A prickly rose.

Chapitre 71 : Avant tout.

🌹.

Alors que j'essaye de me concentrer sur autre chose que la main de Pablo poser sur ma cuisse, mon téléphone me sort subitement de mes pensée.

C'est un appel de ma grand-mère, et encore une fois, c'est extrêmement rare de recevoir un appel d'elle, à moins que quelque chose de grave ne ce soit passer.
Je décroche immédiatement, en priant pour qu'elle ne m'annonce pas une mauvaise nouvelle.

_ « Allô ? Que ce passe t'il grand-mère ? » je demande à la hâte.

_ « Ma fille, pardonne-moi. S'il te plaît », elle pleure à l'autre bout du fils.

_ « Grand-mère dis moi ce qui se passe, tu me fais peur » je crie presque.

_ « Peux-tu passer maintenant à la maison ? Il y a des choses à toi ici » des choses qui m'appartiennent chez elle ?

_ « Oui, j'arrive tout de suite ».

Je raccroche ensuite. Il semblerait que mes plans pour ce soir tombent à l'eau, mais nous aurons l'occasion de nous rattraper et l'état de ma grand-mère m'inquiète trop pour ne pas aller la rejoindre.

_ Nous devons passer chez ma grand-mère, j'indique à Pablo.

Il acquiesce d'un mouvement de tête. Nous passerons chez elle une fois les embouteillages terminer, bien évidemment.
Ce n'est pas pour autant que Pablo retire sa main de ma cuisse, mais cependant il n'occupe plus mes pensées.
Qu'est-ce qui arrive à ma grand-mère ?

                                 ***

Nous arrivons finalement plus vite que prévue chez elle. Je n'attend pas que Pablo éteigne le moteur du véhicule pour le quitter et entrer précipitamment dans cette maison.

Je découvre ma grand-mère assise dans son fauteuil qui parait être aussi âgée qu'elle.
Lorsqu'elle m'aperçoit, elle fond directement en larmes.
Je cours vers elle pour la prendre dans mes bras. J'aimerais bien savoir ce qui l'a met dans cet état. Elle est une femme forte, elle fait partie de celle qui je pleure jamais, et qui ont pourtant tant de chose sur le cœur.

_ Que ce passe-t-il ? Je lui demande en me redressant.

_ J-je, commence t'elle en reniflant, lorsque tu es apparu dans ma vie, j'ai fais quelque recherche sur toi, sur ton passée. Je ne veux pas que tu t'énerve. Tu avais perdu la mémoire, t-tu ne te souvenais plus de qui tu étais, et j'avais besoin de connaître ton identité.

Même si que sa confession me choque légèrement, je pense que tout être humain aurait fait la même chose. Elle a juste vérifié que je n'étais pas quelqu'un qui s'était enfui d'un hôpital psychiatrique ou encore de prison.
Je l'a comprend complètement. 

Mais bizarrement, j'ai l'impression que la suite va moins me plaire.

_ Un enquêteur dont j'avais demandée de l'aide il y a maintenant plus de deux ans est venu à la maison aujourd'hui, et il a apporté ceci, elle me dit en m'indiquant dun mouvement de tête un carton qui est situer au milieu de la pièce.

Je sens mon coeur battre rapidement dans ma poitrine, et j'ai l'impression que ma tête commence à tourner, ou sinon ce sont juste les images du passé qui rejugeassent.
Je ne lâche pas le cartons des yeux, de peur que les fantômes de mon passer surgissent.

_ Je vais te laisser quelque seconde, dit ma grand-mère avant de quitter le salon.

Je l'aurais certainement dit de rester, quelle n'a pas besoin de fuir, que les monstres qui sont dans ce cartons ne vont pas l'attaquer elle, mais plutôt moi.
Malheureusement je suis incapable de parler, et incapable de lâcher ce carton des yeux.

_ Anna... j'entends soudainement la voix de Pablo.
Il est là, il ne m'a pas laissé.

Je détache mes yeux de ce carton afin de plonger dans son regard qui se fait inquiet.

_ Si tu ne veux pas r-

_ Non, je le coupe, j...je veux voir ce que contient ce carton, dis-je en m'approchant de celui-ci. 

Je retire la bande de scotch qui maintenait la carton fermer, et celui-ci s'ouvre légèrement.
Je l'ouvre complètement. Je reçois une violente gifle en découvrant son contenu.
Je ne suis plus sûr de vouloir regarder ce que contient ce carton, mais pourtant, une partie de moi ne sera pas délivrée tant que je n'aurai pas regarder tout ces objets.

J'ai essayer de me délivrer de tout ces souvenirs. J'ai essayer de tous les oublié.
J'ai lutter, je vous jure que j'ai lutter, que je me suis battu, mais j'ai perdu chacune de mes batailles.
J'aurais au moins trouver Pablo. C'était pour me délivrer de mes souvenirs que je suis aller dans ce casino. Beaucoup de personnes pourraient me traiter de pute pour ce que j'ai fais ce soir là, dans ce casino, mais je voulais juste être libéré, rien d'autre.

Alors, je prend le premier cahier qui tombe sous ma mains, parmi tout ces vêtements et photos que contient ce carton.
Je me rappel de lui, c'est dans ce cahier que je notais tout ce que je ressentais, chaque jour, dès que je le pouvais.

C'est les mains tremblantes que j'ouvre ce cahier, je parcours les premieres lignes.