Partie35.

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"Je suis un voyou d'la tess...Qui a besoin d'amour. Ouais ouais, dit moi que tu m'aimes."

Kenza- Déjà me coupe pas pendant que je parle je te préviens. J'ai prévenu Yazir de ce qui y'a eut. Je fis les gros yeux. Je sais tu voulais pas qui sache mais c'est mieux comme ça. Et maman elle t'a prit rendez vous chez le gyneco...
Moi- QUOI?
Kenza- Crie pas! Pour vérifier que t'es vierge parce que Amira elle a mêler sa mère et ses frères dedans...

[...]

La gynécologue a fait ce qu'elle avait à faire. Je ressortie avec ce certificat. J'avais honte. Comment elle peut croire Amina? J'étais triste. Dans la voiture, j'ai pas arrêté de pleurer. Arrivée chez moi, tous les regards se sont tournés vers moi. Y'avait même Hamid et sa femme Khadija. C'est nécessaire de me mettre la honte comme ça ?
Amira, elle me lançait des regards provocateurs avec ses frères et sa mère. J'ai jeté le certificat sur la table.

Moi- Heureux et heureuses ? Je peux y aller maintenant ?

Hamid releva la tête. Il me prit par la veste et m'emmena dans la chambre. Il ferma la porte à clé. J'entendais les cris de Khafija. Il me mît une claque énorme. Tel un papa.

Hamid- t'a pas honte t'emmène les problèmes comme ça à la maison?
Moi- mais...
Hamid- Ferme ta gueule. Ton petit Yazir tah zebi là tu vas vite l'oublier, ce charbonneur de merde là passe ton bigo parce que sayais c'est finit ma petite met le toi en tête.

Il me mît une patate fulgurante avant de cracher et partir. Je suis partie me réfugier à la salle de bain. Pendant près de 10 minutes ma mère tapait et me suppliait de sortir de la salle de bain. Elle aussi est fière d'elle? Certes c'est ma mère, mais j'ai jamais autant humilié de ma vie. Je me suis plongée dans un bain chaud. Quand j'en suis sortie, ma mère et Kenza étaient au salon en train de parler. J'y prête pas attention et je pars dans ma chambre. Je cogitais.

[...]
Je me réveille avec une gueule de merde. Je prend même pas le temps de maquiller. J'enfile un jean noir, un pull rouge et ma doudoune noire. Je vais dans la cuisine, ma mère y était, j'en ressors aussitôt avant d'enfiler mes baskets. J'attrape mon sac. Je descends vite les escaliers. Je tombe sur...Yazir. Quand je le vis, mon cœur s'est arrêtait. Et mes yeux se sont remplit de larmes. Il était amoché par un cocard. Je me suis jetée dans ses bras.

Yazir- Pleure pas wesh t'es pas une tapette!
Moi- Mais...Yazir j'en ai marre !
Yazir- Ton frère il m'est tombé dessus avec ses collègues, j'ai le démon! Il m'a pas laissé m'expliquer zebi.
Moi- Smahli...
Yazir- Je te dépose au taf ?

Le trajet se fit en silence. J'avais pas la tête au travail. Anis me collait. Les clientes elles étaient particulièrement chiantes aujourd'hui. 18h j'arrive à la cité. J'avais même plus de téléphone, faites 30 minutes de trajet sans rien faire seule face à vos pensées c'est pas ragoûtant. J'espère que au moins tout ça à plû à Amira. J'étais dans le salon avec Kenza on regardait la télé. Quand ma mère rentra, je me leva pour aller à ma chambre.
Ça a été comme ça pendant 1 mois, moi et ma mère on avait plus de contact que ça soit orale ou visuelle. Yazir il s'éloignait de moi. Il trouvait n'importe quel prétexte pour ne pas que j'aille chez sa mère ou que j'aille le voir. J'étais toujours en contact avec sa petite sœur, Kenza avait réussi à me dégoter un téléphone en cachette de Hamid.
Ma vie elle était minable à voir.
Un samedi, Soukaina elle m'a envoyé un message me disant de passer chez elle. J'étais surprise. Et je savais pas si ça aller plaire à Yazir. Et puis merde. Je partis à la douche je fais un chignon sur mes cheveux encore mouillés. Je maquille brièvement avant d'enfiler une jolie robe noir fluide, j'étais en train de mettre mes collants quand Kenza rentra dans la chambre. Je l'ai supplié de me couvrir, elle était d'accord.
Je met mon gilet, prend mon sac et sort.

[...]

Arrivé devant son bâtiment, je le vis sur un cross en train de parler à une fille. Il s'était coupé les cheveux. Sappé comme d'habitude un survêtement Lacoste blanc , sa paire d'asics et c'est lunette de soleil. Je l'observe en croyant rêver. Quand il me vit il fronça les sourcils.

Sanaa&Yazir : chronique de la mort. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant