"Je te donnerai ce que la vie à oublier de te donner."
Il est arrivé comme d'habitude, bien sappe, bien coiffée. Tout mignon avec un cadeau en main. Pour Nelya. On s'est assit et il l'a prit dans ses bras. À sa place ça devrait être Yazir. Il avait peur de lui faire mal. J'ai posé Nelya dans son berceau pour qu'elle dorme un peu. Je pensais réellement à essayer quelques chose avec lui. Même si dans la tête il n'y avait qu'un seul homme...
Elles avaient raison, je peux pas finir ma vie seule et sans homme pour Nelya. Le seule que je désirais me détestait. Comme je le déteste. J'ai passé ma journée avec Selim. C'est vraiment quelqu'un de bien. Je l'aime beaucoup. Mais pas comme il le souhaite. Peut être qu'avec le temps les sentiments viendront. Il a tout pour plaire. Il est beau, intelligent, et beaucoup attentioné.
Je lui est proposé de dormir à la maison, son boulot y est plus proche que de chez lui. Monsieur à quitte la fac. N'y voyait rien de mal, il a dormi sur le canapé. Nelya m'a réveillé vers six heures, je lui est donné son biberon. Puis je suis restée éveillée pour préparer du café à Selim. Il s'est levé torse nu, en caleçon quand je l'ai vu j'ai fait immédiatement demi-tour, le temps qui s'habit. J'étais trop gênée. Quand j'ai voulu sortir il m'a bloqué le chemin. Sa carrure elle est imposante quand même par rapport à mes 1m60. Il a tenté de me faire un câlin que j'ai vite esquive.
[...]Aujourd'hui j'ai repris le travail, après trois mois. Nelya elle a bien grandi et l'a laissé ça me brise le cœur. C'est une fille de mon quartier qui l'a garde, Sherine. Elle prend pas chère en plus. J'étais à fond dans mon téléphone quand j'entendis des bruits de talon, je leva la tête : Fadia. Je sais pas ce qui m'a retenu de lui goutte six ou quatre aller retour dans sa tête.
Fadia- Hummm, un pain. Deux chocolatines. Et ça.
Moi- La politesse?
Fadia- Ahah.
Moi- W Allah je te sers pas.
Fadia- C'est ça, aller plus vite que ça.Je suis sortie du comptoir je l'ai chopé par les cheveux, je l'ai collée au mur. Des gars sont rentrées en furie dans la boulangerie.
Mec- Oh calme-toi Sanaa.
Moi- Aller va faire le tapin.
Fadia- Le père de ta fille il aime ca.Le "ta fille", elle a touché le gros lot. J'ai voulu l'encastrer dans le mur. Mais les gars m'ont empêché, ils ont essayé de me faire revenir à la raison. Ils m'ont jamais vu dans un état comme ça. Au jour d'aujourd'hui je me promet que Fadia quand je l'attraperai je la mettrai en sang. Fin de travail, je suis allée chercher ma fille. Yazir était en bas du bloc de sa mère, il m'a fait signe de venir.
Moi- Salam.
Yazir- Alaykum Salam. Je te dépose?
Moi- Non c'est bon, y'a le bus bientôt.Il a secoué la tête, et à prit la poussette en main. Il a installé la petite dans le siège auto,, avant de plier la poussette et la mettre dans le coffre. Il m'a posé tout pleins de questions sur Nelya. Si j'étais pas énervé contre lui, j'aurais trouvé ça mignon. Il m'a monté Nelya, puis la poussette. Je pensais qu'il allait partir mais il a prit Nelya et lui a donné le biberon. Je suis partie me doucher. Quand je suis ressortie, il a tenait fermement dans ses bras. Les deux étaient endormis. J'ai emmené Nelya dans son lit avant de recouvrir Yazir, il avait l'air tellement fatigué. Elle faisait presque ses nuits, mais cette nuit la elle avait décidé le contraire. Quand je me suis levée Yazir lui préparait le biberon. Je l'ai laissé et je suis reparti dormir...