A prickly rose.

Chapitre 28 : En danger.

🌹.

« Vous souvenez-vous du jeu que l'on faisais en primaire ? -Venez mes petits poisson, le castor ne vous mangera pas » à la une, à la deux, à la trois...

Pablo_

Nous venons d'arriver dans la zone. J'ai garer ma voiture un peu plus loin afin que nous ne nous fassions pas repérer.
Alors, nous marchons dans cette immense jungle où les arbres son démunie de leur feuillage, éclairé par la pleine lune.

_ Nous devons faire vite. Me dit Jayden.

Et il a plus que raison, l'heure sur ma montre indique qu'il est déjà presque minuit, heure à laquelle nous avons prévu de pénétrer sa maison.

On se met donc à courir, le seul bruit qui se fait entendre autour de nous sont le craquement des feuilles sous nos pieds et les quelques oiseaux qui crient en passant au dessus de nos tête.

Et là, un autre bruit se fait entendre. Un son que nous connaissons que trop bien, le son qui annonce la mort.
Je me retourne rapidement vers Jayden qui est rester immobile, car il ne peut plus bouger.
Si il bouge, nous exploserons en petits morceaux, et je peux lire la peur dans ses yeux, mon primo.

Je me dirige rapidement vers lui en essayant de faire le plus attention que possible, au risque de marcher sur l'un de ces petits détonateurs.

_ Ne bouge surtout pas. Lui dis-je.

Il faut absolument que nous trouvions une solution à ce problème.
La première qui me vient en tête serait courir le plus rapidement que possible, au risque de trouver d'autres détonateurs, et à cet instant nous serons définitivement fichu.
La seconde option serait de remplacer son pieds par un autre objet.

Je regarde autours de nous à la recherche d'une roche assez lourde, que je trouve rapidement.

_ Tu vas retirer ton pieds rapidement, et je vais poser cette roche en vitesse, d'accord ? Dis-je en sentant la sueur perler mon front.

_ Tu es sur de ton coup ? Me demande t'il d'un ton apeuré.

Je respire un bon coup avant de hocher la tête, dans l'attente qu'il retire son pieds.

_ Ok... Vas-y ! Me crie t'il tandis qu'il retire son pied.
Je place rapidement la roche sur ce détonateur cacher sous plusieurs feuilles mortes.
Nous attendons quelque seconde, rien ne se passe.

Mon primo me prend dans ses bras en me remerciant à plusieurs reprise. Il a eu peur, et le plus surprenant est que j'ai aussi eu peur.

Je soupire de soulagement sous le regard interrogateur de mon primo.

_ Tu as eu peur également ? Me demande t'il un sourcil lever.

_ J'avais... sans doute peur de-

_ Ne plus voir Anna, ce n'est même pas la peine que tu termine ta phrase, je sais déjà. Me dit celui-ci un sourire au coin.

Il à littéralement failli d'exploser en plusieurs petits morceaux et il arrive malgré tout à sourire comme un cavris.
Nous nous remettons en route, en faisant attention à l'endroit où nous posons les pieds.

Après plusieurs minutes de marcher, nous apercevons enfin la casa du castor éclairée.
Derrière plusieurs arbres se cachent les hommes que nous avons fait appel pour cette mission.
Nous les rejoignants en faisant le plus attention possible, même si que notre habit tout de noir nous camoufle assez bien.

_ Hay novedades ? (Il y a du nouveau?) Demandais-je a l'homme accroupi à côté de moi, un kalachnikov en main.

_ No, nada que mover desde que llegamos, es como si no hubiera nadie mientras funciona el objeto electrónico. (Non, rien à bouger depuis que nous sommes arriver, c'est comme si il y avait personne alors que les objets électroniques fonctionnent .) Me dit celui-ci sur un ton inquiet.

Je regarde quelque seconde mon cousin qui a les yeux braquer sur cette maudite maison.

_ Ça sens le piège, me chuchote t'il à l'oreille.

Et pourtant, je ne peux pas y croire. Comment saurait-il que nous avons concocté un petit plan rien que pour lui ?
Il est forcément à l'intérieur de cette maison, je le sais.

_ Continuer de surveiller, donnais-je l'ordre en me relevant afin d'avoir plus de visibilité.

L'intérieur de cette maison est éclairée et nous pouvons apercevoir des gens passer à plusieurs reprise devant une grande fenêtre.

Après quelque minute, j'entends mon talkie-walkie vibrer dans la poche, et un "on attaque" arrive jusqu'à mes oreilles.
Alors, je prend le fling que j'avais cacher à l'intérieur mon jeans, le charge, et m'avance d'un pas lent vers cette maison, plusieurs homme sous le talon.

Je donne plusieurs coup de pieds sur cette porte d'entrer qui fini par céder au bout d'une minute.
À l'intérieur, on y découvre personne, ou du moins il n'y a pas l'ombre de vie humaine.
D'ailleurs, l'ombre que nous avions vue se situait à l'étage, j'ordonne donc à la moitié de mes hommes de me suivre à l'étage, où je découvre un petit robot qui nettoie différente parti de cette grande chambre dénuée de meuble, mis à par une petite table de chevet toute blanche.

Sur cette table, je découvre une lettre en papier rouge.
Je l'attrape sans prendre la peine de tout lire, "ta petite protéger n'est pas si bien protéger" à suffit pour me mettre dans un état de panique.
Je dévale ces escaliers, donne la lettre à Jayden sans m'arrêter dans ma course.

Je quitte cette maison de mierda et une fois les bois atteint , je prend en direction du chemin goudronné afin d'éviter ces maudites détonations.
Et ce n'est qu'une fois installer côté conducteur que je me rend compte que non seulement on avait pas fermer la voiture à clé, mais en plus de ça, quelqu'un à crever mes pneu, car la voiture refuse d'avancer convenablement.

Je sort du véhicule en frappant violemment sur le capot qui se souviendra toujours de moi en vue de l'énorme creux que sa a créer.
Je commence à faire les cents pas, les mains sur la tempe.

Ok, réfléchis Pablo, réfléchis...

Après tout, Anna est avec Daniel, rien ne peux lui arriver, n'est-ce pas ?
Non, non, non bordel !

Je cours à nouveau vers cette maison ou l'envie de la brûler est si forte qu'elle me démange la main.

J'ordonne à l'un des hommes de me donner les clés du véhicule avec lequel il est arriver, et je tombe nez à nez avec une moto.
Parfait.

Je la chevauche, Jayden juste derrière moi.

_ Dépêche toi de démarrer ! Me dit ce dernier.

Je ne perd pas une minute de plus et entraîne cet engins sur la route à une vitesse folle.
Et d'un coup, cette scène me paraît similaire. Je me souviens a nouveau de la fois où j'avais laisser Anna toute seule dans la villa en Colombie. Sauf que cette fois-ci, tout est différent.

Je ne laisserai jamais ce cabrón de castor toucher ne serait-ce qu'un seul cheveux d'Anna, car je promet que je lui arracherais les yeux après lui avoir couper chacun de ses doigts. J'en fais la promesse !