Chapitre 43 : L'amour d'avant.

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                                  🌹.

Analia_

Comme tout les matins, je me fais réveiller par ma grand-mère qui ouvre grand ces fichus rideaux, laissant toute la lumière du soleil pénétrer. Parfois, je me demande si elle ne veut pas me tuer. 

_ Grand-mère ! Dis-je agacer.

_ Grand-mère quoi ? Il est déjà huit heure du matin, nous avons du ménage à faire !

_ Mais-

_ Il n'y a pas de « mais », dépêche toi d'aller te laver le visage pour qu'on puisse commencer à vider le grenier, tu déménage aujourd'hui je te rappel.

Je souffle d'agacement et reçois immédiatement sa chausson dans ma tête. C'est décidément le meilleur réveil que j'ai eu depuis très très longtemps.
Je sors de mon lit avant de me diriger vers la salle de bain ou je me débarbouille.
Je regarde mon reflet dans la glace.
Mes cheveux brun prennent décidément plus le dessus que mes cheveux blond, il faudra que je refasse bientôt ma couleur.

Je rejoins ensuite ma grande mère dans la salle à manger ou plusieurs cartons sont dispersé, créant ainsi un hurlement provenant tout droit d'un fond de ma gorge.
Mon petit orteil... je l'ai cognée... ça fait mal.

_ Pourquoi tu cris de si bon matin ? Me demande ma grand-mère qui n'est ne serait-ce même pas un peu inquiète pour mon petit orteil.

_ Je me suis cognée l'orteil. Dis-je en sautillant.

_ Tu auras bientôt vingt-sept ans et tu agis comme une enfant de 6 ans.

Merci grand-mère, c'est très gentille de t'inquiéter pour moi.

_ Tu sais, généralement les grand-mères sont inquiètes pour leurs petits enfants ?

_ Je ne suis pas comme les autres moi, je suis une grand mère spécial.

Je ne perd pas plus de temps avec mon mal d'orteil, encore moins avec son narcissisme et ouvre au pif un carton.
Je tombe d'une tout plein de vielles lettres envoyer en 1944.
J'ouvre une :

Ma bien-aimée,
Je vous écrit cette lettre pour vous dire que tout ce passe pour le mieux sur le champ de bataille. Je ne suis pas blesser, ne vous en inquiéter pas.
Je ne sais pas quand est-ce que vous allez recevoir ma lettre, ils sont très pointilleux ici.
D'ailleurs, j'ai reçu vos dernière lettre, l'envie d'en avoir d'autre qui viennent de vous me plairait.

Je vous aime, Jean Alfonso DUPONT.

Je me dirige vers ma grande mère qui est dans la cuisine afin d'en savoir plus sur ce monsieur Dupont.
Ses yeux semble s'illuminer devant l'écriture de cette lettre.

_ C'était un homme que j'aimais beaucoup. Il venait d'une famille française-espagnol. C'est d'ailleurs en Espagne que nous nous étions rencontrer. Lorsque la deuxième guerre mondiale a été déclarée, il a décidé d'aller combattre au côté de la France.

Elle marque une pause, son regard se perd vers la fenêtre.

_ Et ensuite ? Il est mort à la guerre ? Je demande, curieuse.

_ Non, lorsque la guerre s'est terminée il est revenu, nous nous sommes retrouver alors que je n'avais que 15 ans, mais tu sais, les relations d'avant et de maintenant ne sont pas pareil. Nous avions 5 ans de différences. Mais on s'est séparer 20 ans plus tard, parce qu'il voulait des enfants et que je n'étais pas capable d'en faire. Dit-elle d'un ton triste.

_ C'est vraiment triste. Dis-je en baissant la tête.

Je me sent incroyablement coupable de lui avoir rappeler toute ces souvenirs dramatique.

_ Enfin bon, dépêche toi de tout ranger, tu dois déménager et n'oublie pas ton rendez-vous chez le psychologue.

J'acquiesce d'un mouvement de tête.
Aujourd'hui est un grand jour, je vais enfin emménager chez moi.
Je m'en veux un peu de laisser ma grand mère seule, mais elle aura désormais une infirmière à domicile et elle veut à tout prit que je commence ma vie.

Une fois tout mes cartons ranger, je les places à l'arrière de mon véhicule avant d'aller embrasser une dernière fois ma grand mère.

_ Porte toi bien ma fille. Me dit-elle.

_ Je reviens cette après-midi te voir je te rappelle. Dis-je en rigolant.

_ Quoi ? Déjà ? Mais quand vas-tu enfin commencer à vivre ?

Je meurs d'envie de lui poser une question qui tourne en rond dans ma tête.

_ Dis moi, tu n'aurai pas aimer le retrouver ton Alfonso ? Je demande.

Elle me regarde un long moment sans cligner des yeux, c'est comme si elle avoir cesser de respirer, de vivre.

_ Pour te répondre honnêtement, j'aurais bien aimer savoir ce qu'il est devenu aujourd'hui, si il lui arrive de penser à moi et si il s'est remariée. Mais bon, tout ça appartient au passer, maintenant fil emménager chez toi. Me dit-elle en essayant de prendre une voix dite plus « gaie ».

Je lui fais un dernière câlin avant de montrer dans ma voiture et de lui faire coucou au loin, la tête pleine de résolution.
Je vais découvrir où vit cet Alfonso !

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant