Chapitre 57 : Souvenir.

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Je dois avouer que j'ai un peu peur lorsque je pénètre à l'intérieur de la voiture de Pablo.
Je ne suis pas très forte en ce qui concerne les marques de voiture, mais je suis prête à parier que cette voiture vaut une fortune.
Alors, c'est à peine si j'ose poser mes fesses convenablement sur ce fauteuil en cuir, d'une couleur beige.

Je met le contact, et j'ai un cris de surprise lorsque la voiture ronronne sous mes pieds.
Cette voiture est une vrai lionne.

Enfin bon, je fini par démarrer cette voiture, qui au final, est assez confortable à conduire.
Je prévois d'aller au supermarché avant de passer chez ma grand-mère, histoire de ne pas arriver les mains vide quoi.

J'accélère légèrement, afin de constater les réelles capacités de cette voiture, elle est super.
Mais je dois avouer que je change d'avis lorsque je tente de freiner arriver au rond-point.

La voiture ne semble pas possédée de freins. Ou sinon, c'est moi qui mis prend pas.
Mais j'ai beau appuyer sur la pédale de feins, rien ne se passe, j'ai même l'impression que la voiture accélère.
Pour l'instant, je suis dans une ligne droite et aucune voiture semble être devant moi, mais qu'est-ce que je vais faire lorsque ça ne sera plus le cas ?

Comme si j'étais une professionnelle de la conduite, j'arrive à attraper mon téléphone sans lâcher le volant, puis appelle immédiatement la seule personne qui saura vraiment m'aider : Pablo.

_ Allô ? C'est quoi ce bruit ? Bordel Anna, ne me dis pas que tu m'appelle en conduisant !

_ C'est une urgence, je n'arrive pas à freiner le véhicule, je cris presque, affoler.

_ Comment ça tu n'arrive pas à freiner ? Cris également la voix affolée de Pablo.

_ J'appuie sur la pédale de freins, mais rien ne se passe ! Pablo, j'ai peur.

_ Ok, garde ton calme. Qu'est-ce que tu vois devant toi ? Il me demande en essayant d'adopter une voix plus calme.

_ Je suis sur une ligne droite, il n'y a pas de voiture pour l'instant, mais je vais bientôt arriver au supermarché du centre ville.

_ Ne passe pas par cette route, prend la direction de la mer, il me dit d'une voix très mal assurée cette fois-ci, c'est le seule endroit où tu pourras t'en sortir.

Il veut que j'arrête la voiture dans l'eau ?

_ Mais avant ça, tu dois faire descendre toutes les vitres, pour que tu puisse sortir de la voiture lorsqu'elle sera immergée dans l'eau.

Je suis incapable de répond, la gorge serrer tout à coup, et bon Dieu, qu'est-ce que j'ai peur.

_ Anna ? Tu m'entend ? S'affole Pablo.

_ Oui, oui je t'entend. Je me dirige vers l'océan, j'ai déjà fais descendre les quatre vitres.

_ D'accord, tout va bien se passer. Je suis avec toi, et surtout pour rien au monde tu raccroche ce putain de téléphone, c'est clair ?

Sa voix devient tout de suite très autoritaire, il a également peur.

_D'accord, je réussi à prononcé.

Alors, comme il m'a dit de faire, à la prochaine intersection je prend la direction de la seule plage qui se trouve dans les environs, et une fois la mer arrivée à ma vue, je m'assure qu'il n'y ai personne sur cette plage qui pourrais être blessée.
La plage est aussi déserte que le Sahara, et en même temps je doute qui y ai des personnes qui aillent à la plage un mardi matin.

Je fonce donc vers l'eau bleu de la mer, tout en priant pour que je m'en sorte inerte.
Le choc fut plus puissant que ce que j'avais prévu. Je cogne ma tête violemment contre le volant de la voiture, tandis que l'eau pénètre à l'intérieur. Je suis rapidement entourée d'eau jusqu'au menton, qui ne cesse de monter. Si je ne quitte pas rapidement le véhicule, je
risque de ne plus être capable d'en sortir.

Tandis que j'essaie de détacher ma ceinture, je suis soudainement paralysé par plusieurs images qui défilent devant mes yeux.
Ce sont comme des flashback, où il y a Pablo qui m'embrasse, mes discutions avec lui, nos disputes... tout apparaît.

Le premier jour où je l'ai rencontrée, « voulez-vous un verre ? » m'avait-il proposée.
A cet instant, je voulais juste désobéir aux lois que je m'étais moi même créer. Je voulais passer outre ce que mes parents m'avait appris avant de mourir. Je voulais découvrir, visiter un autre monde. Un monde qui serait plus dangereux, interdit.
Et nous pouvons dire que j'ai été servis avec Pablo. Je me souviens de tout nos ébat sexuel, de toutes les positions que nous avons fait, les endroits, les petits mots qu'il me disait dans mon oreille de sa voix rauque, extrêmement sensuelle.

Mais je me souviens également de la souffrance que j'ai ressenti avec cet homme, au début de notre relation.

Je sens tout à coup mon corps divaguer, je n'ai plus aucune forces pour lutter. Je sens l'eau remplir mes poumons, incapable de l'en empêcher.
Et je sens mon corps partir loin, très loin.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant