Partie40.

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"Elle a versé une larme. J'ai versé du ciroc."

Il fronça les sourcils à la vue de ce qu'il a vu écrit avant de me jeter le téléphone. Je lue " Yassine : dsl pr hier hbiba passe moi me voir demain s nul sans oit❤️". Je releva la tête gênée.

Moi- Mais tu savais que j'allais le voir...
Yazir- AH C'EST UNE RAISON POUR... VAZI NIQUE TA RACE JE SUIS UN ZAMAL EN FAITES?
Moi- Mais...
Yazir- Oh ferme ta bouche tu comprends pas ? Et comment ça il est désolé de quoi ce fils de pute ?
Moi- Tu m'as dit de fermer ma gueule...
Yazir- TU VEUX JE TE TUE OU QUOI?
Moi- Il a essayé de m'embrasser t'es content?
Yazir- Je vais lui niquer sa reum'! Guelek c'est nul sans toi. Vas y vaut mieux je dégage d'ici.
Il attrape sa veste.
Moi- Tu vas où?
Yazir- TA GEUL.
Moi- À peine réconcilier on s'engueule déjà.
Yazir- Je suis pas fait pour ça moi!

[...]

J'ai eut du mal à m'endormir ne sachant pas où il était, et qu'est ce qu'il faisait. Vers cinq heures du matin, je le sentis rentrée dans le lit. J'ai vite remarque qui il sentait le zdeh à 100km. Hum. J'hesitais à faire le premier. De 1, par la part de me prendre un vent. Et de 2, trop de fierté. Après quelques secondes d'hésitations, je me blottis contre lui. Il posa sa main sur mon ventre. On venait à peine de se retrouver, je voulais pas le reperdre aussi facilement. Il caressait mes cheveux, c'était trop mignon.

Moi- T'étais où?
Yazir- Avec des collègues.
Moi- Hum.
Yazir- Tu rend fou.
Moi- Je t'ai rien fait.
Yazir- Tu m'as gah envoûte. Bref dors.

Sur ces mots, je me suis endormie paisiblement dans ses bras. Il me faisait des papouilles ce qui a accéléré le processus d'endormissement mdr. À mon réveil, il était pas à mes côtés. J'attrape mon téléphone, 14h48. J'ai dormit longtemps apparement. Je cria son nom, il monta à l'étage et se jeta sur le lit.

Moi- Sal gros!
Il s'installa à mes côtés.
Yazir- Ta geul bagra, t'a dormi longtemps.
Moi- J'étais fatiguée.
Yazir- Tu dors là soir-ce?
Moi- Je travaille Yazir.
Yazir- Et alors?
Moi- Mardi si tu veux?
Yazir- Saha.
Moi- En parlant de travail, t'en est où?
Yazir-...
Moi- Tu compte retravailler avec ton oncle?
Yazir- Sur ma mère j'y vais demain.
Moi- Ouais.

[...]
Lundi matin. J'étais fatiguée mais ça m'empêchait pas d'harceler Yazir pour qu'il se réveille. Yassine? Il m'a envoyé quelque message depuis samedi soir. Je n'ai pas répondu. Pour l'instant ça va avec Yazir je veux pas tout gâcher.
Je fouillais dans l'armoire de Kenza pour récupérer une de mes robes. Elle m'avait coûté vraiment trop chère. Mais elle était trop belle. Un gris vraiment trop beau. Avec mon perfecto et une grosse écharpe ça faisait vraiment trop classe. J'étais refaite. Dans le bus je discutais avec Azra de mon retour avec Yazir. Elle voyait ça d'un mauvais œil. Ma journée se passa plutôt bien. Les clients et clientes étaient pas trop chiant. À la fin de journée, je décide de passer voir la mère de Yazir et Soukaina. J'avançais tranquillement, quand je vis Yazir et Yassine pas très loin encore en béquilles. Je sentis l'embrouille à plein nez. Je fais signe à Yazir de venir avec moi dans son bâtiment. Yassine me dévisageait. Yazir me poussa dans l'ascenseur, qui bloqua aussitôt. Alors là, la peur elle m'a envahi. Il va me tue ?

Yazir- ZEBI DÉJÀ C'EST QUOI CETTE ROBE?
Moi- Abuse pas... et redémarre l'ascenseur je suis clostrophobe!
Yazir- Closto..quoi? Ta gueul en faites parle le ce-fran avec moi! Et je vais lui niquer sa mère à ton Yassine!
Moi- Pourquoi?
Yazir- IL CROIT C'EST LA ZONE À SON PÈRE!
Moi- J'ai mal à la tête s'il te plaît me crie pas dessus.
Yazir- Tu vas voir ma mère?
Moi- Oui.
Il sourit avant de m'embrasser sur le front.
Yazir- Saha omria.
Moi- Tu peux le redémarrer?
Il s'approcha de moi, et me tira vers lui avec sa main.
Yazir- T'es pressé de me quitter ou bien?
Moi- Je suis fatiguée bébé.
Yazir- T'es trop hloula quand t'es gentille.

Il débloqua l'ascenseur et m'accompagna jusqu'à sa porte. Sa mère m'ouvrit avec un grand sourire, au contraire de Soukaina qui me dévisageait. J'ai pas toute suite compris pourquoi. Je m'installa au salon avec Yazir et sa mère, Soukaina partit cherchait des gâteaux et faire du thé. J'en profita pour me joindre à elle. Elle préparait le thé. J'attrapa les tasses et les disposa sur le plateau.

Moi- Ca va ?
Soukaina- Non.
Moi- Pourquoi ?
Soukaina- Tu me demandes pourquoi en plus ? Elle s'approcha de moi et fronça les sourcils. Tu comptes encore lâcher Yazir ? Et nous lâcher aussi ? Franchement tu m'as déçu.
Moi- T'es au moins au courante de pourquoi on était plus ensemble ?
Soukaina- Tout ce que j'ai vu c'est que mon frère il a mangé des coups pour toi, et il s'est bien rendue sur moi.

Elle prit le plateau et reparti au salon. Fallait que j'ai une vrai explication avec. J'envoya un message à ma mère prétextant être chez Kelly. Fallait que je règle cette histoire de mensonges. Je discutais avec la mère de Yazir. Il a trouvé des excuses toutes bidons explicant pourquoi j'étais pas venue depuis longtemps. Soukaina, m'adressait aucuns regards, du moins le peu de temps où elle était là. Elle est partit s'isoler dans sa chambre au bout de 3 minutes top chrono.

Khalti- Sinon... Quand c'est qu'on rencontre ta famille Sanaa?
Yazir- C'est compliqué pour l'instant mama.
Moi- J'espère bientôt.
Yazir prit ma main dans la sienne.
Khalti- Tu restes manger?
Moi- Je veux pas trop inquiéter ma mère, il est tard quand même. Demain si tu veux.
Khalti- Y'a pas de soucis, t'es ici comme chez toi. Elle caressa mes cheveux. T'es tellement belle benti, il a de la chance de t'avoir!
Yazir- C'est moi le beau gosse.
Moi- Il est plus beau Amir.

Amir, son petit frère, regardait tranquillement la télé. Il a levé la tête et m'a sourit timidement. Il a que quinze ans mais il est nettement plus beau que Yazir.
Yazir lui jeta un coussin dessus.

Moi- Mais laisse le!
Khalti- T'a vu ce jaloux.
Yazir- C'est normal wesh c'est ma femme!
Khalti- Tu wesh pas! Race maudite.

[...]

Vers 20h, je partis. J'étais dans les escaliers avec Yazir. J'avais clairement pas envie de le quitter. On tardait à partir. Lui aussi devait retourne chez lui. On descendit les escaliers, je sortis en premier. Je sortis mon téléphone et...

Sanaa&Yazir : chronique de la mort. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant