Prey Of You.

Chapitre 1 Part 1/2: Jeon Jungkook.

Je venais d'avoir mes 10 ans, je menais une vie des plus basiques. J'avais deux parents aimants, un frère taquin. J'étais heureux, j'allais à l'école, j'avais des amis. Beaucoup d'amis. J'ai toujours été quelqu'un de très sociable. J'étais également en bonne santé et mes parents étaient fiers des notes que mon frère et moi ramenons à la maison. Nous étions de bons élèves. J'avais un avenir prometteur, calme et illuminé mais tout a échouer. Durant 10 longues années je voyais mes parents comme la source d'une certaine sécurité, mon frère comme un réconfort permanent et ma maison comme un nie. J'étais un oiseau parmi les aigles de dehors. Je pouvais parfaitement savoir ce qui était bon ou mauvais mais ce jour.. Ces jours sont loin de moi maintenant.

Je venais de fêter mes 10 ans, pour l'occasion ma famille a décidé de m'emmener dans un bon restaurant. En voiture nous allons nous y rendre. J'étais bien habillé, j'avais prit le soin de soigner mon apparence, et le reste de ma famille également. J'en ai déduit que nous allons dans un restaurant chic. J'étais heureux de partager ce moment avec eux. Je pensais passer le plus bel anniversaire de ma vie.
J'étais assit à l'arrière de la voiture, à côté de mon frère et nous écoutions de la musique avec son portable et des écouteurs. Nous avons tout les deux hérités d'une belle voix et j'adorais chanter avec lui. On pouvait passer des heures à chanter des chansons peu connus dans notre chambre commune. Nous n'avons pas une grande maison mais l'aménagement de notre chambre nous plaisait beaucoup.

-FlashBack-

«Jungkook! Attaches toi s'il te plaît.» me dit ma mère en se retournant vers nous, je lui souris et obéis directement. Papa démarre la voiture et j'aime beaucoup observer le paysage qui défile quand nous sommes en voiture. «Kookie!» m'interpelle mon frère, il me tend un écouteur, je le saisi directement et le met dans mon oreille. C'est notre chanson préféré à tout les deux qui passe à la radio! Je bouge la tête en fonction du rythme et lui lance quelques regards, il semble absorbé par les paroles. Pour ma part je les connais déjà par cœur.
Cela fait bien 15 bonnes minutes que nous roulons, je me demande de plus en plus où ils m'emmènent. «Tu sais où on va?» ai-je demandé à mon aîné, il tourne le regard vers moi et hausse les épaules, j'en déduis que non. Je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience. J'observe toujours les routes, les virages et le décors que nous prenons, papa conduit asse vite, c'est dans son caractère.. Il a la conduite nerveuse. Je me demande toujours comment il a eu son permis avec une conduite pareille haha.

La musique touche à sa fin et papa freine d'un coup, bien trop violemment. Heureusement que la ceinture est là sinon je serai sur le tapis de la voiture. Mon frère tousse, il a visiblement été étranglé par la ceinture, je le regarde inquiet tandis que ma mère respire fortement. Qu'est-ce qu'il se passe? Je penche ma tête vers le par prise et je vis un camion nous fonçait droit dessus. «Papa?» ai-je dit mais il n'a pas le temps de faire marche arrière que le camion nous renverse, nous percute, nous écrase. Tout ce passe vite, je protège ma tête par réflexe et l'écouteur que j'avais dans l'oreille fait encore défiler les musiques. La voiture fait des tonneaux, je me prends de sacrés coups mais je peux  encore penser, réfléchir, respirer et voir.  Le métal de notre voiture grince sur le béton, les cris de mes parents et de mon frère raisonnent dans ce qui reste de la voiture. La voiture arrête de bouger, je ne sais pas dans quelle position je suis mais mon corps me fait mal. «P-p-papa..» dit mon frère d'une faible voix, j'essaie de tourner la tête vers lui, je n'aurai pas dut.. Il ne ressemble plus à mon frère, son visage est défiguré, sa mâchoire est disloquée, son bras.. Il n'a plus de bras.

Je pousse un cri d'horreur et de douleur quand je vois la tête de mon père enfonçait dans le verre du par brise. Je n'ose même pas regarder ma mère, elle ressemble encore à ma maman? Aucun son ne sort de ma bouche, je respire fort, j'ai mal, j'ai peur.. La portière près de moi s'ouvre, quelqu'un m'attrape et me hisse hors de la voiture. «Ks-.. Mes parents.. Mon frère...» dis-je avec une voix à peine audible. Je vois le camion pas loin, il est en train de brûler.
Les pompiers sont déjà là, la police et le samu. Je me débats, je ne veux pas qu'ils m'enlèvent avant que je ne puisse pas voir ma famille. «Ai-Aidez-les!» dis-je en montrant du doigt ma voiture. Ils essaient d'abord de sortir ma mère.. Un pompier s'écarte en criant, pourquoi cri-t-il comme ça? Les autres, eux, ne prennent pas la fuite, ils sortent ma mère.. Ce qui reste de ma mère. J'essaie de marcher vers elle mais on me repousse, me disant que je ne dois pas voir ça mais c'est trop tard. Je ne peux plus voir son visage car elle n'en a plus, ouverte de partout à cause du verre, une hémorragie. C'est évident. Son ventre est ouvert en deux, ils essaient de tenir en place son''intérieur'' mais tout sort de partout.. Maman...

Ils sortent ensuite mon père, aucun signe de vie pour lui également. Je peux voir son regard, vitreux et vide.. Mon cœur palpite quand ils sortent enfin mon frère. Les trois corps sont là, allongés les uns à côtés des autres, on ne peut plus appeler ça des corps humain. Une vraie boucherie. Je n'arrive pas à réagir, un mauvais rêve? Je regarde autour de moi, le feu que faisait le camion n'est que plus grand et devient incontrôlable, l'odeur de sang et d'essence sont tellement présents que j'en vomi. «Peux-tu nous dire ton nom?» me dit un homme en blouse blanche, je le regarde les yeux vitreux moi aussi, les yeux baignés de sang. «Jeon Jungkook..» dis-je en tremblant. «Mon grand, nous sommes vraiment désolés.. Tes parents et ton frère sont morts...» dit-il en s'agenouillant devant moi. Je ne le regarde pas, je regarde juste ce qui reste de ma famille, un frère défiguré et démembré, un père mort et cassé et une mère décapitée.

J'approche d'eux, sans vraiment savoir quoi faire, je veux juste les voir de mes propres yeux, être sur que ce n'est pas un rêve. Les policiers me laissent passer, les ambulanciers aussi. Je suis à quelques mètres d'eux, je ne réfléchis pas et tombe à genoux devant leurs pieds. Enfin, devant ceux qui en ont encore. «M-maman..» dis-je en prenant sa main, elle est si froide.. Je ne fais pas attention au fait qu'elle soit éventrée, ni à l'odeur de cadavre frai qui entoure les lieux. J'observe les deux autres hommes, ce sont les pires, non en fait il n'y a pas de pire. C'est affreux. Mon frère n'a même plus d'yeux... Près de la voiture il y a son téléphone, encore branchait au écouteurs et j'entends encore la musique. Notre chanson préférée repasse, pas maintenant.. Je suis obligé de la détester maintenant...