CHAPITRE VIII: Quête

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"Reviens moi vite !"

***
Nul ne parlait, seulement des regards étaient échangé. Nous volions toujours. Le brun aux yeux gris semblait en pleine réflexion alors que la blonde et l'autre aux yeux rouge nous regardaient Sean et moi. Je soufflais et m'allongea sur le dos de Beor, désespérer par se manque de réaction. Quand tout à coup le dragonnier de Feu prit la parole:

"Dit moi, comment as tu fait pour devenir invisible ?

Je me redressais brusquement face à sa question inattendue, il ne veut pas que je lui donne les plans de la Citadelle aussi ! Je m'apprêtais à lui répondre amèrement mais la blonde me devança, ça devient une manie chez les gens:

-Franchement, Jeod tu crois vraiment qu'elle va te dire quoi que se soit. C'est une Ombre, tous ce qu'elle veut c'est notre tête au bout d'un pique.

J'étais surprise par le ton qu'elle employé et aussi par ses propos comment a t elle fait pour viser aussi juste, a une toute petite erreur près:

-Personnellement je préfère la pendaison. Lui dis je.

Et un regard noir, un !

-Aucun sens de l'humour, marmonais je.

-Anakora je ne vois pas vraiment de quoi il est question là, me dit Sean.

-Tu dois nous suivre ! Dit le dragonnier de Lumière.

-Je n'ai pas d'ordre à recevoir, ni de toi, ni de personne. Répliquais je.

-Je me contrefout de tes principes, dit il sèchement, tu nous accompagnes !

-Et pourquoi devrais je vous accompagnez ? Dis je malicieusement, je veux qu'il le dise.

-Parce que...parce que...

-Oui ?

-Nous avons besoin de toi, lâche t-il dans un soupir.

-Bien, je ne viendrais pas.

Beor se retourna, près à retourner chez nous, quand le sifflement d'une épée que l'on sort de son fourreau retentit. Nous nous retournions brusquement. Le brun avait dans sa main une longue épée à la lame blanche et au manche doré incrusté de pierre précieuses. Beor et Sally grognèrent.

-Nous avons parcourus plusieurs centaines d'atlas seulement dans le but de te retrouver, j'ai perdu six mois de ma vie à te chercher alors ce n'est pas pour qu'une fois que je t'ai sous la main te laisser partir, crois moi tu va venir, de gré ou de force. Dit la lampe torche.

Je fis matérialiser mes deux machettes dans mes mains, mes armes de prédilection. Lames noires, pommeaux verts, des écriture en Langue Noire gravé dessus raconte que ses deux lames ont été forgé par le feu du premier Gruppen. Un seul mot : dangereuses.

-Beau discourt, moi j'en ai un autre; j'ai passés dix années à m'entraîner dans n'importe quels domaines dans le seul but qu'un jour je puisse venger mon peuple de l'injustice que vous lui avez fait subir, de pouvoir vous tuez, toi et les gens de ton espèces.

-Tu sais désormais que nous avons été piégé, nous savons que la guerre n'est pas de votre faute.

-Mais est ce que sa fera revenir toutes les vies que vous nous avez prises ! Tous les massacres que vous avez organisé ! Le génocide que vous avez effectuez !

-Justement c'est pour tous ces humain tué que tu dois nous aider à vaincre la véritable cause de cette tuerie, ceux que tu appelles les Oubliés, tu n'y arriveras pas seule ou même avec tes amis. Le seul moyen de les tuer et d'accomplir cette prophétie dont apparemment tu connais la fin."

Il a raison mais je ne l'avouerai pas. Je sais que je n'y arriverai pas seule. Je vais y aller, je vais tuer ces ordures mais sans pour autant lier une quelconque amitié avec l'ennemi. Je dois en parler à ma mère.

Il a raison, Kora. Nous n'y arriveront pas seuls.

Mais ils ne m'inspirent pas confiance.

Sûrement parce que se sont des Élémentaires.

Sûrement.

Je soufflais de désespoir.

"Allez vous posez à la clairière d'hier, je vous y rejoindrez cet après midi.

-Kora !!

-Sean, nous devrons en parler avec ma mère. Dis je calmement.

-Mais, Ana tu n'envisage pas sérieusement de ...

-Mais merde Sean qu'est ce que tu ne comprends pas ! Dit à la Cavalerie de retourner s'entraîner, ensuite rejoind moi dans la salle du trône.

Il me regarda, posa son regard sur les Élémentaires puis fit demi tour en direction de la Citadelle. Je fis disparaître mes armes, les fit retourner à l'état de tatouage, hornant mon dos.

-Dit, c'est ta mère qui dirige, votre euh... repère ?

-Oui, c'est ma mère qui dirige la Ci-ta-delle. Dis je en appuyant sur chaque syllabe de Citadelle.

-Bien, nous souhaiterions la rencontrer alors.

J'explosais de rire, sérieusement, ils sont complètement fous. Même Beor laissa échapper ce bruit étrange que j'apprécie tant.

-Ma parole, vous êtes cinglé. Vous terminerez une flèche dans le coeur avant même d'avoir put vous posez.

-Même si tu es avec nous ? Tu ne contrôle pas tes soldats ? Demande la fille

-Ces soldats là, dis je pointant du doigt le groupe à l'entrée, n'obéissent qu'à ma mère, puis quand bien même je serais avec vous, la rage au fond du coeur d'un soldat de l'Ombre même si il n'est pas dragonnier surpassent l'autorité d'un chef. Ils vous cribleraient de flèches. Maintenant faites demi-tour.

Je ne leur laisser pas le temps de répondre et retourna dans la Citadelle. Beor se posa en évitant les soldats qui montaient la garde.

-Ne vous en faites pas, ils sont partis." Leur dis je.

Beor marcha jusqu'à la salle du trône. Ma mère toujours assise ne semblait pas avoir bouger depuis ma sortie précipité. Elle avait les lèvres pincées et les sourcils froncés, signe de colère chez elle. Je descendais de Beor et la regarda dans les yeux sans sourciller. Elle se leva de son siège et s'approcha de moi, elle ne s'arrêta qu'à un pas de moi et me gifla. Les larmes dévalaient mes joues, je n'avais pas mal, non, c'est son geste qui m'a blessé. Elle n'avait jamais levé la main sur moi avant.

"Tu n'ira pas, Anakora, j'ai quasiment tous perdu à cause des Élémentaires: mon mari, mon dragon, mes parents. Je ne leur laisserais pas l'occasion de m'enlever ma fille.

-Justement, ils sont tous mort à cause des Oubliés. Bien que se soit les Élémentaires qui est porté le coup de grâce. J'irais donc avec eux pour tous les tuer. Et ceux avec ou sans ton accord.

-C'est peu être un piège, tu ne sais même pas ce qui t'attends !

-C'est vrai mais ce n'est pas en restant enfermer ici que je vais le découvrir.

-Tu n'es pas prête !

-Cela fait bien longtemps que je suis prête, mère, seulement vous êtes la seule qui refuse de l'admettre.

Elle garda le silence pendant de longues minutes et n'en pouvant plus, je tournais les talons, Beor à ma suite. Lorsque je m'engagea dans le couloir elle se résigna enfin à parler:

-Reviens moi vite !"

J'y compte bien.
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Fin du chapitre 8
En vous remerciant d'avoir lu.
Vive Shakespeare !

Kora: Dragonnière de l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant