Chapitre 33 : Je te deteste.

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Je m'avance vers elle, les yeux toujours river sur sa main qui est posée sur son ventre.
Je me met à genoux juste en face d'elle et pousse sa main afin de mieux apercevoir son ventre.
Je serre les dents lorsque je remarque qu'il est tacher en bleu.
Le ventre d'Anna est rempli de bleus, une forte envie de couper les mains de ce Castor me prend, j'ai la haine.

_ Relève toi, il faut qu'on parte d'ici. Dis-je alors que je sais pertinemment qu'elle n'a pas la force de marcher.

Je place mon bras sous son dos et l'autre sous des genoux afin de la porter convenablement. Un léger gémissement quitte ses lèvres lorsque je la soulève.
Je sens tout mes muscles de contracter, et mon cerveau me cris « vengeance » car il a osé la toucher, et rien que pour ça il payera le prix cher.

Je quitte cet affreux bâtiment en me dirigeant vers ma moto, mais je remarque très vite que sa sera difficile pour Anna de rester plus de deux heures sur cet engins.

_ On passera par un motel, je la préviens.

Elle laisse échapper un léger « hum », avant de prendre place à l'arrière de la moto, les bras croisé et le regarde à l'opposée de ma direction.
Depuis que je l'ai prise, elle ne m'a pas adressée ne serait-ce qu'un petit regard.
M'en veut-elle de l'avoir laissée toute seule ?

_ Qu'est-ce qui ce passe ? Je lui demander un peu agacé de son comportement enfantin.

Elle tourne lentement son visage vers moi, ses yeux son rempli de.. haine je dirais, mélanger à de la tristesse, je ne saurais dire ce que je vois dans son regard, je ne suis pas cocinar.
Tout ce que je sais, c'est que j'aurais sûrement mieux fait de fermer ma bouche.

_ Tu ose me demander ça ? Attend, laisse moi récapituler veux-tu. Tout d'abord, tu es parti sans même me le dire, me laissant avec un homme que je connais pas, puis ensuite je me suis faite enlever et torturer par un homme qui est assoiffer de vengeance. Mais, est-ce que je t'ai demander tout ça moi ? A QUEL MOMENT EST-CE QUE J'AI DIS QUE JE VOULAIS ME FAIRE KIDNAPPÉ PAR UN VIEUX PERVERS ? Tu es censé rester auprès de moi, et me protéger, mais après tout, je ne suis que ta... captive, c'est ça ? Une sorte de pute a domicile, d'une durée indéterminée ?

Elle marque une pause afin de reprendre son calme et d'essuyer quelque larmes qui dévalaient sur ses joues, tandis que moi je suis immobile en face d'elle, et à cet instant, pour la première fois de ma vie je me sens comme un incapable.

_ Tu sais quoi Pablo, la vérité est que tu es un jodidamente d'égoïste, tu ne pense qu'à toi. Est-ce qu'à un moment tu as pensé à ce que je pouvais ressentir moi ? Non, jamais, tu pense toujours à toi et à toi seul ! Est-ce que tu sais comment je me sens moi ? Non ! Si tu savais comment je te déteste, j-je te d-déteste tellement.

Un sourire a étirer mes lèvres lorsqu'elle a prononcé ce si « beau » mot dans sa bouche, je me demande d'où elle l'a entendu.
De mon index, je soulève son visage afin qu'elle puisse me regarder dans les yeux, car si il y a bien une chose que je déteste, c'est que l'on me mente.
Et mi bella est entrain de me mentir en ce moment même.

_ Je n'aime pas quand on me mens.

Elle me regarde avec incompréhension, les sourcils froncer et les lèvres pincées.

_ J-je ne te mens pas.

Et en plus, mi bella continue de mentir.

_ Si, je peux voir dans tes yeux que tu me mens lorsque tu dis que tu me déteste, car je sais que ce n'est pas vrai, tu ne me déteste pas mi bella.

Elle ferme les yeux quelque seconde, avant de les ouvrir rapidement.
Elle plante son regard dans le mien, et qu'est-ce que j'aime quand elle fait ça, car même si elle est énerver, elle semble émerveiller devant mon regard, sûrement grâce à la couleur vert qu'ont ceux-ci. Ce sont dans ces moment là que je remercie la nature de m'avoir fais cadeaux de ces yeux.

_ Si, j-je te déteste.

_ Si tu me détestais vraiment, tu ne t'aurais pas inquiéter pour moi, allant jusqu'à ne pas dormir la nuit. Tu pourras dire tout ce que tu voudras, mais jamais je te croirais lorsque tu diras que tu me déteste mi bella.

Elle tourne la tête afin de regarder autre chose que moi. Et qu'est-ce que je déteste quand elle fait ça.
Je monte à mon tours sur la moto, mais avant de démarrer j'appuie deux fois sur le mini détonateur que m'avait donner Daniel afin de les informer que tout va pour le mieux pour nous.
Mais, ce n'était qu'une petite bataille, car je sais que ce cabrón de Castor se prépare déjà pour la guerrilla.

Je me tourne afin de voir Anna qui est toujours dans la même position, les bras croisé sur sa poitrine. Je suis tenté de lui dire que lorsque je démarrerais, son corps se projètera automatiquement vers l'avant, mais après tout je suis Pablo, n'est-ce pas ?

Je trouve cette clé, et les rugissements de cette moto se font entendre. Je démarre en douceur afin qu'Anna ne sois pas trop bousculer, mais elle est décidément obstiné à ne pas placer ses bras autour de moi.
Alors j'accélère en ligne droite, et elle place enfin des mains autours de mon buste, tandis qu'un léger frisson parcours mon corps, sûrement dû à l'adrénaline que vent cette bécane.

Au bout de trente minutes de route, j'aperçois enfin le mot « motel » écrit en rouge sur une pancarte lumineuse.
Je me gare juste en face de cette petite bâtisse simple, avant de tendre la mains à Anna afin de l'aider à descendre, car la moto est beaucoup trop grande pour ses petites jambes qui ne touchent pas le sol.
Elle ne prend même pas la peine de me regarder et sotte directement de la moto, un soupire d'exaspération quitte mes lèvres, tandis qu'elle se dirige vers l'accueil de cet hôtel.

C'est un homme assez âgé qui nous accueille, le sourire au lèvre.

_ Une chambre simple. Dis-je à l'intention de celui-ci.

_ Avec deux lits. Rajoute Anna.

L'homme tape les informations sur son ordinateur en plaçant de son index ses lunettes convenablement sur son nez.

_ Lo siento señorita, mais nous n'avons plus de chambre avec deux lits.

Celle-ci soupire bruyamment tandis qu'un léger sourire se dessine sur mon visage.
Celle-ci semble l'avoir remarquée car elle me toise méchamment.
Enfin, « méchamment » est un bien grand mot, car elle n'est pas une seconde crédible, car je sais que ça ne lui déplaît pas tant que ça qu'il n'ait plus de chambre avec lits séparé.

_ Ça sera avec un lit double dans ce cas.

_ Bueno señor.

Le vielle homme me tend les clés de la chambre que nous allons occuper pour cette nuit.
Je lui demande si il aurait des glaçons, et apparemment nous en aurions dans le mini congélateur qui est dans notre chambre.
L'invite donc à Anna de pénétrer cette chambre avant moi, histoire de montrer que je peux être galant lorsque je le souhaite.

Galant ? Bref.

Je pénètre à mon tours cette chambre avant de retirer mon manteau, car il fait suffisamment chaud.
La chambre est constituée d'un lit, d'un mini congélateur rouge et d'une armoire avec au fond de la pièce une autre pièce qui doit sûrement être la salle de bain.

_ Va te doucher, ordonnais-je à Anna qui s'exécute sans le moindre commentaire.

Pendant ce temps, je prend un drap dans l'armoire que je rempli de glaçons afin de les appliquer sur le ventre de mi bella lorsqu'elle sera laver.
En attendant, je laisse mon corps s'assoupir sur cet immense lit, laissant mon esprit divaguer.

La vérité est que je m'en veux tellement de l'avoir laisser seule sans même l'avoir prévenue, et ça, même Jayden me l'avait dit.
C'est à cause de moi si elle s'est faite kidnappé et si elle a souffert.

Je me lève, prend une petite feuille dans la table de chevet et écrit « met ça sur ton ventre », puis je place la feuille sur le mini congélateur.
Je prend ensuite la direction de la sorti, dans le but de me rendre dans le bars que j'ai remarqué près de l'hôtel, j'ai besoin de m'évader quelque heure.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant