"Relation discrète, relation parfaite
Vivons cachés et on aura moins de problèmes"
Yazir. Le regard froid, cigarette à la main. Il avait l'air super énervé. Comme d'habitude. Des qu'il m'a vu, il a jeté sa cigarette et il s'est dirigé vers moi. J'ai esquivé un coup du futur, il m'a attrapé par la veste le regard noire.
Yazir- T'en a pas marre de faire la keh hein ?!
Moi-Quoi?
Yazir- Ayoub ce petit fils de pute hein tu te le tape quand y'a ma fille chez toi?!
Moi- N'importe quoi.
Yazir- Après l'autre pd de Salim, y'en a un nouveau! Tu t'en tape d'autre?
Moi- Je suis pas avec lui!
Yazir- Ouais t'es pas avec, il te la met juste!
Moi- Par Allah que non! J'en ai marre de me justifier, je peux pas faire ma vie?
Yazir- Non tu peux pas.
Moi- On va avoir la même discussion à chaque fois que j'ai un homme qui entre dans ma vie ?
Yazir- Ouais on l'aura à chaque fois parce que je te laisserai pas faire ta vie comme ca Sanaa.
Après avoir dit ça, il est partit. J'ai pa compris pourquoi il m'a dit ça. Si tu veux pas me laisser faire ma vie, c'est soit tu me déteste soit tu veux reprendre notre vie d'avant ? Mais combien de fois j'ai tentant de revenir avec lui ? Il a sa vie avec Fadia maintenant. C'est le destin. J'ai récupéré Nelya, et paye Sherine. J'attendais le bus, heureusement qu'on est bientot l'été. Il fait encore jour. J'ai pris l'habitude que Ayoub me dépose, mais bizarrement je l'ai pas croisé de la journée. 0 nouvelle. Dans le bus, j'ai craqué et je lui est envoyé un message.
[...]
4 mois plus tard. Toujours la même vie. Boulot, ma fille, la famille. Plus le temps avance, et plus Yazir devient odieux avec moi. Vous vous demandez où est Ayoub? En prison. C'est Azra qui me l'a dit. J'en ai pris plein la gueule par les filles qui me disaient qu'elles avaient raison que c'est pas un gars bien, tout ça. Certes ca m'a énervé mais au fond elles avaient raison. Il a tenté de m'appeler sur snap deux ou trois fois, mais j'ai résisté et j'ai pas répondu. Nelya commençait à marcher, j'étais trop fière. Et souhbnAllah elle a marché quand ces deux parents étaient avec elle. Je suis sortie du travail épuisé, dans le froid, quand j'ai vu un attroupement au tour de quelqu'un... Ayoub. J'ai vite grâce jusque chez Sherine, puis je suis passé dire bonjour à ma mère. Le lendemain, je travaillais pas j'ai échangé mon jour de repos avec Aissatou. J'ai déposé Nelya chez sa grand mère, elle était avec ma mère. Malgré que Yazir et moi on est plus ensemble, elles s'entend comme au premier jour. Louisa m'a accompagné faire mes papiers. Après ça, on a prit un verre en terrasse. J'ai snape ça. Quelques minutes après, j'ai reçu un snap de Ayoub. Je me suis abstenu de le dire à Louisa.
Ayoub : la vie belle Sanaa c'est bien 👍
J'ai pas compris le but de son message. J'ai pas répondu, et j'ai contre ma discussion avec Louisa. Elle m'a dit avoir rencontré un gars, pas de la cité. Mais un khel d'à côté. HUM HUM. J'ai rien contre les noirs, mais je sais d'or et deja que l'histoire va être complexe. On est rentré vers 16h, je l'ai accompagné à son bâtiment puis je suis partie en direction de celui de la mère de Yazir. De loin j'ai vu Ayoub, lui aussi m'a vu. Il m'a fixé tout le long. J'ai baissé la tête, et je suis rentrée dans le bâtiment en vitesse. Je montais les escaliers, quand j'ai senti la porte claquait. Il est monté jusqu'à la hauteur.
Ayoub- Tu me dis plus bonjour?
Moi-...
Ayoub- Qu'est ce qu'il y a?
Moi- Rien...
Il avait changé. Il s'est encore plus embelli. Comme on dit le voyou a un charme que le canard n'a pas. Il avait le visage marqué par les cernes, et une attelle au bras. On est resté à se regarder dans les yeux comme des cons.
Ayoub- Sanaa hefek viens on se voit demain, je veux te parler.
Moi- Je veux pas.
Ayoub- Ou tu peux pas?
Moi- C'est mieux comme ça.
Ayoub- C'est à cause du hebs c'est ca?
Moi- Mes copines elles pensent..
Il m'a coupé sec.
Ayoub- T'es copines elles m'ont deja parler? D'où elles ont quelques choses à penser? C'est toi et moi, mais vas y laisse t'es une gamine tu comprendras plus tard que c'est la jalousie qui l'est fait parler.
Je pouvais pas le laisser partir. Pourtant je l'ai laissé.
[...]
Le lendemain matin, je tournais en rond dans la boulangerie. Fallait que je lui parle. J'ai pris ma pause à midi, je lui est demandé me rejoindre au parc à côté... Dieu sait si il viendra.
