Partie5

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"Igo je m'embête à être honnête, quand le sheitan gagne... C'est un mystère."
(Encore dans la flashback)
Je sursaute. Par ce que ce gros hmar, sort de je ne sais d'où et me fait peur. J'ai cru mon cœur allait faire un bond en dehors de ma cage thoracique mais il est debile lui-ce là?!
Il était plié de rire sur les marches. Décidément il croit vraiment c'est à son père. Je le regardais trop mal. Pendant près d'un mois, je me prenais la tête avec lui tous les matins et tous les soirs. À chaque fois que je passais dans mon hall enfaite. Des fois, je le suprennais à parler de moi à ces collègues, se vanter de ce qui me faisait. Moi je trouvais pas ça drôle du tout une fois il m'a jeté de l'eau glacé en pleine tête et je crois ça l'amuse bien ce gros con. J'en venais à penser la plupart du temps à lui, mais je le haïssais à un level 216.
Un soir je rentrais vers les coups de 18h, je mettais fait coller au lycée. Ah bah oui, 17 ans en terminale je trouve le moyen de me faire coller. Hessoul, il était tout seul en haut des marches. Tête baissée, capuché. Il a levé sa tête, il a rebaisse aussitôt.

Moi- Tu vas rien faire? Je peux passais?
Yazir- Vas y, pas la tête à ça.

Je me méfiais un peu avec lui on sait jamais. Comment on dit, il est gentil que d'un œil. Je récupère mon courrier. Je m'avançais vers lui, une fois passé derrière lui j'étais rassurée.

Yazir- Oh?
Moi- Tu me parles?
Yazir- Yeh zbi... Je parle à la vache derrière toi là.

Hmara que je suis je me retourne. Il se mit à rigoler, au début j'avais pas compris pourquoi il rigolait. Et je me suis rendue compte à quelle point j'étais une hmara.. On rigolait ensemble pour une fois. Pas seulement lui parce qu'il m'a fait une crasse.

Yazir- Vient t'assoit despi.
Moi- Non.
Yazir- Hein quoi? Comment ça non? Asi assied moi tes grosses fesses là.
Il tapote la marche à côté de lui.
Moi- Mais ma daronne va rentrer.. Je veux pas qu'elle me croise avec toi.
Yazir- Viens c'est ban.

Il monte les marches. Je laisse montée tout seule miskine. Il avait cru j'allais le suivre. Je vois il se tourne le regard plein d'incompréhension. Je me retenais de rire. Il se rapproche de moi. J'ai pensé qu'il allait m'embrasser, je me reculais au maximum. Jusqu'à qu'il....

Sanaa&Yazir : chronique de la mort. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant