RENAISSANCE, TOME 1 ✔️
DÉLIVRANCE, TOME 1.5 ✔️
RÉSURRECTION, TOME 2 ✔️
BIENVEILLANCE, TOME 2.5 ✔️
RÉDEMPTION, TOME 3 ❌
CROISSANCE, TOME 3.5 ❌
Souvenez-vous bien de cette phrase: Une mère a toujours raison. Ou presque...
Il y a quelques jours, je s...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Point de vue de Roxanne Williams
La nuit était tombée depuis longtemps sur Volterra, mais le silence qui emplissait ma chambre ne m'apportait aucune paix. Assise sur le rebord de mon lit, je fixais un vieux cadre posé sur la commode. La photo à l'intérieur était légèrement usée, les couleurs un peu délavées, mais les souvenirs qu'elle évoquait restaient intacts.
C'était une image de ma famille et moi, prise peu avant mon départ en 2016. Nous souriions tous, insouciants, comme si l'avenir n'était qu'un champ ouvert de possibilités infinies. Pourtant, si j'avais su à quel point ma vie basculerait après cette photo, je me serais attardée plus longtemps sur chaque détail de ce moment.
Je pensai à ceux qui m'avaient élevée, à leur amour et leur patience, mais aussi à tout ce que je leur avais fait traverser. Depuis ce jour où j'étais devenue ce que je suis aujourd'hui, leur vie n'avait plus jamais été la même. Tant de larmes, de questions sans réponses, de nuits passées à prier pour un miracle... Je leur avais offert des montagnes russes d'émotions, et même si je leur étais reconnaissante pour leur résilience, une part de moi ne pouvait s'empêcher de ressentir de la culpabilité.
Mon esprit vagabonda ensuite vers Jennifer et Magalie, mes deux meilleures amies. Celles qui avaient toujours été là pour moi, depuis notre enfance. Leur rire résonnait encore dans ma mémoire, si vibrant, si réconfortant. Pourtant, leur absence était un poids que je portais chaque jour.
Elles étaient mortes ce soir-là, en deux milles seize, lorsque tout avait changé. L'attaque des nouveaux-nés, brutale et sanglante, les avait arrachées à ce monde. Moi aussi, j'aurais dû y rester. Mais la mort avait été remplacée par autre chose, par cette immortalité qui, parfois, semblait davantage une malédiction qu'un cadeau. Je leur avais survécu, mais à quel prix ? Leur perte était une cicatrice qui ne guérirait jamais.
Puis mes pensées revinrent à Alec. Mon Alec.
Malgré tout ce que j'avais vécu, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une immense gratitude d'être à ses côtés. Je passai en revue tout ce que je savais de lui, de son passé, des actions qu'il avait commises au fil des siècles. Je savais qu'il avait fait des choses terribles, mais chacune de ces actions portait la marque d'Aro, comme une ombre qui obscurcissait ses véritables intentions.
Il avait été manipulé, comme Jane, comme tous les autres membres du clan. Aro les avait utilisés pour son propre bénéfice, les façonnant en instruments de sa domination. Mais Alec restait Alec, et mon cœur refusait de le condamner pour les crimes qu'il avait commis sous influence. Je l'aimais, tout simplement, d'un amour sincère et entier, qui ne cherchait ni excuses ni justifications.
Une part de moi était soulagée qu'Aro ne puisse plus m'utiliser comme il avait utilisé tant d'autres. Il ne pouvait rien contre moi, et cela me donnait une force que peu dans ce clan pouvaient revendiquer.