A prickly rose.

Chapitre 16 : Fausses idées.

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Tandis que le médecin était entrain de soigner Anna de sa blessure qui n'était d'après lui pas mortel, dans la salle de réunion constituée d'une longue table encerclée de chaises et d'un tableau, je transmet à mes hommes quelque ordres.

_ Comme vous le savez tous, le Castor a décidé de s'en prendre à nous, et en faisant ça il s'en ai également prit à ma famille. Nous allons tous nous rediriger vers la maison familiale, préparez vous.

Jayden, mon prima (cousin) me regardait attentivement, et je devine tout de suite à quoi il pense.

Le cartel va se recomposé.

Je monte les marches de l'escalier deux par deux et arrive rapidement dans la chambre d'Anna.
Je l'avais kidnappé dans le seul et unique but, de faire d'elle mon « objet sexuel », et maintenant je l'ai entraîné dans toute cette affaire.
Je pourrais la laisser crevé entre les mains du Castor, mais ce hijo de puta (fils de pute) serait bien trop content, alors j'ai décidé de l'emmener avec moi.

Je retrouve cette dernière assise sur son lit, la cuisse et le bras bandés.
Elle tourne sa tête vers moi et son regard trouve le mien. Je peux lire de la haine dans ses yeux, et elle a de quoi m'en vouloir, je le reconnais.

_ Tu en as mis du temps pour venir. Me lance cette dernière la voix tremblant de colère.

_ Je suis désolé.

Je prononce ces trois mots avec sincérité. Je m'excuse très rarement voir jamais, et je suis vraiment désolé... pour elle.

Elle me regarde, ne comprenant pas pourquoi je m'excuse.

_ Nous allons changer de villa demain, tu te sens capable de bouger ?

Elle me regarde encore quelque seconde avant de me répondre.

_ Et si tu me laissais partir ? Quitte ma vie !

Je crois bien que c'est la première fois qu'elle me demande de la laisser partir, et cela me fait un peu rire.
Même si je n'ai pas de raison valable de la garder avec moi, mais maintenant qu'elle sait beaucoup de chose sur moi, il est hors de question qu'elle s'éloigne de moi.

Je rigole encore un moment avant de poser mon regard sur elle, et j'ai pu enfin lire de la crainte dans ses yeux lorsque j'ai braqué mon arme vers elle.

_ Tu partiras uniquement lorsque tu seras morte. Est-ce que tu veux mourir mi bella ?

Elle me regarde l'air effrayer, elle ne s'attendait sûrement pas à ce que je fasse un geste tel que celui-ci, mais elle ne me connais pas.
Personne ne me connaît.

Je repense à lorsqu'elle m'avait comparé à Massimo, j'en ricane encore.

_ Massimo avait-il pointé une arme sur la niña prête à la tuer ?

Je rigole encore quelque seconde tant cette scène me fait rire.
Anna ne semble pas être du même avis que moi, quelques larmes coulent le long de ses joues.

_ Pendant tout ce temps où je croyais qu'au fond de toi tu étais quelqu'un de bien. Je regrette tellement cette soirée a Las Vegas, je te déteste !

Je ricane encore plus fort, elle devrait songer à devenir humoriste.

_ Ne me dis pas que tu pensais vraiment que j'étais une gentille personne ? Ça ne fait même pas un mois que nous nous connaissons. Et un conseille, n'oublie surtout pas qui tu es, c'est à dire ma pute ! Rien de plus, rien de moins.

Elle baisse la tête en continuant à pleurer. Je range finalement mon arme en l'ordonnant de prendre les vêtements que lui avait prêter Amanda.

Elle renifle pour la centième fois en sortant de son lit. D'après ce que je peux voir, elle ne souffre pas tant que ça.

Je retrouve Jayden à la sortie de la chambre.
Celui-ci me dévisage d'un air ahuri.

_ Attend, je ne comprend plus rien là. Pourquoi tu avais peur pour cette fille si c'est pour la traiter comme une merde ?

Je rigole face à son propos. Peur pour cette fille ? Moi ?

_ Détrompe toi prima, je n'avais pas peur pour elle mais plutôt pour ma crédibilité face au Castor, c'est tout.

_ No puedo creerte, tu- (Je ne peux pas te croire, tu).

Je coupe mon cousin d'un regard noir qu'il a bien comprit. Je ne veux absolument pas écouter ses serments, je m'en passerais bien, d'autant plus que nous avons des choses plus importantes à gérer.