Partie30.

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"Mi amor, on dirait que tu veux ma mort."

Il tapa à ma porte pour me faire peur. Réussi j'ai cru mon cœur allait s'arrêter. Putain. 10ans d'âge mentale.
Il remonta avec un sac à ma soeur, j'ai du mal à comprendre pourquoi.

Yazir- T'a vu tu vas passé le weekend avec moi que tu le veuille ou pas, j'ai organisé ça ce matin avec ta soeur.
Moi- Et ma mère?
Yazir- On, fin, elle a réglé ça.
Moi- Et on va où?
Yazir- C'est ma deuxième surprise ça, je me suis pris un appartement.
Moi- Quoi? Mais quand?
Yazir- Pendant que tu m'ignorais, j'ai pris conscience de beaucoup de choses.

Le silence reprit son cours. Ça a jeté un grand froid. J'étais stupéfaite des changements sur lui. Il est plus mature, il arrête son argent sale, il me présente à la femme de sa vie. Après moins de vingt minutes de trajet. On arrive devant un beau immeuble. Il prit mon sac et je le suivit. L'appartement il était plutôt mignon, un studio avec le salon en bas avec la cuisine. Et on a un petit escalier a monté pour atteindre la chambre et la salle de bain. À ma supprime, c'était bien rangé et propre. Après la petite visite, il partit se doucher pendant que je commandais une pizza.
J'étais dans les vapes, à deux doigts de m'endormir sur le lit quand je le vis sortir de la salle de bain torse nu en short. Mon sang ne fit qu'un tour. J'étais gênée. J'osais même plus le regarder. Il se jeta sur le lit et me regarda.
Il m'intimidait, ces derniers temps il avait gagné en charisme. J'esquivais son regard il attrapa mes joues :

Yazir- Regarde moi non?
Moi- Hm...
Yazir- T'es trop belle.
Je sentis mes joues chauffaient.
Yazir- Madame rougie mdr, arrête de réagir comme une gamine dit moi merci.
Moi- T'es beaucoup trop gentil, tu veux quoi?

Mais alors, j'ai cru que la terre allait s'écrouler. Il a prit un air charmeur, son regard était hypnotique. Il m'embrassa avant de lâcher un petit sourire.

Yazir- Toi.

Ma gêne ne cessait d'augmenter. À ce moment-là, j'ai compris que Yazir était l'amour de ma vie. Je vois en lui le futur père de mes enfants. Je sentis sa main se glissait sous mon pull, il caressait mon dos. Je n'osais pas l'arrêter. Ses bisous descendaient dans mon cou. Alors là, j'ai eut des frissons dans tout le corps. Naïve que je suis, je comprenais pas où il voulaient en venir. Du moins, j'espere qu'il n'espèrait pas ce que je pense. Ses yeux étaient devenus noirs et sa peau brûlante.
Il me prit par les joues et m'embrasse. Je ressentais les mêmes sensations que la dernière fois c'était pas bon signe.
Je le repoussa avec mes deux mains.

Moi- Yazir stoppe.
Yazir- Je crois faut qu'on arrête de se voir le soir, un jour j'arriverai plus à me contenir.
Moi- C'est ma faute.

Heureusement, on fut coupe par la sonnette. Il descendit payer et remonta avec les pizza. On mangea dans le silence devant la télé. C'était peut-être mieux comme ça. Je décide de me lever pour aller me doucher. Je me démaquilla, j'enfile un débardeur et mon survêtement. Quand je sortis, il me fixa et se mordit la lèvre inférieure. C'était mort, il voulait vraiment ce que je pensais.

Sanaa&Yazir : chronique de la mort. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant