«Tu ne veux pas que je vienne?
-Je ne préfère pas. Tu ne l'as jamais rencontré, je ne veux pas que ce soit dans ces circonstances.
-On ne se rencontreras jamais dans ce cas...
-Je suis désolé.» dis-je en enfilant ma veste, elle enroule une échappe autour de mon cou et semble avoir acceptée le fait de m'attendre à la maison tranquillement. Je la salue une dernière fois et passe le pas de la porte, emportant avec moi le bouquet de roses blanches que j'avais commandé sur un site, ça doit faire un moment que je ne suis pas allé lui rendre visite et je me sens coupable. Mais je devrais pas l'être vu ce que j'ai enduré, je ne sais pas comment me comporter. Je monte dans ma voiture et roule jusqu'à la destination voulut. Habituellement je ne supporte pas le bruit mais là j'en ai besoin. Je met en route la radio et laisse la chaîne déjà mise. C'est les informations. [Un feu a été déclaré près du parc privé de l'hôpital central. Il a prit une très grande ampleur et a menacé de faire évacuer l'hôpital tout entier.]
Les temps vont mal en ce moment, la crise économique nous tombe dessus, c'est la saison des sécheresses alors les feux prennent plus vite. Les casernes sont sollicitées. Mais je ne me sens pas trop concerné, mes affaires vont biens, je vis dans un petit appartement avec ma copine. Je viens d'avoir mes 18 ans et j'ai récupéré la vieille voiture de mon père qui traînait dans mon ancien garage. Ma mère me l'avait promit, je l'ai enfin en ma possession. C'est un jolie modèle, ancien mais élégant, je ne demandais pas plus.J'arrive enfin sur le parking, le teint pâle j'avance vers les grandes grilles semblables à celles des abysses. Je les pousse et elles grincent, fallait s'y attendre. Lentement je traverse les allées, les yeux rivés sur le sol qui défile sous mes pieds, l'air est plus frai, comme dans tout les cimetières. A croire que c'est un fait exprès. J'arrive enfin devant la tombe de ma mère, je pose sur la pierre les fleurs et retire celles qui sont fanées. Ma mère était malade, elle n'avait pas d'amis alors à part moi personne ne vient lui rendre visite. «Salut maman.» dis-je tout bas en m'agenouillant. «M'en veux pas, je sais que ça fait longtemps. J'ai passé de longs examens et je les ai eut. Tu te souviens? Tu me disais que j'y arriverais jamais. Je viens d'avoir mes 18 ans et j'ai mon permis. J'ai utilisé la vieille voiture de papa, tu m'en veux aussi pour ça?» dis-je en fixant le nom gravé sur la pierre de marbre. [Min NamShin] «Hm, tu sais, je pense souvent à toi, enfin quand tu n'étais pas malade. Je pense que moi aussi j'ai changé à partir de ce moment là. Quand les médecins m'ont dit que ma mère était folle ça m'a fait un choc. Tu te souviens comme je leur avais crier dessus du haut de mes 8 ans? Je m'étais moi même impressionné. J'étais très timide à l'époque, je parlais presque jamais mais cette fois-ci ils disaient trop de choses mauvaises. Tu me manques tu sais...» dis-je en me redressant, le regarde un peu autour de moi, il n'y a personne. «Quand on m'a remit mes diplôme j'aurai voulut que tu sois là, juste pour que tu puisses voir que ton fils n'est pas un bon à rien. Je travaille maintenant, je ne sais pas si je dois te dire dans quoi car tu risques de t'inquiéter... Hum, je peux juste te dire que ce n'est rien de bien légal voilà. Je me débrouille comme je peux, trouver du travail à mon âge c'est très dure et on gagne peu. Là je gagne beaucoup et facilement, j'avoue ne pas avoir chercher plus loin.» dis-je en rigolant légèrement.
Je perds vite mon sourire. «Si tu aurais été encore là j'aurai putte payer des soins au lieu de mon loyer. Je n'ai pas voulut rester à la maison car quand j'y étais je me sentais mal. Quand je passe dans le couloir qui mène au salon... J'ai l'impression que tu es encore là, en train de pleurer. Je ne supportais plus ça alors dés que j'ai put j'ai déménagé. C'était pas simple d'ailleurs, les premiers jours étaient durs parce que je ne me sentais pas chez moi et je voulais retourner à la maison mais je me suis prit en main. Maman... Je suis un adulte maintenant, j'aurai vraiment voulut que tu puisses voir ça. Je n'ai pas beaucoup changé, enfin je parle mentalement. Je suis toujours aussi tête en l'air, snobe et répugnant, toujours le même que quand tu m'as quitté.» dis-je. Mes yeux brûlent à cause du sel qui est dans mes larmes. «Maman, si tu pouvais juste un instant revenir et me dire que tu es fière de moi ça me soulagerai. Juste que tu me prennes une dernière fois dans tes bras et que tu me dises que tout va bien. Parce que je sais que tout va mal...»
Je salue la tombe de ma mère et retournes sur mes pas. Séchant rapidement mes larmes, sortant d'une de mes poches un paquet de cigarette. Je l'allume et rentre dans ma voiture, cette dernière qui empeste déjà le tabac. Je n'ai pas envie d'arrêter de consommer cette petite merveille, tant pis si je crève d'un cancer pulmonaire. Je rallume la radio et continue d'écouter la fin des informations tout en démarrant la voiture, la cigarette entre les dents. [Une grosse épidémie arrive, restez couvert, les temps se réchauffe mais les maladies aussi. Maintenant un instant météo...]
Foutu monde incrédule.
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Prey Of You.
RandomQue se passe-t-il quand la faucheuse sombre pour une proie? Que se passe-t-il quand Min Yoongi défie les cieux pour les beaux yeux de son brun favori? CONTIENT DES PASSAGES POUR ADULTES. -Prey Of You-