CHAPITRE XVIII: Trahison

10.9K 1.1K 44
                                    

"Ils avaient osé se jouer de moi."

***
Nous pouvions remercier notre très cher ami Raphaël. Lui et sa magie Blanche avaient réussi à réduire à néant toutes les blessures que Beor et moi avions si ardemment prodigué à Basca et Samantha. Nous avions rapidement pu reprendre la route et désormais au loin se formait l'immense ville de Takara.

Le stress habitait chaque partit de mon corps. Je savais très bien que je me ferais plus d'un ennemis dans cette immense cité, bien que j'espérais secrètement trouvé quelques nouveaux alliés. Car oui, depuis ce petit ''incident'' avec la pile électrique, mes pseudos alliés et moi sommes encore plus en froid que d'habitude et ce n'est pas pour m'enchanter.

Les contours de la ville étaient désormais nettes. On pouvait pleinement distingué ce que je supposé être le palais royale. En effet, les cités dragonnières se trouvent être des villes indépendantes qui obéissent chacune à leur propre gouvernement. Tandis que les villes humaines, elles, sont sous le contrôle de Dominus, la capitale de Zedong.

Takara, à l'image de toutes les cités dragonnières se trouvait façonnait par l'élément qu'elle représente. De loin, la ville ressemble à une énorme structure d'argile. Tous les bâtiments donnent l'impression qu'ils ont été modelé avec de la terre, bien que je me doute fortement que ce n'en soit pas réellement. Tout comme la Citadelle, les proportions des structures sont titanesque afin de pouvoir accueillir les dragons un peu partout.

Je me trouvais ébahi devant la magnificence de la ville, cependant je ne me laissais pas avoir. Dans cette cité comme dans toute les autres, tout ça n'est qu'une façade. Sous ses airs de ville en puissance se trouve les bas fond de la classe sociale; ces ouvriers qui chaque jours se lèvent dans l'espoir d'un avenir meilleur pour eux et leurs familles, ces sans-abris qui luttent tout les soirs pour trouver un toit pour dormir tout en échappant aux voleurs et brigands qui longent les ruelles sombres, ces Hommes rejetés de la société pour leurs origines et leurs différences, j'en oublie certainement d'autres. Je ne peux imaginer leurs conditions de vies et ce qu'ils endurent chaque jours, j'eus la chance -et la malchance- de naître dans la haute société d'une société elle même mise à part.

Tout sera bientôt finit Kora.

Je ris jaune.

Regarde la vérité en face, rien ne sera jamais finit. Cependant rappelle moi juste de vraiment tué cette garce une fois que nous aurons détruit ceux qui se font appeler les Oubliés.

Ne t'inquiète pas je serais le premier à extirper de son corps ses viscères.

''Anakora ?

-Tiens on me sollicite maintenant ? Dis je à l'attention de Jeod.

Il souffla avant de se rapprocher de moi.

-Écoute Ana, je suis vraiment désolé.

Je tournais ma tête vers lui et affichai une mine surprise.

-A propos de quoi ?

Il afficha une mine contrainte.

-De ça."

Je n'eus pas le temps de faire le moindre mouvement qu'il jeta une poignée de poussière rouge sur mon visage. Le cri alarmé de Beor fut la dernière chose que j'entendis avant de sombrer dans un sommeil prématuré.

~

Noir. Tout, autour de moi n'était que noir et obscurité. Je ne me sentais pas mal sans se manque de lumière. J'ai vécu toute ma vie entre les parois d'une chaîne de montagne, puis de toute manière je suis l'Ombre, le Mal, les Ténèbres; l'obscurité ne m'effraie pas. Je pourrais rester ainsi toute ma vie. Seulement si je vie encore.

Kora: Dragonnière de l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant