Prey Of You.

Chapitre 2 Part 2/2.

Une vapeur bleu traverse ma main et son épaule, je ne le sens pas mais ça doit être horriblement chaud vu comment il bouge dans tout les sens. Je peine à ce qu'il garde mon pouce dans sa bouche, à me mordre comme ça je vais perdre tout mon sang. Je ne peux pas mourir mais je peux faire une syncope! Il est entrain de pomper tout mon sang le con. Il gémit de douleur, ou.. Je ne sais trop quoi mais si il arrête pas je vais le défoncer. Je retire ma main et constate que la marque est violette limite bleu. Oui j'avais raison, c'est bien une brûlure. J'en savais trop rien avant, c'est mon premier pacte, on m'a juste dit comment faire c'est tout. Tout à l'heure j'ai donné des informations au hasard mais il se trouve que j'ai eu raison. Je suis devin. Je remet en place son vêtement et il n'a toujours pas relâcher mon doigt.. Il respire bruyamment et il est presque replié sur lui même. Je tape dans son dos pour lui dire de se redresser mais rien y fait. «C'est bon, tu peux me lâcher..» dis-je, il obéit mais ne change pas de position. Au final le plus épuisé c'est pas moi mais lui. Je peux même pas le redresser, enfin.. Si. Je tire sur mes manches pour recouvrir la peau de mes mains et le retourne de force. Je ne sais pas comment décrire son expression du visage mais il semble tordu de douleur et fiévreux, j'aurai loupé quelque chose? J'ai fait les choses comme on me l'a enseigné alors ça doit être des effets secondaires.

«Lèves toi, je peux pas te porter.
-Portez moi..
-Je viens de te dire que je ne pouvais pas.» dis-je en grognant mais il agrippe mon bras, je fixe sa main avant de la retirer. «J'ai dit non. Lèves toi.» lui ai-je ordonné mais il ne réagit pas, c'est un blague?
Il se laisse tomber sur le canapé, mais laissant à mon tour incompris. Je prends sa main, de la mienne recouverte du tissus de mon pull, et le tire vers le haut. Je le hisse sur mes épaules, sans faire attention à quoi que ce soit. Sur la route il se prend quelques murs par.. Accident. Pures accidents. Je le laisse tomber sur son lit et m'étire. «Tu es lourd. Vraiment très lourd.» dis-je en soupirant, il tend le bras vers moi. Il me veut quoi encore? «Dormez avec moi..
-Pardon?
-Puis-je vous posez une question?» me dit-il, je m'assois sur la chaise près de son bureau et croise les bras. «Hm, tu peux toujours.
-Comprenez vous le coréen?» dit-il en rigolant. Un rire contagieux, je souris et soupir, il se met à reprendre mes phrases. «Vous êtes plus beau quand vous souriez. Vous devriez sourire plus souvent.
-Dans mon malheur je n'en ai pas le droit.
-Votre malheur?
-Tu auras tout oublié à ton réveille, te préoccupe pas de ça. Dors maintenant.» dis-je en quittant la pièce. Je referme la porte derrière moi et j'arrive pas à arrêter de sourire face à sa médiocrité. Il pense pouvoir m'attendrir? Il a beau être mignon c'est pas de taille à rivalisé avec la somme qu'il peut m'apporter. Il peut me sourire autant qu'il le veut je le vois juste comme une liasse de billets humain.

Il doit être dans les environs de 19h, je fais à manger, je mange presque que de la viande rouge. C'est peut-être en lien avec ce que je suis devenu, des rumeurs disent que les démons aiment les viandes saignantes, si ça continue je vais vraiment finir par le croire moi même. Démon que je suis devenu de force.
J'entends des pas derrière moi, il serait réveillé? Je me retourne, mon regard reste blasé même si il est actuellement en boxer avec une trique énorme entre les jambes. «Tu as faim? J'ai fait à manger.
-J'ai mal à l'épaule.
-Dans la salle de bain il y a une trousse de secours, va te soigner. Il y a des crèmes après brûlure.» dis-je en lui tournant le dos, me concentrant sur mon streak qui cuit. Mais il trouve le moyen de me sortir de ma rêverie en se collant à moi, vulgairement, il le fait exprès.. Il joue à quoi? «Je sais que vous avez vu...» dit-il dans mon oreille, je le repousse en bougeant dans tout les sens, je cache chaque partie de ma peau visible. «Je t'ai dit que la trousse de soin était là bas, va te soigner.
-Je n'ai plus mal.
-Comme par magie.» dis-je en me moquant un peu.

Je détourne le regard, je suis pas hétéro à 100%, comme par hasard il a fallu que, lui aussi, soit le mec le plus gay du monde. Mon ex copine aimait les mangas yaoi si je me trompe pas et là je me croirais dans une de ces histoires à l'eau de rose qui puent la mort. Il fait une mine boudeuse et se recolle à moi. «M'approche pas je t'ai dit, je ne peux pas te toucher.
-Pourquoi?
-Parce que je risque de te brûler comme tout à l'heure.
-Je prends le risque.» dit-il, il veut pas lâcher l'affaire bon sang. Je plonge ma spatule dans l'huile dans laquelle cuit mon steak et lui plaque contre le ventre. Il cri légèrement et recule directement. «C'est équivalent, si t'es sodomaso je te laisse mon huile de cuisson et fais toi plaisir. Laisse moi juste manger en paix.» dis-je en le menaçant, il prend une expression horrifié et repart vers le couloir, je ne sais pas où il va et je m'en fou. Je suis simplement content qu'il me laisse tranquille.

Je finis de manger tranquillement, je lui ai préparer aussi à manger mais il n'est pas venu. J'ai beau insisté il ne veut pas venir.
Je finis de faire ma vaisselle de retourne dans mon bureau pour voir quelles personnes je vais devoir chasser demain.. Oui, c'est de la véritable chasse ce travail. Trouver la personne, lui ôter la vie, l'envoyer au paradis ou en enfer. J'ai déjà travailler avec des personnes que j'avais envoyer, normalement au paradis, mais qui ont finit faucheur comme moi. C'est le cas pour Jimin, faucheur 14, ma première ''proie'', c'est pour ça qu'il est si familier avec moi. Il n'a que 22 ans et il pense devenir le plus grand faucheur de notre ligné. La bonne blague. Il est bien trop gentil avec les morts.
La porte de ma chambre s'ouvre lentement, je ne relève pas le regard et continue de scruter avec attention les fiches de renseignements. 4 personnes m'attendent... Tellement dommage pour elles, tellement cool pour moi.