" Parce que le #vie, vient peut-être d'elle."
Passé du temps avec ma mère m'a fait beaucoup de bien. Je me dirige vers mon téléphone. Je vois affichée des centaines d'appels de Louisa. Des messages d'elle affolée. Je la rappelle en vain, zéro réponses. Je m'inquiétais, je me grattais les veines. Ma mère me vit dans cette état, elle a prit peur et elle appelait la mère de Louisa.
Elle aussi était paniquée. Personne n'avait de nouvelles de Louisa.[...]
J'en ai pas dormi de la nuit. Putain. Et si c'était Samir, j'avais passé la nuit au près de khalti Manar, la mère de Louisa. Elle tenait plus de bout, je l'ai forcé à dormir.
Jusqu'à près de 7h et demi j'appelais toujours pareil je tombais sur sa voix "Je suis pas lalalalalaaaa, hessoul ma poule rappelle moi ou laisse un message ahahahha".
J'en pleurais, j'en pouvais plus. Et si c'était Samir encore ?
Sans parler de Yazir qui me laissait des menaces de mort en vain. Qu'il aille se faire foutre celui là.[...]
48h putain. 48h sans nouvelles d'elles. Sa mère elle est anéantie. Moi n'en parlons pas. La police faisait rien. Mais bordel. Il était 4h du matin, j'étais avec son grand frère Malick.
Je l'ai jamais vu dans cette état. Malick c'est le genre de personne qui montre j'avais ses sentiments, ses yeux verts brillaient entre la fatigue et les larmes. Je le prie dans mes bras.Moi- Malick?
Malick- Je vais tout casser!
Moi- Arrête..La porte d'entrée s'ouvra. Et ce que je vis, me fendit le cœur en trente mille morceaux. Ses habits étaient déchirées. Des plaies sur son visage qui étaient encore fraîches. Elle saignait de partout. Elle s'écroulait devant mes yeux. J'ai direct compris que tout ça était en rapport avec Samir. Je n'ai pas eut le temps de cligner les yeux que Malick avait disparu. Sa mère se griffait, criait. Je pleura à mon tour. J'appela la mienne pour me retrouver seule avec Louisa. Je n'arrivais pas à la calmer. Je me sentais fautive, je m'étais jurée que personne de la retoucherait. Je l'ai accomagné de doucher. Elle arrêtait pas de pleurer. Aucun mot sortait de sa bouche.
[...]
Une semaine était passée. On en était toujours au même point. Louisa ne voulait plus rester en vie. Tous les jours, j'avais le droit à ses crises, elle pleurait se griffait et encore pire. J'en dormais plus, je m'étais déléguée moi même le rôle de sa mère. Sans parler de Malick qui s'en est prit à Samir. Cela a fait des histoires de dingue à la cité. Je regardais Louisa dormir, je décida de brancher mon téléphone. Ça fait une semaine qu'il était éteins, pour moi tant que ma mère avait des nouvelles de moi c'était le principale. Et Yazir dans tout ça ? ....