CHAPITRE XIV: Les Ensorceleuses d'Assoupi

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"Bienvenue chez les Ensorceleuses ma belle. "

***
Nous avions convenu avec les membres de notre petit groupe qu'il serait préférable qu'à l'approche de la ville Beor et moi nous camouflâmes. La vue d'un dragon noir pourrait être pris comme une attaque et bien que Assoupi sois une ville humaine, je ne doute pas qu'elle possède quelques magiciens près à nous réduire à l'état de cendres.

Comme si ils pouvaient quelque chose contre nous.

Tu es trop sur de toi mon ami, crois moi une inattention et c'est la fin.

Un petit sort dans notre langue et c'est leurs fins.

Je souriais mais Beor était le seul à pouvoir le voir.

Tu as raison.

Comme toujours.

Je faisais en sorte de ne pas répliquer afin que notre discussion ne se termine pas une nouvelle fois en dispute. Il était prévu que nous restions dans la cité jusqu'au lendemain. Ensuite nous repartirions direction Takara. Nous achèterions des provisions pour le voyage durant l'après midi et nous trouverions une auberge où passer la nuit. Il était évident que les dragons devaient rester dans la forêt. Les infrastructures de la ville n'étaient pas adapté à la venu de reptiles géants.

Nous nous étions donc posé dans la forêt avironant la ville. Je n'étais honnêtement pas pour laisser Beor seul avec les dragons Élémentaires jusqu'à demain matin, mais je n'avais également pas mon mot à dire.

C'est de cette manière que je me retrouvais à passer les portes de la cité. Quatres gardes les surveillaient, habillés uniformément d'une tunique et d'une paire de cuissot gamboisée, un colletin séparé, d'un haubergeon de mailles rivées, d'une cotte, de chaussures montantes en cuir cousus et armés d'un grand bouclier, d'une épée et d'une petite dague censé être camouflé dans leurs manches.

Bien que mes camarades Élémentaires et moi même sommes habillés d'horribles capes noirs traînant sur le sol, les gardes nous laisses passer sans problèmes, ce qui est, ma foie, assez étrange. Je ne relève rien et me contente de suivre mes acolytes dans cette ville qui m'est totalement inconnue. Assoupie est une des plus petites cités de tout Zedong, elle est particulièrement connue pour ses voix. Non vous n'avez pas mal compris. Cette ville est le territoire de prédilection des Ensorceleuses, ces filles sont capables d'envoûter n'importe quel homme grâce à leurs voix. Elles ne sont pas réellement appréciées car certaines d'entre elles utilisent leur don à mauvaise fin. Ces personnes sont étiquetées dangereuse des la naissance, un peu comme les dragonniers de l'Ombre. Une malédiction pour certaines, un cadeau des cieux pour d'autres.

Heureusement pour moi, leur don ne fonctionnent que sur la gente masculine, je ne me sens donc en rien menacé.

Nous marchions dans une allé qui menait jusqu'à la place principale de la ville où se tenait le marché. Je suivais docilement mes "alliés" entre les étables. Il s'arrêtait pratiquement à chaque stand afin de regarder ceci ou cela, sûrement habitué aux grandes villes. Je devais bien avouer que je me sentais à l'étroite entre toutes ses personnes. La Citadelle avait beau abriter tout un peuple, nous n'étions pas surpeuplé. Là-bas tout le monde se connaît et les habitants sont séparés en deux groupes; ce que nous appelons les Roches, nommé ainsi du fait qu'il vive pratiquement tout le temps dans la montagne. Ils sont ceux que les gens désigneront de normaux. Puis les Cavaliers, tout les dragonniers de la cité. Ils font régner l'ordre au sein de la Citadelle, des soldats en général.

J'avais la mauvaise impression que les Élémentaires dépenssaient leur argent inutilement, marchandaient pour de la nourriture ou une gourde d'eau. Je pense honnêtement que l'on aurait put se procurer la même chose dans la forêt, comme mon peuple le fait depuis plusieurs centaines d'années.
Profitant de l'inattention des dragonniers à mon égard, je me faufilais entre les étables, poussé par ma curiosité et mon gout pour l'inconnu.

Reste tout de même prudente.

Ne t'en fait pas.

Dit moi nos amis ne t'on pas interdit de t'éloigner d'eux ?

Je souriais discrètement.

L'interdit est fait pour être bravé.

Je le savais en train de rire, ce qui était également mon cas. Qu'est ce que je ne donnerais pas pour voir la tête de Raphaël lorsqu'il s'apercevra que je ne suis plus à sess côtés ?
Je continue ma visite de la ville d'Assoupi mais me perd vite dans le dédale de rue à mon plus grand daim. Je souffle de frustration après avoir essayé je ne sais combien de fois de retrouver mon chemin. Mon idée n'avait pas été fameuse mais jamais je ne l'avouerai. Étant petite j'ai vite appris que lorsque j'étais perdue mon plus grand ennemi s'avérait être la panique et c'est pour cela qu'aujourd'hui je me trouvais être très calme malgré ma situation assez déplaisante.

Inconsciemment je me retrouvais dans un quartier que je qualifierais de "peu fréquenté". En effet les rues se trouvait dépourvue d'habitants ou le peu qui y était, paraissait hostile. Cependant j'ai appris avec le temps qu'aucune personne ne méritait d'être jugé sur son apparence. Je m'avançais donc vers un vieil homme adossé à un mur mais dès qu'il me vit approcher il partit en courant. Je regardais rapidement autour de moi dans l'espoir de finalement trouver quelqu'un capable de m'aider mais en vain. Je me décidais donc à suivre cet homme pour le moins étrange pour espérer retrouver mon chemin.

Je devais courir à une allure assez soutenu pour rattraper le retard que j'avais pris sur cet étranger. Bien qu'il me paraisse assez âgé, il semblait conserver une bonne condition physique.

Après plusieurs minutes de course, je me retrouvais devant un établissement, l'homme venait d'y pénétrer. N'ayant donc aucun autre choix, je rentrais à mon tour dans ce bâtiment à l'allure peu enchanteur. L'intérieur, à ma plus grande surprise, se trouvait être l'exacte opposé de la façade. La structure se trouvait être un bar. L'ambiance était chaleureuse, on pourrait croire que si la rue était déserte c'était parce que tout le monde se retrouvait ici. Plusieurs hommes riaient dans un coin, entouré de femmes leurs chuchotant des mots à l'oreille. Le bar était en réalité rempli quasiment d'hommes et chacun d'eux se retrouvait avec à son bras une femme; blonde,brune ou rousse peut importe. Elles avaient toute un point commun évident, elle possédait une beauté irréelle.

Lors de mon entrée personne ne fit attention à moi et cela m'allais complètement. Je me dirigé vers le contoir où se trouvait une femme a l'air aimable à qui j'espérais pouvoir tiré quelques informations pour retrouver mon chemin. Je pris place sur un haut tabouret et me raclais la gorge afin de manifestait ma présence. La femme arriva vers moi et me demanda d'une voix mielleuse:

"Bonsoir mon beau, qu'est ce que je te sert ?

J'avalais difficilement ma salive avant de lentement retirée mon capuchon afin qu'il n'y est pas de mépris sur mon sexe. Du tout au tout le regard de la jeune femme changea, ses yeux océans me regardèrent durement et elle Cracha hostilement:

-Qu'est ce que tu veux ?

Je fonçais les sourcils à l'entente de la manière avec laquelle elle me parlait:

-Excusez moi, mais je ne suis pas d'ici et je me suis perdue, je souhaite simplement retrouver mon chemin, annonçais-je platement.

De nouveaux son regard changea, cette fois-ci il s'adoucit.

-Je me disais aussi que je ne t'avais jamais vu dans le coin. He bien ma belle t'a pas choisi le meilleur endroit pour atterrir.

Subitement la peur me gagna, qu'est ce qu'elle voulait bien dire ?

Kora où es tu ?

J'ignorais les appels de ma moitié et me concentra sur la femme devant moi, la peur laissant place à la curiosité.

-Et où suis-je ? Demandais-je.

Elle sourit d'un air mauvais.

-Bienvenue chez les Ensorceleuses ma belle. "

C'est pas vrai.
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Fin du chapitre 14
En vous remerciant d'avoir lu
Vive Shakespeare !

Kora: Dragonnière de l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant