CHAPITRE XVII: Conflit électrique

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"Tu ne mérites même pas que la mort vienne te prendre"

***
Pouvoir remercier le ciel et bénir chaque jour les dieux d'avoir inventer cette merveille: l'eau.
Elle passait sur mon corps, entraînant avec elle toutes les saletés que ma peau de neige avait pût retenir durant ces derniers jours. Je restais ainsi durant de longues minutes, immobile. Ces temps où je me trouvais ainsi, inactif, était si rare et d'autant plus depuis le début de cette quête. J'essayais tant bien que mal de vider mon esprit de toute pensées, en vain. Tellement de questions trottaient dans ma tête, attendant une quelconque réponse. Cependant celle qui revenait le plus concernait les événements de la veille. Je n'avais pas oublier le fait que mes trois compagnons étaient revenues bien amoché et la vive crispation de Raphaël à ma tentative d'aborder le sujet.

Je soufflais de frustration avant de finalement me résigné à sortir de la bassine. Elle était petite et pouvait difficilement contenir mon corps mais je n'avais le luxe de pouvoir me plaindre, ce que Alix m'avait proposé était déjà digne d'un traitement royale pour une pauvre ville telle qu'Assoupi. J'enfilais rapidement des vêtement de rechange et sortit de la petite salle que je vénerais désormais.

Je me trouvais au deuxième et dernier étage du bâtiment. Celui-ci était réservé à Alix et ses amies Ensorceleuse qui vivent avec elle. Je descendis rapidement les escaliers et me retrouvais de nouveau au rez de chaussé, bien que plus vide que lors de mes premières venues. En effet, Alix m'avais expliqué que les heures d'affluences se trouvait être tôt le matin et tard le soir.

Mes trois compagnons m'attendaient dans le hall, plus ou moins patiemment, plus ou moins avec le sourire. Ils avaient déjà rabattue les capuchon de leurs capes et leurs sacs sur le leurs dos, Raphaël avait déjà la main sur la poignée de la porte et semblait presser de quitter cet endroit.

C'est donc très lentement que j'enfilais à mon tour la simple cape noire. Je me retournais vers Alix et malgré ma répugnance pour les contactes physiques je la serrais dans mes bras pour la remercier. Je murmurais d'ailleurs dans son oreille un petit ''merci'' auquel elle répondit un léger sourire. Je me détachais d'elle, m'avançais vers la porte et lui coulait un dernier regard avant de passer le pas de la porte.

~

Sortir de la ville avait été aussi aisée qu'en entrer bien que cette fois-ci la bande ne m'avait lâcher des yeux, sûrement de peur que je ne m'enfuisse à nouveau. Nos dragons nous attendaient en bordure de la forêt, elle même en bordure de la ville. Ils auraient put être facilement vu mais étant donné que le mien avait la capacité de se rendre invisible, ce n'est pas très grave. Tant pis si les autres se faisaient prendre.

A la vue de Beor je courais vers lui et enlaçais tant bien que mal de mes petits bras son énorme coup.

Tu m'as manquer.

Arrête si tu continue je vais verser ma petite larme.

Je rigolais franchement en tapant du poing sur son torse écailleux, bien que se soit purement inutile. Je me dépêchais d'enfourcher Beor avant de me retrouver de nouveau dernière. Les secondes ne furent pas longues avant que tout le monde n'aient rejoint le ciel. Évidemment Beor et moi avions revêtu ce rideau d'invisibilité qui permettaient aux gens de ne pas paniquer en voyant une énorme forme noire dans le bleu du ciel.

Selon les dire de mon dragonnier de Feu préféré, ils nous restaient moins d'une journée de vol pour rejoindre la si redouté ville de Takara. Enfin redouté seulement pour moi.

Kora: Dragonnière de l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant