Chapitre 29 : Sauve-moi.

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Cela fait un bon moment que je suis installer devant ce grand écran plat avec Daniel à côté de moi.
Je ne le connais que depuis quelques heures, mais je dois avouer qu'il est assez sympathique et il a un sens de l'humour assez... différent des autres dirais-je.

Accroupie devant le lecteur DVD, il actionne le bouton « play ». Nous avons décider de regarder un petit film d'action, histoire de nous évader un peu.

Nous évader alors que nous vivons dans ce film d'action.

Pour ma part, je n'ai pas encore réellement goûter à cette action qu'ils parlent tous, hormis bien évidemment l'histoire au centre commercial.

Nous avons donc opter pour le film « sang froid » que je n'ai jamais vue.
A vrai dire, les films d'action ne sont pas ce que je préfère le plus, les films romantiques et triste sont bien mieux je trouve.

Alors que le film vient tout juste de commencer, un coup de feu se fait entendre. J'ai comme l'impression qu'il vient de la réalité, alors qu'il est plus probable qu'il vienne du film.
Mais je vois Daniel se lever lentement, sortir son arme qui était situer derrière son dos, dans la ceinture de son pantalon.
Il la charge et se déplace lentement vers la porte d'entrer.

Je met pose sur le film en le questionnant du regard.
D'un geste de tête, il m'indique de monter à l'étage, ce que je fis immédiatement.
Un violant coup sur la porte d'entrer me fis sursauter alors que je montais les escaliers à petite enjambée.
J'accélère mes pas, et pénètre dans ma chambre que je referme immédiatement à clés en la plaçant dans ma poche arrière.

La peur commence à me gagner au fur et à mesure que mon cœur émet un battement.
Je regrette immédiatement l'instant où j'ai dis que je n'avais jamais goûter à l'action, car je ne veut pas goûter à cette chose !

Un léger bruit aiguë attire mon attention.
Alors, toujours coller à cette porte, je relève la tête lentement, ayant peur de ce que je pourrais trouver en face de moi.

J'ai l'impressions que mes yeux ont faillit quitter leur orbite lorsque j'ai vue que la fenêtre de la chambre est ouverte !

Elle est complément ouverte !
Les rideaux blanc se secouant dans tout les sens à cause du vent.

Quelqu'un a réussis à pénétrer ma chambre avant moi.
Mon regard se dirige d'un coup vers ce grand lit, ou un homme habiller tout de noir m'observe, un revolver à la main me visant avec un sourire vicieux coller au lèvres.

Mon sang se glace immédiatement dans mes veine. Mon cœur ne cesse d'émettre des battements violent, me faisans presque mal.
A l'étage inférieur, je peux entendre plusieurs coups de feux et je dois me retenir de ne pas m'uriner dessus.

L'homme se lève lentement, si lentement que j'ai l'impression que ma vie a été mise au ralentis.
Puis, d'un pas rapide cet homme vient se planter devant moi.
De sa main gauche, il prend une mèche de mes cheveux qu'il respire profondément près de mon oreille.
Sa tête est si proche de la mienne que je peux sentir son odeur boisée.

D'un coup, il sort un couteau de l'une de ses poches et coupe la mèche qu'il avait précédemment dans la main, toujours sans adresser un piètre mot.
Seul ma respiration forte se fait entendre, encourageant l'homme devant moi a sourire avec un regard mauvais.

Son teint est si pâle que j'ai l'impression que l'on peut voir sa chair tant il est rouge. Ses yeux gris globuleux, tournant au bleu et son début de calvitie montre que cet homme doit avoir un certain âge.
L'eau de la salle de bain se fait entendre, et un nouvel homme quitte cette salle, s'adossant au mur situer à ma gauche.

_ Que dirais-tu de laisser se petit cadeau à Pablo ? Me dit l'homme au yeux globuleux.

Cette voix, je pourrait la reconnaître entre milles.
C'est exactement la même voix que l'homme qui avait menacer de tuer Pablo au centre commercial.
Moi qui étais persuader qu'il avait tuer cet homme, j'en suis à moitié soulager.

Ma mèche de cheveux toujours dans sa main, il la regarde attentivement avant de poser son regard une nouvelle fois sur moi.
Je ferais tout pour fuir son regard, il me dégoûte au plus au point, me donnant la nausée.

Il se dirige vers la petite table de chevet situer à côté du lit, et y dépose ma mèche de cheveux avant de revenir vers moi.
Une larme silencieuse coule le long de ma joue alors que je prie pour que cet homme quitte cette chambre.

_ A présent, tu vas venir avec nous ma belle. Me dit-il en souriant, laissant apercevoir quelques dents en or et d'autre noir, certainement à cause de la cigarette qu'il doit fumer quotidiennement vue l'état qu'il se trouve.

J'ouvre ma bouche afin de prononcer une objection, mais aucun mots ne quitte mes lèvres. Les muscles de mon corps sont comme paralysés, je suis incapable de bouger. Seule mes larmes coulent le long de mon visage.

L'homme essuie mes joues en effectuant de légères caresses qui me donnent plus envie de vomir qu'autre chose.

_ Je... je ne partirais jamais avec vous ! Je réussis difficilement à prononcer.

L'homme qui jusqu'à présent était adossée à ce mur rigole la gorge déployée.
J'ai l'impressions d'avoir à faire a des fous !

L'homme se dirige alors vers moi et plante son genoux dans mon ventre.
Un cris aigüe quitte mes lèvres et je me tord de douleurs, les genoux poser au sols.
Une forte pression se fait ressentir dans mes cheveux, me forçant à me relever. Je croise alors le regarde marron de cet homme qui n'hésite pas à me redonner un coup au même endroit.

Je vomis, j'ai l'impression d'étouffer, ma gorge est en feu tendis qu'au sol, du sang se répand.
Je touche alors mes lèvres et remarque que je vient de vomir tout ce sang.
Le goût est absolument immonde.

Je relève la tête vers ces hommes, une claque violente vient percuter mon visage qui s'écrase violemment au sol.
Tout devient flou autour de moi, la voix de ces hommes paraissent éloigner et la pièce tourne autours de moi.
J'arrive tout de même à percevoir la voix de Daniel derrière cette porte qu'il tape violemment.

Les quelques mèches de cheveux placer devant mon visage m'empêche de bien observer ces hommes, tandis que le plus jeune s'accroupît juste en face de moi.
Et à cet instant, tout devient noir et mon esprit divague vers Pablo.

Sauve-moi, Pablo !

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant