Chapitre 52 : Alerte rouge.

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🌹.

Analia_

Pour une fois, ce n'est pas ma grand mère qui me réveil, mais les douces caresses du soleil contre mon visage.
Je me sens complètement revigorée, comme si j'avais dormi pendant plus d'une semaine.

Je m'assieds légèrement sur mon lit, en contemplant le cadre qui m'entoure.
Les souvenirs de la veille me viennent enfin en mémoires.
Une silhouette attire mon attention. Sur une canapé en cuire vert, Pablo -si c'est bien ça son nom -s'est visiblement assoupi hier soir.

Comment ça assoupi ? Dans ma chambre ? Qu'est-ce qu'il fait là ?

Je quitte mon lit sur la pointe des pieds, et guider par je ne sais quel instinct, m'approche de lui à pas de loup.
Une fois arriver à son niveau, je m'accroupis légèrement afin de mieux voir son visage.
Ses traits sont particulièrement détendu, je pourrais presque le comparer à un ange.
Il a un visage angélique quand il dort.

Soudain, ses yeux s'ouvrent lentement. Il pose directement son regard sur moi -ce qui est logique vue la proximité de nos visages.
Je ne sais pas pourquoi mon visage est si proche du sien, mais contrairement à ce que je pourrais ressentir si c'était quelqu'un d'autre, je ne suis pas gêné, bien au contraire. C'est une sensation nouvelle, c'est comme si j'étais habitué à lui, comme si on avait aucun secret l'un pour l'autre.

Il me regarde, ses yeux vert à demi ouvert contemple chaque partie de mon visage, comme s'il avait peur de l'oublier, comme s'il voulait imprimer mon visage dans son cerveau à jamais.
Comme s'il voulait pas m'oublier, et à cette idée, mon ventre se tord.

Une caresse chaude me sort de mes pensées. Pablo me caresse la joue avec son pousse tandis que toute sa main est posé sur ma joue.
Un frisson parcours mon corps, je serais presque tenté de fermer les yeux sous cette caresse, c'est doux.

Il encre son regard dans le mien, allant de mon œil droit à mon œil gauche, sa bouche est à demi ouverte.
La température de mon corps a soudainement augmenté, mon cœur s'est mit à accélérer et mes lèvres sont devenues sèches.
La tension est palpable, sensuel.

Nous sommes interrompu par le bruit de mon ventre, il a gargouillé -j'ai faim.
Tandis qu'un sourire étire les lèvres de Pablo, je baisse la tête, un peu honteuse.
Il l'a soulève avec son index, et à ce moment, j'ai cru que mon ventre allait exploser et que des papillons allait en sortir.

Son visage est si proche du mien que je sens sa respiration contre mes lèvres.
Ses yeux sont complètement ouvert et fixe à présent mes lèvres.

J'ai chaud, très chaud, trop chaud.

Mes sens sont en alerte. Si les personnages de vice-versa était dans ma tête, ils seraient tous entrain de courir, les bras en l'air, à cause de la sonnerie d'alerte rouge.

_ Ça te dis que je te prépare quelque chose à manger ? Il me demande, la voix grave.

Je suis censé répondre ? Aucun son de sort de ma bouche, j'ai l'impression d'être devenu complètement muette.

_ Alors ? Il me demande une nouvelle fois, un sourire sur le coin des lèvres.

Surtout, ne pas s'évanouir Analia !
Il est vrai que je n'ai jamais été en contact avec un homme, je suis une débutante.
Ou du moins, j'en ai pas le souvenir.

_ J-je veux bien. Je murmure après plusieurs secondes écoulés.

Un sourire étiré complètement ses lèvres. Il me regarde dans les yeux, un sourcils à demi levé.
Je suis complètement hypnotisé par ses yeux, son regard, et purée, ses lèvres.

_ Anna ? Il me dit, son regard encré dans le mien tandis que son sourire se fait encore plus grand.

Zut. Je suis accroupie juste devant lui, il attend que je me lève pour aller cuisiner.
Le rouge me monte au joue tandis que je me lève et qu'un petit ricanement se fait entendre alors qu'il quitte la chambre.

En plus, il se moque de moi ?

Je profite du fait qu'il soit parti pour respirer profondément, la main sur le cœur.
Il faut que je calme mes pulsations cardiaques.  Il me faudrait un sac pour respirer là-dedans, mais la situation serait sûrement abusé.

Pourtant... j'aurais bien besoin de ce sac.

Ça fait à présent une bonne dizaine de minutes que je suis assise sur le rebord de mon lit, à fixer le fauteuil dans lequel était assis Pablo il y a quelque seconde.
Que se serait-il passé si mon ventre n'avait pas gargouillé ? Est-ce qu'on se serait embrassé ?

Je sens le rouge me monter au joue et mon cœur se remet à accélérer. Non, pas encore.

_ Anna ? J'entends Pablo crié d'en bas.

Bizarrement, le fait qu'il m'appelle Anna au lieu d'Analia ne me dérange pas. A l'entendre de sa bouche, c'est comme si on m'avait toujours appelé comme ça -ce qui dans un certain sens, est le cas.

Je quitte ma chambre, me rendant dans la cuisine. Et une fois arrivé dans celle-ci, je comprend pourquoi Pablo m'a appelé.

_ J'ai besoin de ton aide. Il me dit alors, d'une voix quasi suppliante, tandis que je retiens un rire dans ma gorge.

A prickly rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant