"Sûrement noyée par les tords. Par les remords. Par tout l'argent que j'ai à blanchir."
J'avais décidé de reprendre ma vie en main. J'avais tenté quelque approche avec ma mère. Mission réussie. Le lendemain matin, j'étais assez fatiguée. J'avais passé la nuit au téléphone avec Yassine. Il s'ennuyait seul à l'hôpital. J'étais de bonne humeur, je m'habillais comme sur la photo. Coiffé d'une belle queue de cheval. 9h du matin, je descenda les escaliers tranquillement quand je vis Yazir affalé sur les marches. Capuche. Ça m'a rappelé nos premières approches, quand il vendait. À ma vue, il se leva. Il puait l'alcool et le zdeh. Ça m'a dégouté, d'autant plus quand il m'a bloqué le passage.
Yazir- T'es contente?
Moi- De?
Yazir- Ce que tu fais zebi Sanaa. Je suis là comme un shlague à te parler.
Moi- Yazir laisse moi passer.
Yazir- Non, tu vas remettre ta bague. TU COMPRENDS PAS CE QUI EST À MOI UN JOUR LE SERA TÔT OU TARD!
Il m'attrapa la mâchoire.
Je m'en bat les couilles que tu veuille plus de moi, tu captes ça? Toi et moi c'est pour la vie que tu le veuille ou non!
Moi- Lâche moi tu me fais mal... Je veux pas parler avec toi quand t'es dans un état comme ça...
Yazir- Mais tout ça c'est de ta faute.
Moi- Je t'ai demandé de me quitter?
Yazir- Ton hata3 de frère t'a vu dans quelle état il m'a mît!
Moi- Parle pas comme ça de lui!
Yazir- Sinon quoi? Qu'il aille se faire enculer, et je sais pas ce que t'a dit à ma sœur mais la vie de ma mère Sanaa je vais te mariée ba3sif alihk.
Moi- Je dois aller au travail.
Yazir- Non. Tu vas chez ma mère.
Moi- NON.
Yazir- TU CRIS SUR QUI LA? Il me poussa. Ta vu tu me pousse à faire quoi hin? Vas y casse toi.Je suis partie en vitesse, heureusement j'ai pas raté mon bus. Il m'avait fait peur. Comment j'allais sortir de cette histoire? J'étais déterminée à le rayer de ma vie, le voir dans cette état m'a fait comprendre que notre amour est tellement fort qu'il nous nuit. On s'aime tellement que s'en devient nocive. J'ai fait mon taf, Anis n'était plus sur mes cotes. C'était déjà ça. Mais sur une nouvelle vendeuse. Une petite bombe libanaise Azra, elle habitait à deux pas de chez moi.
Au retour, on prit le bus ensemble. On avait échangé nos numéros, j'avais plutôt bien accrocher. Elle m'accompagna jusqu'à mon bâtiment, on rigolait ensemble quand mon sourire disparaissa. Mon regard fut bloque sur Louisa qui était accompagnée de Fadia et toute la petite compagnie qui m'était tombée dessus.Azra- Ça va pas?
Moi- Rien de grave.Louisa passa sans daigner un regard. La belle époque était passer. Je l'ai accompagné pendant pratiquement cinq mois, j'ai essayé de la sortir des fruits du démon qui l'a poussé à se suicider, et elle ose me faire ça? Les gens sont vraiment pas reconnaissant. Toute compte fait c'est mieux comme ça.
[...]
Je mangeais aux côtés de ma mère et Kenza. Retrouve ma maman m'avait fait du bien. On regardait toutes les trois un film, quand mon téléphone se mît à vibrer, je le regarda discrètement.
Messages reçues :
Azra : on se retrouve en bas de ton bâtiment 9h c'est bon?
-Vas y hbiba à demainYassine : bien ou quoi
- tranquille tranquille et toi?
Yassine : nahass pas je t'appelle ok?
- OkYazir : demain on peut se voir
-non Yazir
Yazir : me force pas a tattendre
-je veux pas te voir
Yazir : pk
-mais oublie moi hambouk
Yazir : nonLa conversation fut stoppée par l'appel de Yassine, je partie m'isoler dans la chambre.
[...]
En descendant les escaliers, j'avais la peur qu'il soit là. Heureusement, non. Azra m'attendait. Ma journée est passé plutôt vite, étant donnée qu'on finissait tôt. Elle me proposa de l'accompagner faire les magasins. Ça m'a pas dérangé. Je m'étais gâtée. Quand on descendit du bus, je vis Yazir se dirigeait vers nous. Je sentais déjà la honte arriver. Il me choppe par l'epaule.Yazir- Tu fais toujours la maligne Sanaa la ?
Azra s'interposa. Il la poussa.
Moi- Azra laisse tombée!
Yazir- Tu comprends pas quand je te parle dit moi Sanaa!
Moi- S'il te plaît, laisse moi.
Azra- Mais c'est qui lui?
Yazir- FERME TA GUEULE TOI!
Elle haussa un sourcil.
Azra- Mais va te faire enculer!
Il serra les poings. Je mît face à lui.
Moi- Arrête! Regarde moi Yazir je veux plus c'est finit, t'a meme intérêt à la toucher.Je vis son regard se noircir. Il partit en lâchant un coup de pied dans la poubelle. Azra était choquée. Moi je commençais à avoir l'habitude. Je lui expliqua brièvement la situation. J'étais dégoûtée qu'elle est assistée à ça. Aussitôt arriver chez moi, je me changea pour aller voir Yassine. J'envoya un message à ma mère pour lui dire, elle connaissait bien la mère de Yassine.
Je toqua à la porte, à ma surprise il y avait des gars de la cité. Gênée je ressortie aussitôt. J'étais assise sur le banc j'attendais, 10 minutes ils ressortirent.Gars- Il t'appelle.
Je me contenta de lui sourire. Quand je rentra dans la chambre, Yassine rigolait.
Yassine- KODR ta race quand t'a vu tous les gars.
Moi- C'et plus une chambre, un block le délire. Je m'essaya au bord du lit.
Yassine- Eh Sanaa?
Moi- Hm?
Yassine- T'en rappel quand on était des amoureux PTDRRRR?
Moi- KODR AMOUREUX IL A DIT.Je rigolais mais je me sentais trop mal. Rien que d'y penser, j'ai eut une foulée de souvenirs avec lui qui me se sont revenus en tête. Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner c'était Yazir. Je regardais mon tel sonnait avec désespérance..
Yassine- C'est qui?
Il fronça ses sourcils.
Moi- Personne d'important.
Yassine- Qui?
Moi- Mon ex.
Yassine- L'autre tounsi là?
Moi- Hm.
Yassine- C'est finit?
Moi- Oui.
Un sourire se dessina sur son visage.
Moi- Arrête de sourire gros connard.Je pris un coussin et lui balança dessus. Il tentait en vain de me viser, d'un coup son visage s'est transformée. Il semblait avoir mal au bras il avait une attelle. Je m'en voulais c'est ma faute, j'appella une infirmière et en attendant je lui donna un verre d'eau...