A prickly rose.

Chapitre 44 : Rappel toi.

🌹.

_Alors, dites moi comment vous vous sentez depuis votre accident ?

Je soupire, encore et encore la même question. J'aime bien parler avec mon psy, mais je commence à avoir marre d'entendre la même question toute les semaines depuis un peu plus d'un an.

_ Vous savez, ça remonte à 2 ans mon accidents. Je me suis faite une raison d'avoir oublié mes souvenirs.

_ Vous n'auriez pas aimer découvrir ce qui s'est passer ?

_ Je sais ce qui s'est passer. Je suis tombée du haut d'une falaise, et c'est ma grand-mère qui m'a trouver.

_ Elle n'est pas vraiment votre grand-mère ? Si ?

_ Biologiquement, non. Mais elle est la seule personne que je connais dans ce monde, ma seule famille, alors je l'a considère comme ma grand-mère tout comme elle me considère comme sa petite fille.

_ Je vois. Dit-il en notant quelque élément sur son bloc-notes.

_ Donc, vous ne souhaitez pas récupérer votre mémoire ?

Je réfléchie quelque seconde. Bien évidement que j'aurais aimer découvrir la vérité, ce que je faisais là-bas, ainsi que mes souvenir d'avant, mais en même temps, je suis bien dans cette vie.

_ Si, j'aimerais découvrir mon passer, juste par curiosité.

_ Ça vous dirait qu'on essaie de tout découvrir, ensemble ?

Je réfléchie quelque seconde.

_ Comment ? Je demande.

_ En suivant une thérapie, me répond mon psy.

Je réfléchie encore quelque seconde, il est vrai que ça pourrait être assez intéressant.

_ Je veux bien essayer, mais si au bout de deux mois ça ne donne rien, j'arrêterais.

_ Comme vous le voudrez. Maintenant, couchez vous sur ce siège et fermer les yeux.

Je fais ce qu'il me demande, mais qu'est-ce qu'il est froid ce siège, il aurait au moins pu y déposer une jolie petit draps blanc.

_ Maintenant, vous allez vous détendre. Écoute le bruit des vagues qui vous emportent, fixer le ciel-

Je n'écoute plus ce qu'il me dit, plusieurs images défilent devant mes yeux, je suis obliger de me redresser.

_ Qu'avez-vous vue Analia ? Me demande mon psy.

_ J-j'ai, commençais-je en essayant de reprendre mon souffle, je me suis vue me noyé dans cette eau. Elle était monstrueuse. Les vagues passaient en haut de ma tête, mais, avant ça, avant que je tombe de cette falaise, je vois un homme assez âgé m'entraîner hors de la falaise. Je ne suis pas tomber seule, il y avait quelqu'un avec moi ! Dis-je complément paniquer.

_ Ok, calmez-vous, nous allons nous arrêter là pour le moment, d'accord ? Je veux que vous rentriez chez vous et que vous vous calmiez. Vous vous sentez capable de faire ça ?

Je secoue la tête pour signifier un « oui », tandis qu'il me donne une ordonnance. Des antidépresseurs, comme si j'en avais besoin.

Je quitte son cabinet sous un « passez une bonne journée », avant de rentrer chez moi, ou je me jette directement sur mon lit.
Je réfléchie, qu'est-ce que c'était que tout ça ? La personne qui était avec moi est-elle morte ?
Mon Dieu ! J'ai tant de question sans réponse.

Mais pour l'instant, je préfère me concentrer sur ma grand mère.
Je prend mon ordinateur à la recherche d'entreprises qui pourrait m'aider à retrouver cet homme, dans l'espoir qu'il ne soit pas encore mort.

Je tombe sur une entreprise nommée « paquete exprés ». Leur slogans est « vous allez recevoir un colis, vous avez perdu un colis, vous voulez retrouver un colis ? Venez chez paquete exprés ».
J'ai la voix de cet homme au gros nez dans la tête, à présent je chanterais leur slogan sous la douche, c'est obliger.

Je regarde les notes qui leur a été attribué, ils tournent autour des 4,5 étoile sur 5.
Je note leur numéro de téléphone sur le mien, et lance l'appel.
En temps normal, je m'aurais dis que je laisse l'appel pour demain, mais je n'ai rien de très important à faire aujourd'hui.
Après quatre sonnerie, c'est un homme qui me répond.

_ Daniel de paquete exprés, j'écoute ?

_ Allô, oui bonjour je suis Amalia, j'aimerais prendre rendez-vous. Je suis à la recherche d'une adresse.

_ D'accord, et de quand date votre colis ? Me demande l'homme.

_ Eh bien, c'est une lettre qui a été envoyer en 1944, pensez-vous pouvoir m'aider ?

_ Bien sur, rien n'est impossible pour nous. Pouvez vous le rappeler votre prénom s'il vous plaît ?

_ Oui, c'est Analia.

_ D'accord c'est noté Ana-

Silence, l'homme s'est arrêtée de parler. Je regarde mon téléphone afin de vérifier que l'appel n'a pas été couper.

_ Allô ? Vous êtes toujours là ? Je demande.

_ Oui oui, désolé. Quand seriez-vous libre mademoiselle ?

_ Je suis libre aujourd'hui, si c'est possible.

_ D'accord, je vous attend donc à quatorze heure, ça vous va ?

Je le remercie avant de raccrocher. Ça dois paraître étrange, mais la voix de cet homme le paraît étrangement familière.
Quoi qu'il en soit, j'ai rendez-vous dans moi de d'une heure et demi avec cette entreprise, et je ne sais même pas où elle se situe.