Prey Of You.

Chapitre 14 Part 2/2.

Je me réveille dans une chambre qui n'est pas la mienne, mais je la connais tout de même. Même si c'est depuis peu je sais où je suis. Je tourne la tête vers la personne encore endormi à côté de moi, j'ai dormi avec lui. Il ne s'est strictement rien passé, on était bien trop déboussolés que aucun de nous deux a tenté quoi que ce soit. C'est en hésitant que j'enroule mon bras autour de lui, dans le but de me rapprocher de lui. Je ne sais pas pourquoi je suis aussi délicat mais je m'en fiche pas mal en fait il ne s'en rend même pas compte de toute façon. De ma main libre j'attrape mon portable, il est 14h... Déjà. Il faut vraiment que je reprenne un rythme de sommeil normal. J'ai toujours dormi plus que la normale, en même temps la plus part du temps on m'y obligeait. Je n'avais pas le choix, donc depuis très jeune je passe mon temps à dormir. Mais il faut se l'avouer, c'est bien la seule chose au monde où personne n'a la flemme de le faire. Pendant que j'étais perdu dans mes pensées le petit brun à côté de moi s'est réveillé.

«J'avais oublié que tu étais là.
-J'avais oublié aussi.
-Merci d'être resté.
-Je ne serais pas parti de toute façon.
-Vraiment?
-Après ce qu'il s'est passé soit tu serais revenu avec moi à Daegu soit je serais resté ici clandestinement.» dis-je en reposant mon portable mais ce n'est pas l'avis du gosse allongé à côté de moi. Il active la caméra et le met en mode selfie.

«Tu fais quoi là?
-Je film.
-Filmer ta tête le matin est une mauvaise idée.
-La prochaine fois je fais le mort et tu continueras de pleurer toute les larmes de ton corps.
-Tu n'es pas bon comédien Jeon.
-Tu pues de la bouche Min.»
J'attrape son visage et le force à m'embrasser, je pue pas moi. Min Yoongi ne peut pas puer. Il n'arrête pas la vidéo et j'ai la flemme de le faire. Il arrive à se dégager de mon emprise et se colle à moi, rapprochant la caméra de nous. «Coupe ça.
-Pourquoi?
-Je ne veux pas une sextape dans mon portable.» dis-je en souriant et en lui prenant l'appareil des mains. Il rougit et se cache sous la couette. Bien évidement c'était une excuse pour qu'il arrête de nous filmer mais j'aime bien le voir dans l'embarras. Je pose le portable sur la table de nuit et le rejoint sous la couverture.

«Je plaisantais.
-Pas touche à mes fesses.
-Je les touche quand je veux. Je peux avoir toute les fesses que je veux quand je veux.
-Tu n'es pas assez beau pour te taper qui tu veux.
-Avant j'étais un play boy.
-Papy au lit ça m'étonnerait.» me provoque-t-il, je soupir et lui grimpe dessus. Je n'ai que 25 ans merde quoi.
Je vois son expression changée, il ne sourit plus et je sens ses cuisses légèrement s'ouvrirent. Tellement soumis et pervers qu'il comprend directement. «Referme tes jambes, je compte pas te prendre.
-Ah bon?
-Si je te le dis.» dis-je en m'asseyant sur son bassin, il semble légèrement déçu. J'suis pas matinal, c'est pas de ma faute. «Tu rentres à la maison alors?
-Je vais réfléchir.
-Tu ne devrais pas pourtant.» dis-je en sortant du lit, pourquoi je porte ses vêtements? Je lui demanderais plus tard.
«Tu boudes?
-Non, elle est où ta salle de bain?»

Bien évidemment que ''je boude''. Je m'attendais à un ''oui je rentre avec toi'' pas à un ''je vais réfléchir''. C'est nul comme réponse. Je vais dans sa salle de bain histoire de prendre une douche.
Elle est minuscule... Limite si les toilettes sont pas dans la cabine de douche. J'observe mon reflet dans le miroir et je me dégoûte toujours autant. Le teint translucide et les lèvres effaçaient de couleurs. On peut voir à des kilomètres que je suis mort.
J'entre dans la cabine et laisse couler l'eau sur mon corps. La seule chose bien chez moi c'est que je n'ai pas un pet de graisse. Que du muscle.
Alors que j'arrivais enfin à me détendre l'eau change de température et ce que j'ai dans le cou c'est pas du savon. Il passe ses mains dans mes cheveux pour avoir un accès complet à mon cou. «Sors de là.» dis-je en le repoussant mais il me tire un peu plus vers lui. Écrasant nos membres ensemble. Il gémit et commence à se frotter à moi. «J'accepte que tu ne me prennes pas mais laisse moi m'amuser un peu.» me dit-il sur un ton tellement suppliant que j'ai presque envie de m'amuser moi aussi.