Chapitre 7 Part 2/2.

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C'est à cause de gigotements à côté de moi que je me réveille, les sourcils fronçaient je regarde à côté de moi. Jungkook, bien évidemment. Je me redresse, me tords dans tout les sens afin de m'étirer et repose le regard sur lui. Pendant que je dormais il a dut s'être rhabiller car il porte son caleçon. Je regarde mon corps, il est griffé, marqué, blessé...Et je suis nu comme un ver. Je descends du lit, enfile un boxer propre, un jogging et un sweat. J'ai encore sommeil mais je sais que si je retourne me coucher il va revenir me coller et je vais avoir les nerfs. Je vais vers la cuisine, il doit être tard car le soleil n'est toujours pas levé et les couloirs de ma maison sont plongés dans une obscurité lourde. J'allume la cuisine et la lumière me brûle les yeux, en grognant j'ouvre le frigo et en sors du lait. Il parait que ça aide à l'endormissement, on va voir ça. Je m'en verse un verre et me laisse lourdement tomber sur une chaise. Ce gamin... Je ne sais pas pourquoi mais il a quelque chose qui m'attire, je ne peux pas encore dire quoi exactement mais il est tellement mon opposé que ça en devient intriguant. «J-Je...» ai-je entendu alors que j'étais dans mes pensées, je relève le regard et découvre un Jungkook encore à moitié endormi. «Retourne dormir.
-Je n'arrive plus à dormir, tu m'as réveiller en sortant du lit.
-Qu'est-ce que tu veux alors?» dis-je en prenant un air agacé mais je suis tout de même curieux. «J'ai une question..
-Hm.
-Pourquoi ne pas vouloir me dire ton prénom?» me demande-t-il d'une manière bien trop innocente, sa voix est cassé à force d'avoir trop crier et lui aussi à des traces de suçons, de morsures partout. Ça ne semble pas le gêné.

«Pourquoi veux-tu le savoir?
-Parce que je ne sais pas comment t'appeler.
-Je t'ai déjà dit ne m'appelle pas.
-Je suis sérieux.» me gronde-t-il, quoi? Mon sarcasme l'énerverait? «Trouves moi un surnom alors.
-Comme? Je n'ai jamais été doué pour ça...
-A toi de voir.»
Il s'assoit en face de moi et croise les bras sur la table afin d'y mettre sa tête. «Honey.» dit-il, je m'étouffe carrément et me lève pour aller cracher le lait que j'avais dans la bouche dans l'évier. Il me regarde en rigolant, il vient vraiment de m'appeler ''Honey''!? «Tu préfères peut-être Opp-...
-Je t'interdis de finir ce mot.» dis-je en me rasseyant. Il sourit et se lève, s'appuyant contre le plant de travail. «Tu sais que ce serai plus simple si tu me donnes ta vraie identité.
-Tu n'as pas besoin de la connaître, garde en mémoire que je suis là pour veiller sur toi.
-Dans ce cas pourquoi ne pas bien nous entendre?
-Comment ça?» dis-je en finissant mon verre, il soupir et croise les bras. «Je suis peut-être plus jeune que toi mais je sais très bien que tu me mens sur certaines choses, si tu me cache quelque chose c'est que ça doit être grave alors je ne te demande pas de me dire de quoi il s'agit, je pense que c'est ta façon de me préserver. Merci.» dit-il, un léger sourire s'affiche sur mes lèvres. Non pas parce que ce qu'il dit est pathétique et complètement bête mais parce que ça m'attendrit.

«L'homme des toilettes du café, c'était qui?
-Un simple collègue.
-C'est étrange, le regard qu'il m'a porté me semblait familier. Comme si je l'avais déjà vu quelque part.
-Il est légèrement plus vieux que toi, de deux ans il me semble.
-Vraiment!? Je peux le rencontrer?! Je ne vois plus personne avec toutes ces histoires...
-N'y pense même pas. Ce n'est qu'un collègue, ne te familiarise pas avec lui.
-Pourquoi? Je peux faire ce que je veux!» cri-t-il en me montrant son désaccord. J'attrape l'élastique de son boxer et le tire vers moi, ses joues rougissent. Je l'assois sur mes genoux et il ne me repousse pas. «Tu ne fais pas ce que tu veux sous mon toit.» dis-je dans son oreille, il enroule ses bras autour de moi et me sers aussi fort qu'il peut j'ai l'impression. Ce gosse est vraiment en manque d'affection, le simple fait qu'il se tape des dizaines de mecs le prouve. Il cherche de l'attention. De l'amour. Des choses que je ne peux pas lui donner. Mon cœur, mon être n'est plus capable de donner de l'amour, à partir du moment où je le vois comme un moyen de m'amuser et de calmer mes désirs je ne peux rien lui donner. J'observe son visage un moment, le sourire salace que j'avais sur les lèvres disparaît progressivement, il me sourit et mon cœur loupe comme un battement. «Qu'est-ce qu'il y a?
-Rien, il n'y a rien.» dis-je en secouant la tête, je le redresse et je fais de même, mettant mon verre dans l'évier avant de me diriger vers ma chambre. Il éteint la lumière derrière nous et il retourne dans son lit, pas dans le mien. Moi qui pensais qu'il ferait l'inverse. Je me blottis dans mes draps, ils ont une sale odeur, transpiration et.. Et sperm putain. Je grogne et me redresse, soudain je me rappelle de ce qu'il avait prit tout à l'heure, et si il lui passait par la tête d'en reprendre pour avoir mon attention!? Je me lève en vitesse et avance à toute vitesse vers sa chambre.

J'ouvre la porte violemment et je fais face à un Jungkook pensif dos à moi, face à la fenêtre.
La lueur de la lune se reflète dans ses yeux, ils brillent... Il pleure? «Qu'est-ce qu'il y a?
-Je venais récupérer les pilules, j'veux plus que tu y touches.» dis-je de manière aussi neutre que possible, il me montre du doigt la petite boîte sur son bureau. Je la récupérer et le fixe toujours un moment. «Pourquoi tu pl-...
-Vous êtes tout de même très pale pour un ange, vous ne trouvez pas?» me dit-il en me souriant. Je le fixe sans rien dire. «J'ai toujours été pale.
-Vous êtes très mystérieux aussi, très étrange.
-Tu insinues quoi?» dis-je en serrant les points, depuis quand il me vouvoie? Pourquoi il devient aussi suspicieux d'un coup? Il baisse le regard vers son sac, s'en approche et en sort un flingue. Le pointant sur moi. «Je devrais peut-être vous appelez 13, moi aussi, maintenant.» dit-il en reniflant.

Prey Of You.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant