Partie49.

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"Relation discrète, relation parfaite
Vivons cachés et on aura moins de problèmes"

J'alla dans ma chambre enfiler un survet. Je pense que la nuit allait être très très longue. Joyeux anniversaire Sanaa. Dans la voiture, silence complet. J'ai mît mes écouteurs et je lui prêtait pas attention. Après avoir récupérer le sac, il a dévié la route sur la quel on devait aller. Il s'arrêtait devant un grec, et en resortit avec un. Il veut jouer à ça? Au moment où il est rentré dans la voiture j'en suis sortit pour commander pour moi ainsi que Soukaina et Kenza. Il m'attendait dans la voiture.

Yazir- Ça t'amuse?
Je lâcha un croc dans mon grec.
Moi- À la tienne.
Yazir- Mais crève plus loin.
Moi- Pas pour te faire plaisir.

Jusqu'au trajet de l'hôpital on s'est lançait des pics. Il m'énervait. C'est le genre de gars qui se croit au- dessus de tout le monde. Il me déposa à l'hôpital, je rejoigna les filles à l'accueil. Quand elle vit les poches de grec, j'ai cru qu'elles allaient s'evanouir. On a passé la nuit ici. Vers 6h45 du matin, une infirmière me fit signe de venir. Khadija était exténué. Quand elle me mît sa fille dans les mains, mes yeux se sont remplit de larmes. J'aurais pu être à sa place. 6h43, la naissance de Amina Leila El Arami. Je rentra chez moi avec Kenza et Soukaina on été exténués.

[...]

On fut réveiller par ma mère. Je regarda l'heure, il était déjà 19h30. Je laissa Kenza dormir, il faut jamais la réveiller. Soukaina et moi partirent manger dans la cuisine. Elle grignotait pendant que je faisais cuire des cordons bleus et des pâtes.  On entendit la porte d'entrée se fermait. J'ai compris que c'était ma mère. Elle a du aller chez ma tante.  On mangea devant la télé.

Soukaina- Ma mère elle m'a envoyé un message, ta mère elle est chez elle. Et elle m'a dit qu'on devait aller chez Yazir.
Moi- POUR?
Soukaina- Me crit pas dessus! Chercher je sais pas quoi. Un colis je crois.
Moi- Mais c'est une blague.

On s'habilla. À mon plus grand bonheur, je trouva les clés de la voiture de Kenza. Hors de question qu'on prenne le bus à cette heure-ci en pleine été. On mît la musique à fond. Puis j'ai vite pensé à quelque de chose de moins drôle. Comment on allait dire à nos familles que s'étaient finis ?
Arrivée chez Yazir, je descenda et cette salle peste de Soukaina s'est enfermé dans la voiture. J'avais beau taper comme une folle, elle voulait pas ouvrir. J'ai abandonné. Je suis montée le cœur battant chez Yazir. Je toqua, quand il vit à l'entrée il m'a abandonné sur le pas de porte et s'est posé dans le canapé.

Moi- Je viens récupérer le colis pour ta mère.
Yazir- Là.
Il pointa la table.

Je le récupera, mais je le reposa aussitôt. Fallait qu'on est une vraie discussion. Je m'essaya à côté de lui.

Moi- Faudrait pas qu'on parle ?
Yazir- De?
Moi- Arrête de faire le gamin hambouk.
Yazir- Fait vite.
Moi- C'est vraiment la fin?
Yazir- Apparement.
Moi- On dit ça quand à nos familles?
Yazir- Tu t'en charge.
Je m'effondra.
Moi- Pourquoi Yazir putain? J'avais raison... Tu te sers de moi comme tu t'es servis des autres. T'es sûre de toi? Je vais aller chez ta mère, elle est avec la mienne je vais tout leur dire. Maintenant sache que je vais pas parler de l'histoire de l'enfant, je suis déjà assez salie comme ça.
Yazir- Tu veux je te dise quoi Sanaa?
Moi- Mais pourquoi t'a pas de cœur comme ça?
Yazir- Le dis pas à nos familles maintenant.
Moi- Faudrait savoir.
Yazir- On peut se donner une chance pour tout rattraper.
Moi- Rattraper quoi? Déjà tout est cassée entre nous Yazir.

Sanaa&Yazir : chronique de la mort. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant