Chapitre 3.

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Paul : - Allô ?

Le journaliste avait la voix enrouée de celui qui dormait encore.

Panayotis : - Euh, salut, c'est Pana.

Paul : - Je sais ton nom s'affiche quand tu m'appelles. Tu as un problème ?

Panayotis : - Non. Fin, oui. Fin...

Paul : - Vient à la maison si tu veux, ce sera plus simple.

Panayotis : - J'arrive.

Le jeune homme s'enfouit dans la station de métro la plus proche.

16 heures 26, France, Val d'Isère.

La mini cooper noire de la jeune femme se gara sur le parking, ils avaient dû mettre les chaînes quelques kilomètres plus bas. Ce fut un grand moment, Hugo ne pouvait se retenir de rire face à Martin et Ava qui se disputaient comme un vieux couple :

Ava : - Mais ! Arrête ! Tu vois bien qu'il ne faut pas le mettre dans ce sens, tu fais n'importe quoi.

Martin : - Mais ! Ava, sur ma voiture, on fait les met comme ça les chaînes.

Ava : - Peut-être ! Mais ta voiture ce n'est pas ma voiture. Il faut faire comme ça, je te dis.

Hugo était à deux doigts de croire que les journalistes allaient s'entretuer sur place. Il regarda l'écran de son iPhone et esquissa un sourire.

Hugo : - Hey coucou toi.

... : - Salut

Il entendit la personne au téléphone esquisser un sourire.

Hugo : - Tu vas bien ?

... : - Oui. Tu me manquais, ça se passe bien ?

Hugo : - Ben écoute, Martin et Ava sont à deux doigts de s'entretuer sur place. Je crois que je vais devoir rentrer tout seul et en mini.

La personne au bout du fil rigola un instant.

... : - Je vais devoir te laisser, j'ai encore beaucoup de travail.

Hugo : - D'accord. Je... Je t'aime.

... : - Je t'aime aussi, j'étais heureuse dans tes bras pour le nouvel an. Je ne voulais être nul part ailleurs.

Le jeune homme sourit et raccrocha, il rangea son téléphone dans sa poche. Ava et Martin se partageaient une cigarette.

Hugo : - Vous avez réussi ?

Martin : - Oui ! Et pas grâce à ton aide. C'était qui au téléphone ?

Hugo : - Oh. Euh. Ben, un ami.

Martin leva un sourcil et entra dans la voiture.

Une fois arrivés sur place, ils débarrassèrent leurs bagages du coffre et s'installèrent dans l'appartement qu'ils avaient loué pour quelques jours. Ils décidèrent d'aller se promener, Hugo trouva un spot magnifique, instantanément, il appela ses deux amis qui étaient encore plus bas (À cause de leurs petites jambes. Ils avançaient moins vite). Une foi arrivé à hauteur d'Hugo, la jeune femme sortie, son appareil photo, un clic résonna. Quelques secondes plus tard un polaroid sortait de l'appareil.

Hugo : - Je peux ?

En souriant, la jeune femme lui donna la photo qu'elle venait de faire. Il sorti son iPhone

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