Partie59.

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"Me passer de toi j'ai pas appris, tu m'en fais voir de toutes les couleurs."

La famille étaient au complet chez la mère à Yazir. J'avais à peine manger, en parlant de ça j'ai perdu au moins 5 kilos même si ça fait pas trop de mal à mon corps. Je tenais ma petite nièce dans mes bras, elle a sacrément grandit. Soukaina me lançait quelques regards, j'avais qu'une envie me lever et la tarter. Je suis très rancunière et ça elle le sait. Amir était collé à moi, je l'aime mais lui et ses histoires elles me cassent la tête. J'en viens à plus supporter tout le monde.
J'ai prétexté avoir un entretien pour pouvoir sortir de cette putain de réunion de famille de merde. J'ai marché jusqu'à 16h au moins. J'avais plus personne sur qui compter. Je me suis dirigée vers la fac. J'attendais patiemment Selim sur un banc. Pourquoi ? Je sais pas. J'avais besoin de le voir. J'étais stressée. Je le vis sortit la tête baissée. Il était si mignon. Et bien habillé. Je me sentais trop moche à côté, j'étais même pas maquille. Je me suis avancée vers lui le cœur trouée.

Selim- Tu fais quoi ici?
Moi- Je suis venue te voir...

Il a fronce les sourcils et m'a prit par le bras. Je l'ai suivi, sans dire un mot. Je sais pas pourquoi, mais à ce moment-là je regretterais d'être venu le voir. On est rentré dans sa voiture. Il en sortit aussitôt pour téléphoner. J'ai pas compris pourquoi. Je me suis contentais de le scruter. Il était vraiment bien habillé. Tout le contraire de Yazir.
Selim c'est le genre de gars qui aime bien s'habiller. Je suis tombé amoureuse de sa façon de s'habiller. Un pull kenzo, un jean noir et une paire de Armani. Il y a plus charmant ? 😍.
Je suis sortie de mes pensées quand il rentra dans la voiture. Il s'est tourné vers moi.

Selim- Alors ?
Moi- Quoi ?
Selim- Pourquoi t'es là ?
Moi- Je sais pas.
Selim- donc toi t'imagine en gros, après deux mois sans nouvelles, tu pars du jour au lendemain, je vais te sauter dans les bras ?
Moi- j'ai dit ça Selim ?
Selim- Je veux même pas d'explications. T'es pas censé être avec ton "fiancé"?
Moi- ...
Selim- Je te le dis claire Sanaa, je vais pas perdre mon temps. Je suis pas un jouet. Tu navigues pas entre lui et moi, genre tu viens me voir quand ça va pas, parce que je parie que t'es la parce que ça va. Je suis pas un pd.
Moi- Je suis là parce que...
Je me mis à bégayer.
Selim- POURQUOI ZEBI?
Moi- J'arrête pas de penser à toi Selim.
Selim- T'es fiancé non? Je suis pas un hata3, je vais pas marcher sur les plats de bande d'un autre. Je suis plus comme ça. Alors, prend vite une décision.
Moi-...
Selim- Moi ou lui.

Je savais pas si j'avais des sentiments pour selim. Imaginez si je quitte Yazir, de 1 il me tue. De 2, il me tue. De 3, il me tue. De 4, ça va anéantir nos familles. De 5, il me tue.
Alors imaginez si au final Selim n'est pas sincère, et ça va marche pas. On m'a toujours dit si tu hésites entre deux personnes, choisit la deuxième car si tu aimais vraiment la première tu n'aurais pas pensé à la deuxième. Mais là, j'étais perdue.
Après ça, je lui est demandé de me déposer au bout de ma rue. Quand je suis rentrée Yazir n'étais pas là. J'en ai profiter pour faire le ménage. Je me suis aperçue dans un miroir, je supportais plus mon reflet. Ça bien longtemps que j'ai pas prit soin de moi. Après avoir tout finit, je me suis posée dans le salon. Quand il est rentrait, il a prit sa douche puis il est venu regarder la télé avec moi.

Moi- Yazir?
Yazir- Hum?
Moi- Ça va?
Yazir- Euh ouais...
Moi- Ok.

Je me suis approchée de lui, puis j'ai posé ma tête sur son épaule. Il sentait toujours aussi bon. Vous devez vous dire je suis bizarre. Mais surtout indécise. Yazir ou Selim ? 
C'est timidement qu'il a posé son bras autour de moi. J'avais pas besoin de parler, je voulais juste l'avoir à mes côtés.

[...]
Fallait sérieusement que je pense à trouver quelque chose à faire de mes journées. Yazir est au travail. Puis j'ai plus de "vraies" amies. Je faisais des recherches sur internet. J'ai décidé de me reprendre en main, alors je me suis douchée. Maquille. Et bien habillée. J'ai pris mes cv et tout le reste.
J'ai fait le tour des boulangeries, magasins. Je marchais tranquillement, quand on m'interpella. Je me retourna agacée...

Sanaa&Yazir : chronique de la mort. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant