A prickly rose.

Chapitre 59 : Peur.

                        
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Pablo_

J'arrive rapidement sur le lieu où Anna est censé se trouver. Pendant que nous étions en appel, j'étais dans une autre de mes voitures à la suivre, la peur jusqu'au os. J'ai déjà failli la perdre une première fois, s'il vous plaît pas une deuxième. Je serais prêt à me mettre à genou pour supplier que personne ne me l'enlève.

Bordel, comment ça les freins de ma voiture ne fonctionnent plus ?

J'ai appeler Jayden qui m'a informé qu'il ne pourra pas être tout de suite présent sur cette plage, mais qu'il compte bien examiner cette putain de voiture.

Je regarde les alentours, à la chercher d'une possible Anna ou encore de ma voiture, mais rien. La plage ne contient personne, pas même un oiseau. 
Bordel, bordel, bordel !

_ ANNA ? Je m'écris. Sans aucune réponse de sa pars.

Je place mes mains de chaque côté de ma tête, sentant que celle-ci ne va pas tarder à exploser, en même temps que mon cœur qui tambourine dans ma poitrine, me laissant une douleur déchirante. Putain. J'ai peur.

Je m'avance vers les vagues de cet océan décidément sauvage, apercevant un objet noir à la surface. J'avance jusqu'à ce que ma tête soit complètement immergée sous l'eau, et avec une force surhumaine j'arrive à ouvrir mes yeux dans cette eau salée qui pique mes globes oculaires.

Je vois la voiture. Ma voiture.
Je nage jusqu'à celle-ci, et une fois au niveau de la vitre côté conducteur, je découvre une Anna inconsciente, flottant les bras en l'air dans cet eau. Il faut absolument que je la sorte de là, avant que l'air ne me manque à mon tour.
Je fais entrer l'un de mes bras à l'intérieur de la vitre baissée, détache la ceinture d'Anna et la récupère en la faisant passée par cette ouverture.
Une fois récupérer, je tente de remonter à la surface, mais la tâche est rude. Mon corps est épuisée et demande de l'oxygène.

Je n'arrive pas à remonter à la surface avec Anna dans mes bras. Pourtant, il faut absolument que je réussisse.
Je pourrais éventuellement la propulser vers le haut avec le peu de force qu'il me reste, quitte à rester au fond de l'eau, mais elle ne survivra pas tant qu'elle sera inconsciente.
Ça serait bête qu'on meurt tout les deux.

Je ferme les yeux, réunissant mentalement la force qu'il me reste, et avec l'aide de la voiture, j'y prend appuies et nous propulse avec la force de mes jambes vers la surface.

La mission fut un succès. Mes poumons peuvent enfin consommé leur oxygène.
Mais pour Anna, non.
Il faut urgemment que je regagne le sable.

_ S'il te plaît Anna, tiens bon, dis-je en marchant dans l'eau, jusqu'à atteindre la terre ferme.

Je dépose Anna sur le sable, prévoyant de faire ce que je n'ai jamais fais de toute ma vie et que je ne suis pas sûre d'y arriver.

Bordel, du bouche à bouche.

Ce n'est grâce au multiples films de suspense que j'ai vue que je pourrais faire ce foutu bouche à bouche.

Je passe donc une main au-dessus de son front et pincer son nez avec mon index et mon pouce. Je maintiens ensuite le menton de l'autre main et j'englobe bien sa bouche avec la mienne afin d'éviter les fuites d'air. Et je procéder aux insufflations tout en vérifiant que sa poitrine se soulève.
Et c'est le cas.

Au bout de quelques minutes, Anna soulève sa tête et tousse tout en crachant l'eau qui était dans ses poumons.
Bordel qu'est-ce que j'ai eu peur.

Je l'a sert dans mes bras, qu'est-ce que j'ai eu peur de la perdre encore une fois, emporter par cet océan.

_ Tu vas bien ? Je lui demande en observant chaque parcelle de son corps, afin de vérifier qu'elle n'est pas blessée.
La seule chose que je trouve, c'est un petit bleu au niveau de son front qui ne paraît pas être trop grave.

_ Je te ramène à la maison, je dis en soupirant, soulager.