A prickly rose.

Chapitre 19 : Souvenir.

                                  🌹.

Pablo m'emmène dans une chambre beaucoup plus décoré que celle de Kyle et Ashley.
Elle me fait énormément penser à notre première chambre d'hôtel à Las Vegas.

Il dépose nos bagages sur le lit et commence à ranger ses affaires, sans poser le moindre regarde sur ma personne.
Je m'assieds sur ce grand lit en le regardant faire.
Il est bientôt l'heure de chamber mes bandages et je sais que je suis incapable de le faire seule. Mes pieds me dirigèrent vers une baie vitrée qui donnais sur un grand balcon donnant sur un jardin parfaitement bien décoré.

Je me retourne et remarque que Pablo n'est plus dans cette chambre. Un soupire d'exaspération quitte mes lèvres tandis que je rejoins le lit.
Quelque minute plus tard, la porte s'ouvre sur Pablo avec une trousse de secours à la main accompagnée d'autre chose que je ne pourrais pas décrire. Il tient dans sa main gauche une sorte d'objet métallique argentée, tout en contenant de d'avancer vers moi. C'est quoi cet objet ? Une nouvelle arme de torture ?

Il se rapprocha de moi et s'assît juste à côté de moi sur ce grand lit. Il prit mon bras en mains et commença à défaire le bandage qui cachait ma blessure. Une grimace se dessina sur mon visage en apercevant cette blessure horrible. 

_ Ne bouge pas. M'ordonna Pablo de sa plus douce voix.

Ironie. 

Il prit un morceau de coton qu'il imbiba d'alcool avant de tapoter sauvagement sur ma blessure. Je ne pouvais m'empêcher de bouger et de crier. Il fait exprès de me faire mal.

Ses yeux dans les miens, il appuie une dernière fois sur ma blessure, provoquant un énorme cris qui sortit tout droit du fond de ma gorge.
Un sourire diabolique sa dessina sur ses lèvres tenant un cure-dent.

Il me fit un autre bandage en « douceurs », avant de planter son regard dans le miens. Je vois alors sa main de déplacer vers la moche arrière de son jeans.

_ Tiens, je veux que tu l'ai tout le temps sur toi. Me dit-il en me rendant une petite boîte blanche.
Je la prend avec méfiance et l'ouvre en docteur en laissant apercevoir une petit bracelet argentée, il est juste magnifique, ce qui m'étonne largement venant de Pablo.

Je relève la tête afin d'interroger celui-ci, mais il n'est pas dans la pièce avec moi. Il a disparu tel un vampire qui part chasser sa proie.
Je prend tout de même le temps de placer l'objet à mon poignet, il est si beau. 
Je ne sais pas quelle heure il est exactement, mais la nuit est tomber depuis un long moment.

Je prend un pyjama dans ma valise avant de me diriger vers la salle de bain très luxueuse. Je ne m'habitue toujours pas à tout ce luxe, s'en est beaucoup trop pour moi. Au départ, une salle de bain sert avant tout à ce laver afin d'être propre, à quoi bon avec une douche tactile et des murs en marbre ?
Je me déshabille lentement pour ne pas abîmer mon bandage à la cuisse.

Bon bandage à la cuisse ! Il l'a oublié.

Il est hors de question que je le lui dise, il prendrait un énorme plaisir à me faire souffrir.
Je glisse mon corps à l'intérieur de la splendide douche à l'italienne.
L'eau chaude détendit tout les muscles de mon corps, un soupire de soulagement quitta les lèvres.

Une fois terminer, je quitte la salle de bain avant d'observer avec attention la chambre. Aucun signe de Pablo. Je suppose qu'il ne dormira pas ici ce soir.

Cette idée me soulage qu'à moitié.
Je glisse sous les draps blanc de ce grand lit en essayant de trouver le sommeil.

Après deux bonnes heures passer à essayer de dormir, en vain, je décide de quitter ma chambre, me rendent à l'étage inférieur.

Arriver dans ce salon que je ne connais que très peu, j'aperçois l'ombre d'un homme qui semble s'être endormis sur ce canapé aussi long que le temps que je vais passer à me faire maltraiter par l'imbecile au yeux vert.

Mon corps rempli de curiosité, je m'approche lentement de ce canapé, comme si la mort m'y attendait, et découvre finalement un Pablo complètement endormi.

Ses traits sont apaisés tel un petit ange, quelle irréalité.
Je m'assieds sur la petite table en bois vernis, juste en face de lui, et le regarde sans véritablement savoir pourquoi.
Je repense à tout ce qui s'est passer entre lui et moi.

J'ai cru en un homme qui n'existe pas.
Je tombe amoureuse...
Non !
Je m'attache à un homme qui n'existe pas.

Mais, où est-ce que tout cela va me mener ? Combien de fois mon cœur va t'il être briser ?
Combien de temps va-t-on continuer à me faire souffrir ?

Je baisse la tête, laissant quelque larmes s'échapper face au souvenir ancien qui surgisse comme une vague puissante dans mon esprit.

Je sens quelque chose de doux sur ma joue, qui est à présent devenu sèche.
Je relève la tête et mon regard tombe directement dans du vert. Dans celui de Pablo.
Son regard est comme à son habitude, intense et pleine de sincérité.

Ou... serait-ce plutôt de la pitié ?

_ Qu'est-ce que tu fais ? Lui demandais-je en retirant sa mains qui caressait ma joue.

_ Je pourrais te poser la même question. Me répond celui-ci de sa voix fatigué.

Je ne lui répond pas et le regard tout simplement, je me laisse noyer dans son regard. Car oui, il sera probablement la cause de ma mort.
Son regard descend vers mon poignet, et un léger sourire se dessine sur ses lèvres.