Prey Of You.

Chapitre 18 Part 1/2: Rencontre.

Depuis quelques jours nous dormons dans la même chambre, on va au lycée, on fait comme si de rien était. Les services de police ont dû abandonnés les recherches depuis le temps. Aucune traces, c'est ce qu'on souhaitait. Un problème s'est mit sur notre chemin, la manque de nourriture. Même en aillant vider les placards et le frigo avant de partir nos ressources deviennent de plus en plus amincis. «Jungkook... Tu dois le faire, de nous deux c'est toi le plus discret.
-On a fait assez de problème comme ça... On a qu'à... Partir de la chambre d'hôtel, dormir dans les sources chaudes c'est moins cher.
-Je n'ai pas envie de dormir avec des inconnus, et j'ai encore moins envie que tu dormes là bas. On ne sait pas ce qu'il peut se pa-...
-Tu psychotes, arrêtes un peu.
-Tu te lèves et tu fais ce que je t'ai dit Jeon. Tu n'as pas le choix.» me dit-il en attrapant mon visage fermement à une main. Ouvrant la portière de voiture derrière moi et en me poussant hors de la voiture. J'en tombe presque. Il referme la porte et s'éloigne de moi, allant se garer sur le parking un peu plus loin. Lentement j'approche du petit magasin sans grandes envies, je n'ai pas envie de voler, j'ai déjà fait 2 meurtres c'est pas mal! Je salue le caissier poliment l'air de rien, ajustant ma casquette pour cacher mon visage des caméra. Je sors la liste que m'a donné Taehyung. [Ramens en boîte/Eau/Bières/Pain]... Autant dire qu'on mange presque rien.

J'avance dans les rayons tranquillement choppant par-ci par-là les choses qu'il nous faut. Heureusement ma veste est assez grande et mon pantalon aussi... ''Si tu te fais choppé je ne viendrais pas te chercher, on ne peut pas se permettre de tomber tout les deux en prison si ils remontent les pistes.'' m'avait-il dit dans la chambre avant qu'on ne parte. Je vérifie que tout y est, je ne compte plus jamais revenir ici, je me sens déjà assez coupable comme ça. J'approche de la sortie, mon cœur bat assez vite, je n'ai jamais rien volé, jusqu'à présent j'ai toujours été quelqu'un d'honnête. «Et toi!» me dit l'homme derrière le comptoir. Je me retourne vers lui en souriant. «Oui?
-On s'est pas déjà vu?
-Je n'ai pas une grande mémoire.
-Au collège, Jeon Jungkook, c'est bien ça?» me demande-t-il, mon sang se glace quand je revois son visage enfantin. Il était l'un de ces mecs qui me martyrisaient. Je déglutis et frotte l'arrière de mon crâne. «Hm, oui.
-Mec, j'ai vraiment pas été cool avec toi. Je suis désolé pour nos années collège.
-C'es-..» mais je suis interrompu par mon portable qui vibre.

[Pourquoi tu traînes comme ça? Dépêches toi. -Taehyung]

«Je dois y aller, au revoir.
-On peut se recontacter?
-Je... Hm, oui. Je te laisse mon numéro.» dis-je avant de le noter sur un papier qui traîner sur le comptoir, il sourit en le prenant et je le salue une dernière fois avant de partir. Je rejoins mon aîné dans la voiture un peu plus loin.
«C'était qui?
-J'ai tout ce qu'il nous faut...
-Réponds moi, avec qui tu parlais?» me demande-t-il en me lançant un regard plus que noir. Je retire tout de dessous mes vêtements et lui montre en souriant. Il me gifle. «Hyung...
-Je t'ai posé une question. C'était qui?
-Un ancien du collège...
-Pourquoi tu lui accordes de l'importance au juste?
-Je... Je ne sais pas. J'ai peut-être envie de renouer des liens.
-Je suis là pour te tenir compagnie c'est déjà bien.
-Tae je ne peux pas me limiter à toi, déjà au lycée on ne reste qu'à deux je n'ai pas le droit d'avoir des amis.
-Parce que c'est dangereux. Et si ils te mettent en confiance et que tu leur avoue nos crimes?
-Mais ça arrivera pas!» ai-je crié en essayant d'être convainquant. Il menace de me gifler une nouvelle fois et mais tourne la tête directement en grimaçant, comme pour me protéger. Il repose sa main sur le volant et me donne un sac pour que je mette tout dedans. «Attaches toi on rentre. La semaine prochaine on recommencera.
-Q-Quoi!? Je ne veux plus revenir ici.
-Tu n'as pas le choix mon ange, sinon on est à la rue.
-Il n'y a pas d'autres solutions?
-Je suis encore à la recherche de travail, tu le sais, en attendant on a pas le choix.» me dit-il en reprenant son sang froid. Il démarre et je lance un dernier regard au magasin, le caissier dont j'ignore encore le nom fixait notre voiture... J'espère qu'il n'a pas vu ce qu'il s'est passé. En attendant je dois encore mentir...