A prickly rose.

Chapitre 38 : Ça ne date pas d'hier.

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« Parce que je t'ai perdu hier, je ne te perdrais pas aujourd'hui. »

Nous nous sommes tous assis sur le canapé du salon, comme si nous n'avions rien de plus important à faire.
Personne ne parle, nous sommes tous dans nos penser, observer par Elena qui nous porte un regard déçu.

_ Alors, vous avez vue Anna après la France ?

Je ne répond pas, je ne peux pas répondre. Je me sens incroyablement coupable de sa tristesse.

Voyant que personne ne parle, elle croise ses bras sur sa poitrine.

_ Je pourrais savoir comment tout ça a commencer ?

Je soupire bruyamment.

_ Je l'ai kidnappé.

Silence radio.
Personne n'ose parler, ou même répondre.
Elena est à peine plus âgé que nous, et pourtant elle est un peu comme la « maman » dans notre groupe, c'est celle qui prend toujours les bonnes décisions, alors on l'écoute toujours.

Elle soupire en passant ses mains sur son visage.

_ J'aurais dû m'en douter que ça allait arriver, que tu n'aurais pas pu la laisser comme ça, mais au point de la kidnappé ?

Ma faiblesse a été mise à nue, alors à quoi bon continuer de nier ?

_ Quand nous avons quitter la France, j'ai demander à des hommes de la surveiller, jusqu'ici. Et quand j'ai appris qu'elle était venu en Amérique, je n'ai pas pu résister à l'envie de la revoir. Elle était dans un casino, je suis aller également, je l'ai vue, nous avons profité. Je me suis dis que peut-être que le fait de la revoir une dernière fois aurait atténuer mon manque, mais ça n'a fait que l'amplifier, alors je l'ai enlever afin de la garder pour moi.

Tout les regards se sont poser sur moi, ils étaient sûrement pas près à ce que je me livre à eux, et moi non plus à vrai dire.

_ Le problème est qu'Anna ne se rappelle plus de nous, ses souvenirs dans cet hôpital sont vagues.

Un sourire triste se dessine sur mes lèvres.
Je me rappel de cet hôpital, la fois où nous l'avons vue pour la première fois, hormis Jayden qui était en mission en Pologne.
Elle était venu me voir pour me demander l'heure, alors qu'elle était pas encore remise de son anesthésie.
Elle n'était pas surveillée par les infirmières, alors je l'ai reconduite à sa chambre. Elle m'avait demander de rester avec elle en me tenant la main, alors je lui ai dis que j'allais rester que vingts minutes. Et au final je suis rester un peu plus de trois heures à lui parler de tout et de rien.
Les autres jours qui sont passer étaient pareil. Je me sentais bien à ses côtés, parler à une inconnu qui était la plus part du temps à peine consciente.
Au bout de cinq jours, je connaissais sa vie par cœur, comme si je l'avais vécu, comme si je l'a connaissait depuis toujours.
Elena et Daniel aussi lui ont parler, sa bonne humeur nous enchantait.
Nous ne sommes pas venu la voir pendant quatre jours, et le cinquième jour elle n'était plus à l'hôpital.

Alors, j'ai fais un portrait d'elle était j'ai ordonner à mes hommes de la retrouver.
Une fois le travail fait, que je l'ai retrouver, je l'a surveillais de loin.

Le lundi matin elle allait à la boulangerie acheter un pain au chocolat avec un croissant avant d'aller à l'université. Elle finissait généralement autour des seize heures, puis rentrait directement chez elle, un petit deux pièces à Paris qui coûtait assez chère pour le peu de d'argent qu'elle avait, alors je payais la moitié pour elle et j'ai demander au propriétaire de lui faire croire que le loyer avait baisser.

Le mardi et le mercredi était pareil.
Le jeudi matin elle travaillait dans un centre commercial, c'était elle la caissière.
Je lui ai acheté plusieurs choses que je n'ai jamais utilisé, juste pour entendre sa voix, pour lui parler.
Le vendredi était pareil et le week-end elle bossait dans ce centre commercial et travaillait ses cours chez elle.
Elle n'avait pas beaucoup d'amis et aimait bien se promener dans les rue de Paris le soir.
Je ne l'ai jamais laisser seule, mis à part la fois où j'ai du rentrer au Mexique a cause du décès de mon père, et lorsque je suis retourné en France, mes hommes avaient perdu sa trace, jusqu'au moment où elle a posé ses pieds en Amérique.

_ Le sujet principal est que nous devons la retrouver. Dit Daniel qui me retire de ma trans.

C'est vrai, je dois absolument la retrouver. Je veux tout lui raconter, dans les détailles.
Même si je la tenait un m'en éloigner de moi, là seule chose que je veux est qu'elle reste auprès de moi, pour toujours.

Mais comment ? Comment je vais faire pour la retrouver si je ne sais même pas où elle est ?
Bordel de merde, je ne me suis jamais senti aussi inutile de toute ma vie.

_ Pablo. M'interpelle Jayden.

Je lève ma tête vers lui afin de fixer mon regard dans les siens qui se fait inquiet.
Ne t'inquiète pas mi primo, je vais bien, je vais très bien.

_ Tu as la lettre qu'elle avait laisser ?

Je l'a lui tend.
Il l'a place sur la petite table qui est en face de nous, celle à laquelle j'ai fais gémir Anna une nuit.
Ils lisent la lettre, Elena se lève et revient quelque seconde plus tard avec des feutres de différentes couleurs.
Elle prend la lettre entre ses mains et souligne certaine chose.

_ Anna est une fille intelligente, elle a laisser quelque indice pour que nous puissions la retrouver.

Oh bordel, gracias mi bella.