Chapitre 32 : Pour toi.

947 30 2
                                    



                                      🌹.


Après environ deux heures de route sur cet engin qui cris la mort, j'arrive enfin à proximité de cet entrepôt abandonner.
L'herbe est aussi sécher que les arbres qui sont autours de moi.
Je place la moto hors de la route, derrière plusieurs arbres et entreprend de continuer le reste du chemin à pied.
Dans mon dos, je repositionne mon arme et vérifie que le mini détonateur que ma donner Daniel est bien dans ma poche.

J'ai une petite pensée pour celui-ci lorsque j'aperçois enfin cet entrepôt fait de métal.
Il a eu beaucoup de chance d'avoir reçu uniquement mon point en peine gueule, car si c'était un de mes hommes, il serait déjà enterrer six pieds sous terres avec un petit trou au milieu de son gros front.

Je marche lentement et prudemment, le bruit des feuilles mortes craquent sous mes pieds, que je les maudissent lorsqu'une lumière extérieur s'allume, laissant apercevoir cet imbécile de Castor, les bras croiser, un sourire vainqueur coltiner au visage. Il frappe de mains en s'avançant vers moi.

_ Miren quién es, el altísimo Pablo, el líder de Colombia que se enamoró de una mujer. (Regardez qui voilà, le très grand Pablo, le chef de la Colombie qui est tomber pour une femme.) Dit-il d'un sourire arrogant.

Je me vois déjà lui planter mon précieux opinel dans ses deux yeux avant de lui couper chacune de ses oreilles à ce cabrón.

_ Elle est où ? Dis-je à travers mes dents serrée.

Il me regarde quelque seconde, faisant mine de ne pas comprendre ce que je lui dis.
Oh que oui, je lui crèverais les yeux à ce hijo de puta.

_ Oh, tu parle de la petite Anna ? Tu veux savoir où est-ce qu'elle est ? C'est ça ?

Un sourire mesquin se dessine sur ses lèvres lorsque plusieurs hommes habillés de noir sortent derrière des arbres, ils sont tous armés, j'en compte environ douze.

_ Alors mon petit Pablo, aurais-tu quelque chose à dire ?

Je le regarde, je sais que toute ma haine peut se faire ressentir à travers mes yeux, et ça semble le faire sourire.

_ Pero vamos, no me mires así, no estás asustando a nadie mi gatita. (Mais voyons, ne me regarde pas ainsi, tu ne fais peur à personne mon chaton.)

Et cette fois-ci, se sont mes lèvres qui se dessinent en un sourire, car voyez-vous, ce vieille homme situer en face de moi ne me connais pas. Il connaît certes mon primo ainsi que mes tios, mais pas moi.

_ Et dis moi le Castor, que compte tu faire, car vois-tu, j'aimerais un peu m'amuser. Dis-je toujours en souriant.

Celui-ci me regarde d'un regard plein de défit. Oh, il ose me défier en plus de ça  ?

Un de ses hommes s'approche dangereusement de moi, un couteau en main. Dans un élan assez rapide, il tente de me planter au niveau de la cuisse, c'est qu'il est un débutant celui là.
Je bloque son bras que je fais pivoter derrière son dos, un léger bruit se fait entendre, signe que je viens de lui casser le bras. Son cris déchire la nuit.
Je lance un petit regard amusée au Castor qui semble être surpris.
À nouveau, un sourire se dessine sur ses lèvres lorsque tout ses hommes se dirigent vers moi d'un cris de rage.

J'aurais bien aimé jouer avec eux, mais Anna m'attend et c'est elle qui compte ce soir.
D'un geste rapide et contrôler. Je sors mon arme. Vise un homme au niveau de la tête. Tire. Me tourne. Vise un autre homme. Tire...
Au sol, ces hommes forment une parfaite petite fleur, eux les pétales et moi au centre.

Je dérive mon regard dans celui du Castor, un sourire se dessine sur ses lèvres tandis que la surprise est lisible à travers ses yeux.

_ Tu es exactement comme ton père. Tu peut tuer sans ressentir le moindre sentiment, tu es le fils du diable.

Un sourire arrogant se dessine encore une fois sur mon visage tandis que je fais claquer ma langue.

_ Tu semble bien connaître mon père, mais peu me connaître. C'est pour ça que tu es aller jusqu'en Colombie ? C'était pour me découvrir ? Eh bien, surprise perro sucio. (sale chien).

_ Il n'y a qu'un seul chien ici, et il est entrain d'aboyer pour sa chienne. D'ailleurs, elle n'arrête pas de pleurer depuis que je l'ai kidnapper, quieres abrazarla? ( tu veux la câliner ?)

_ Chúpame el culo, ¿dónde está ella?

Je pointe pour la première fois mon arme vers lui, il ne semble pas être surpris ni même ressentir la peur.
Il s'avance davantage vers moi, et une fois que son visage est à proximité du mien, il souffle sur mon visage. Une odeur de cigarette me monte à la tête tandis que ma vision est bloquer sur ses dents noir.

_ Ça ne sert à rien de pointer ton fling sur moi, je sais que tu ne tirera pas, car je suis la vengeance de ton chère et tendre primo.

Il recule, toujours avec ce sourire mesquin sur son visage, qu'est-ce que j'aurais aimer lui arracher ce sourire, mais je laisse cette opportunité à Daniel. D'autant plus que la mission de ce soir est de récupérer Anna, pas de tuer ce cabrón. Chaque chose en son temps.

Il me regarde de haut en bas avant de se diriger vers une voiture au vitre teinté.
Il est hors de question que je le laisse partir comme cela, sans rien faire.
Je recharge mon arme, le son semble l'avoir interpeller car il s'est retourner vers moi.
Je vise son pieds et tire dans une belle mélodie de torture.

Il tombe au sol cet acteur en tenant son pieds avant de placer son regard dans le mien.
Que j'ai envie de lui crever les yeux, pour toute les fois où il a dû poser son regard vicieux sur Anna.

_ MAIS TU ES COMPLÈTEMENT MALADE !

Moi ? Malade ?
Je me rapproche davantage de lui, puis m'accroupis afin d'être à son niveau.

_ Tu pense sérieusement que je ne peux pas te tuer ? Je te met au défis de toucher ne serait-ce qu'une nouvel fois à ce qui m'appartient, et je te trouverais un vol en direction de l'enfer où tu pourras trouver mon père, vue que tu semble faire une fixation sur lui.

Je me relève, ouvre la porte côté conducteur pour lui en bon homme que je suis avant de me diriger vers ce maudit entrepôt.
Ce bâtiment est composée de deux étages que je connais plus que bien. Je regarde mon téléphone afin de trouver la localisation exacte d'Anna, et comme je l'imaginais, elle est dans l'ancienne chambre froide.

Je cours vers cette pièce tandis qu'a l'extérieur, je peux entendre les rugissements d'un moteur de voiture. Ce bastardo ses déjà barrer.
J'arrive rapidement devant la porte métallique de la chambre froide dont je tourne rapidement la poignée sous des cris métallique.

_ Anna ?

J'entends un petit gémissement et au fond de cette pièce, le petit corps d'Anna est faiblement couché au sol, son regard boueux me regarde tandis qu'une petite larme s'échappe de son œil.
Elle se tient fermement le ventre en essayant de se relever, mais son corps semble être beaucoup trop faible, car mi Bella s'effondre au sol.

Et voici la seule chose au monde qui réussira à me faire mal,
Porque eres mi debilidad mi corazón,
Et je ne peux pas supporter de te voir souffrir.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant