je rentre dans la douche et laisse l'eau chaude couler le long de mon corps. C'est le meilleur moment de la journée. Mes muscles se détendent, mon cerveau ne pense plus à rien.
Je prend le savon senteur mangue que je verse au creux de ma main, avant de le passer sur tout mon corps.
Il sent terriblement bon, et il est très doux. Je pourrais presque m'endormir dans la douche.

Une fois fini, je sort de la cabine de douche, prend ma serviette et entreprend de m'essuyer lorsque je remarque qu'il manque quelque chose.

J'ai oublié mon vêtement dans la chambre.

En soit, ce n'est pas très grave, c'est pas comme si qu'en ouvrant la porte de la salle de bain je tomberai sur Pablo installer sur mon lit, entrain de m'observer.
C'est plus qu'improbable.
Un rire nerveux quitte mes lèvres. C'est pas comme si que j'aimerais retrouver Pablo dans mon lit, loin de là. Très loin. Loin...
J'entoure la serviette autour de mon corps avant de débloquer cette porte et de l'ouvrir.

Mon regard tombe directement dans du vert.
Et non, je vous arrête tout de suite, il n'y a pas de plante ni autre objet vert dans ma chambre.
Mon regard tombe dans celui de Pablo qui est tranquillement installer sur mon lit, sa tête appuyé sur la tête de lit, ses yeux sont fermés.

Il dort ?

J'étais pourtant prête à jurer que ses yeux étaient ouverts lorsque je suis rentrée.

Je prend une profonde inspiration, prête à marcher sur la pointe des pieds jusqu'à mon armoire qui est dans le sens opposée au lit, lorsque j'entends Pablo gémir, de douleur.
Je m'arrête instantanément, posant mon regard sur cet homme qui fait deux fois la taille de mon lit. Ses lèvres forment une grimace qui ne m'indique rien de bon.
J'oublie que je ne porte qu'une serviette sur moi, et me dirige vers lui afin de le réveiller.
Je le secoue légèrement, mais rien n'y fais.

Soudain, ses yeux s'ouvrent en grand, fixant le plafond.

_ ANNA ! Il s'écrie en se redressant à une vitesse folle, me faisant basculer sur lui.
Lorsqu'il m'aperçoit, ses yeux semble se remplir de larmes tandis qu'il me tient fermement dans ses bras.

La serviette que je porte sur moi cache le stricte minimum. Je la tiens fermement au niveau de ma poitrine, où un de mes deux seins tante de s'enfuir, tandis que mes cuisses sont à découvert. J'ai soudainement l'impression que la serviette a rétréci.

_ Tu as juste fais un cauchemar, calme toi. Lui dis-je en lui caressant la joue de ma main droite, la gauche étant occupant a me garder ne serait-ce qu'un peu de « pudeur ».

Il respire plusieurs fois profondément, et au bout de quelque temps il semble aller mieux.
Je ne suis certes par Infirmiere, mais je le sais en regardant ses yeux qui dévore mes lèvres de son regard vert.
Et à precedent, je crois bien que c'est moi qui ai besoin de respirer profondément, mais je ne le fait pas, de peur de lâcher un gémissement.

Ma respiration coupée, mes yeux jongles à présent entre les lèvres roses de Pablo à ses yeux, faisant des aller-retours.
J'arrête de penser lorsque de ses doigts, il caresse tendrement ma joue, tandis que son autre main est posé sur le bas de mon dos.

Après plusieurs seconde, son expression change.
Ses sourcils se fronce légèrement lorsque son regard descend sur le reste de mon corps, apercevant ainsi que je suis en serviette.
Je sens ses muscles se raidir, tandis qu'un sourire semble se dessiner sur ses lèvres, malgré le fait qu'il essaie de le cacher.

_ Tu peux respirer, il me dit en souriant pleinement.

Merci Pablo, vraiment merci.

Je m'autorise enfin à respirer, mais il m'est difficile de retrouver une cadence normal, et Pablo semble l'avoir remarquée.
Il fait chaud tout à coup. Une bouffée de chaleur me prend, et j'ai l'impression que mes joues ont tourné au cramoisie.

_ Je te laisse t'habiller dans ta chambre, ou...

Ou ?

_ Tu veux que je t'assiste ? Ce serait dangereux pour toi de rester toute seule dans cette chambre. Tu peux avoir une crampe à tout moment, ou même te tordre la cheville. Ça serait terrible, il me dit avec son sourire le plus idiot, soit :

Les dents dehors, la pomme d'Adam complètement en avant et-
Vous connaissez l'âne dans Shrek ? Dites-vous juste que c'est lui en ce moment.

_ Sors de ma chambre, je lui répond en tapant sur son torse, mais quel pervers celui-là.

Il quitte ma chambre en rigolant, comme s'il venait de faire la plus grosse blague du siècle devant le monde entier.
Je prend un moment avant de reprendre complètement mes esprits, et de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, le cœur battant.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant