Chapitre 45 : Fantôme.

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🌹.

Daniel_

_Que ce passe t'il ? C'était qui au téléphone ? Me demande Livia qui semble être inquiète.

Pendant un instant, j'ai cru reconnaître la voix d'Anna.
Cette femme, Analia, avait la même tonalité de voix qu'Anna, s'en est presque effrayant.

_ J'ai cru avoir reconnu une personne qui date d'il y a deux ans. Dis-je en rigolant, ayant pris conscience de l'ânerie que je suis entrain de dire.

_ Tant mieux, non ?

_ Non, parce que cette personne est censé être morte, depuis deux ans maintenant. Dis-je en soupirant.

Un gros silence s'installe dans mon bureau, Livia me regarde sans cligner des yeux.
Je suis tellement content d'avoir retrouver cette femme.
Certes elle n'est pas comme avant, elle est largement plus fragile qu'il y a plus de quatre ans, mais elle reste ma Livia, l'authentique.

_ Tu compte en informer Pablo ? Elle me demande en s'approchant de moi.

Informer Pablo ? A quoi bon ? Ça ne servirais à rien.

_ Pour faire quoi ? Anna est morte. Tu me vois débarquer dans son bureau pour lui dire que l'une de nos cliente a exactement la même voix que celle qui est morte pour lui ?

_ Effectivement, non. Je dois te laisser, j'ai un rendez-vous avec une entreprise de mannequinat.

Elle a toujours voulu devenir mannequin, depuis l'instant où nous nous sommes rencontrer.
A vrai dire, je la vois bien devenir mannequin. Elle a la taille, la beauté et la corpulence, elle serait juste parfaite ma Livia.

_ D'accord, oublie pas de me dire quand tu arrive, ce que tu fais et-

_ Oui Daniel, me coupe Livia, je ne vais pas manquer de te dire toute ces choses. Bisous.

Depuis que je l'ai retrouver, il y a maintenant moins d'une semaine, j'ai toujours peur de la laisser seule. J'aime pas lorsqu'elle est loin de moi, j'ai cette peur de la perdre.
Elle m'embrasse tendrement la joue avant de disparaître du bureau.
Je me tourne vers le mur fait de verre, ainsi, je domine tout le centre ville.

Une sonnerie sur mon bureau m'interpelle. Je prend le téléphone fixe, c'est la secrétaire qui me prévient qu'Amalia est déjà arriver, pourtant l'heure sur ma montre indique 13h40. Elle est décidément bien en avance.
J'ordonne à ma secrétaire de la laisser entrer, et quelque seconde plus tard elle toque à ma porte.

Je lui ordonne tout simplement d'entrer, trop occuper à répondre à un e-mail important envoyer par le patron des patron, Pablo.
Le silence m'interpelle, je relève la tête afin d'apercevoir la femme qui est devant moi.

Et là... hakuna matata !

Mais quelle phrase magnifique !

Non, non, loin de là le moment de chanter la musique d'un film, et si je devais vraiment choisir un film, j'aurais pris sans hésiter le Titanic.
Il s'agit plutôt de la femme qui est devant moi, c'est le portrait exact d'Anna.

_ Anna ?

Celle-ci regarde autour d'elle, comme pour vérifier que c'est bien à elle que je m'adresse.

_ Lia. Termine t'elle. Je m'appelle Analia.

S'il vous plaît, retenez moi, car je risque certainement de m'évanouir, et loin de là l'envie de faire de l'humour.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant