"Le genou à terre, le regard au cieux... Aujourd'hui tout va mal demain tout ira mieux."
Lui n'est pas Yazir. Mais Yassine. Je suis restée sous le choc. Je me suis approchée, îl ne réagissait plus. Sans m'en rendre compte je pleurais, je vis une larme coulée. Le gars en voiture s'était échappée.
Mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer et j'en avait rien à foutre j'étais beaucoup trop absorbée par cette image. Le grand frère de Yassine me regarda désespère. Les pompiers enfin là îl fut transporter. J'étais chamboulée. Voir Yassine proche de la mort m'a fait un choc, c'est mon premier amour et j'ai eut mal. Je suis remontée chez moi encore plus triste que lorsque j'en suis descendu.
Je balança mon téléphone contre le mur, je suis tombée les deux genous à terre. Et si il mourrait? Il ne fait plus partit de ma vie mais le voir dans cette état ça m'a fait réalisé beaucoup de choses. Le lendemain je décide de ne pas aller au boulot. J'avais demandé à Nacera si je pouvais voir Yassine.
Yazir m'était sortit du crâne, il m'avait envoyé des messages d'insulte pour l'avoir laisser en plan. Rien à foutre. Vers 13h mon téléphone sonna je me précipita dessus.Nacera : rejoins moi devant le bâtiment c je vais y aller, je te dépose.
J'enfile en vitesse mes baskets et prit mon sac. J'ai descendu les escaliers en 10 secondes chrono. En sortant de mon bloc, je tombe face à Yazir. Je trouve qu'il passe beaucoup de temps à la cité pour quelqu'un qui travaille proprement. Il me fait rentrer aussitôt dans mon hall. Il me tenait fermement l'épaule.
Yazir- T'ES SÉRIEUSE LA DANS TON DÉLIRE?
Moi- Laisse moi passer je suis pressée.
Yazir- Mais je m'en bat les klew, moi on me met pas de plan. Tu vas ou hin ?
Moi- Voir... Une shab.
Yazir- Tu me ment ouvertement là? Je vais t'encastre! Tu vas ou je te répète?
Il l'attrape mon pull.
Moi- Je vais voir Yassine à l'hôpital ça te va là?
Il me pousse.
Yazir- Je me suis trompée sur toi en faites grosse pute!
Moi- Moi je suis une pute Yazir, qui m'a lâché ? Qui m'a insulté ? Tu m'empêchais de sortir, de voir ta mère ! Je veux plus de toi, cette fois c'est moi qui décide Yazir t'es. Un bon à rien mais regarde toi... Tu me dégoûte j'ai jamais osé ouvrir ma gueule devant toi, aujourd'hui c'est le changement j'en ai marre je veux plus te voir, t'entendre ou meme entendre parler de toi. J'enlève ma bague. Ça tu le reprends, je t'appartiens plus. Je suis pas méchante alors je te souhaite tout le bonheur du monde.Il est resté bouche béé face à ma réponse. J'ai prit une grande décision. J'ai réfléchi toute la nuit. Il m'amène à ma perte. J'ai eut tellement de problèmes, manger tellement de coups pour quel raison? Parce que je l'aimais. C'est pas ça l'amour. Je me pressa pour aller au bâtiment C. Elle était là, debout, son visage montrait qu'elle avait pas beaucoup dormi. On se fit la bise avant d'aller vers sa voiture.
Nacera- Pourquoi... Tu veux le voir? T'es pas avec Yazir?
Moi- Non... Ton frère il...je me mît à pleurer... Je l'ai vu s'écrouler devant moi.[...]
Bizarrement dans la chambre, il n'y avait
personne. Ça m'arrangeait. Il était inerte sur ce lit. Les yeux fermés, Nacera m'observait. Je touchais chacune des parties de son visage, je me remémorais nos souvenirs. 3 ans pratiquement que je ne l'avais pas observé de si près. Je souris en pensant à nos moments de rigolade. Je partis m'asseoir aux côtés de Nacera. On parlait du bon vieux temps, quand il se réveilla de son sommeil. J'avais tellement peur de sa réaction. Nacera s'empressa d'aller à ses côtés. Il avait du mal à parler, elle lui serve un verre d'eau avant d'aller chercher une infirmière. Je m'approcha de lui, quand il le vit il manqua de s'étouffer.Yassine- tu fais quoi ici?
Moi- C'était une mauvaise idée, j'y vais...
Il rassembla le peu de force qu'il avait pour attraper mon bras.
Yassine- Nan, c'est bon. Je suis que-cho.
Moi- Hm... Je voulais juste passer te voir j'étais là hier. T'a eut quoi alors?
Yassine- Une jambe peté, hamdulilah. Après des bleus et hématomes t'a compris rien de grave.
Moi- Tu t'es bien éclaté quand même...
Yassine- Je suis toujours al.[...]
Savoir qu'il allait bien m'a rassuré. Quand sa famille est arrivée, je me suis éclipsée. Je pris le bus en direction de la cité, j'écoutais tranquillement la musique. Arrivée à destination, je traversa la cité. Elle était anormalement pleine, beaucoup plus que d'habitude. Devant mon bâtiment, il y avait Yazir et ses collègues. Il me lança un regard froid. Rien à foutre.