Panayotis : - Et, tu fais des mini vidéos sur Youtube alors ?
Mathilde : - Oui, j'ai ouvert ma chaîne il y a 2 ans.
Panayotis : - Tu vis à Paris ?
Mathilde : - A Courbevoie.
Panayotis : - Et tes vidéos marchent bien ?
Mathilde : - J'ai une moyenne d'un million de vues sur mes vidéos, je suis satisfaite, après, je garde la tête sur les épaules je ne compte pas quitter sciences po. Youtube c'est plus un jeux.
Ils passèrent la journée attablés en faisant connaissance. Panayotis craquait pour la jeune femme.
Panayotis : - Tu rentres quant à Paris ?
Mathilde : - A la fin de la semaine.
Panayotis : - Moi demain. Tu voudrais qu'on se revoie ?
Mathilde : - Ça me ferais vraiment plaisir, j'ai vraiment aimé cette journée avec toi Pana.
Il avait des étoiles dans les yeux. Cette jeune femme lui plaisait. Elle se dirigeait vers l'appartement qu'elle louait et envoya un message au jeune homme.
De Mathilde
à Pana,
Tu me manques déjà. J'ai vraiment passé un bon moment avec toi. Je suis heureuse que tu me sois rentré dedans.
Il était 7 heures à Washington, Martin se levait de mauvaise humeur. Il avait eu la désagréable surprise de n'avoir aucun message de Louise à son réveil. Il se traînait dans le salon.
Clément : - Martin, dépêche toi. On va être en retard !
Martin : - Je n'ai pas envie de bosser.
Clément : - Je m'en fou, les cérémonies ne vont pas tarder. On doit y aller alors va prendre une douche. Tu pues.
Martin se leva en soupirant, il prit sa douche et s'habillant. Ils claquèrent la porte de l'appartement que Bangumi leur avait mis à disposition. À chaque interview, Martin avait la tête ailleurs, il n'était pas à ce qu'il faisait. Il regardait son portable à chaque instant au cas où, mais il ne recevait aucune réponse, il regarda l'heure, Ava devait être dans l'avion en direction du Brésil, il lui tardait de retrouver la jeune femme, ils atterraient à quelques heures d'intervalles à Paris après demain. Ils avaient prévu depuis bien longtemps de retrouver Valentine et de débriefer ce qu'il se passait dans leurs vies. Ils faisaient souvent cette "réunion" à leurs retours. Martin était d'autant plus impatient de rentrer qu'il devait présenter Louise le lundi suivant à Ava, il avait hâte de voir ce que penserait la jeune femme de sa nouvelle compagne. Il savait que c'était sérieux avec Louise, il n'en n'avait pas parlé à Clément, ce qui était d'autant plus dur étant donné qu'ils vivaient ensembles, mais, Martin avait mit en place une parade il attendait que Clément dorme pour rejoindre Louise dans son appartement, ils passaient la nuit ensemble et mettait un réveil une demie-heure avant celui de Clément pour retourner dans leur appartement. Ce petit manège fonctionnait parfaitement.
Ava et Pierre embarquaient avec 1 heure de retard dans l'avion, la situation au Brésil s'était tendue, ils avaient reçu des mises en garde spéciales de l'AFP, et le fait d'avoir des gilets par balles dans la soute ne rassurait pas vraiment Pierre.
Pierre : - Quand, ils disent la situation s'est dégradée...
Ava : - Ça veut dire gilet par balle avec le slogan PRESS en 4 par 3, et prière pour être dans ce même avion après demain, et pas dans un hôpital.
Pierre : - Tu crois qu'on risque nos vies ?
Ava : - Quand, on est allés en Syrie, on n'a risqué notre vie, tu es d'accord ?
Pierre : - Oui.
Ava : - On est là aujourd'hui ?
Pierre : - Oui.
Ava : - Alors, détends toi. C'est en étant stressé comme ça qu'on va merdé.
L'avion était pratiquement vide, de nombreux voyages avaient été annulés, la révolution faisait rage dans le pays contre le pouvoir, les villes étaient à feux et à sang. Tous deux étaient conscient du danger, mais, ils étaient préparés. L'état français et l'état brésilien qui travaillaient en collaboration à la protection des nombreux reporters présents sur le terrain leur avaient fait part des interdictions, parmi elles, on pouvait lire : ne faire aucun direct sur place. Les images retransmissent à la télévision devront avoir été filmé au plus tôt 10 heures auparavant, ils ne pouvaient pas rester plus d'une 1 heure et demi au même endroit à faire des interviews. Ava n'avait pas peur, elle était envahie par cette adrénaline qui elle le savait la rendait plus productive. Elle savait où était sa place. Là-bas. Au cœur de l'actu. L'avion se posa dans la capitale brésilienne, à leur descente, ils furent frapper par la fille des personnes quittant le pays, Pierre frissonna, sur place, il retrouvèrent Hakim Abdelkhalek, leur confrère de France 2 l'air grave. Ils se saluèrent, discutant un peu de la situation sur place.
Hakim : - L'état à forcé l'armée à intervenir. Il y a des rafles, des familles entières sont tuées.Ava eu un flash de sa propre histoire.
Pierre : - Et avec nous ? Je veux dire les médias ?
Hakim : - Ça se passe bien si vous ne les poussez pas dans vos retranchements. Mais mettez vos gilets par balle. Un journaliste de fox news s'est prit une balle perdue dans l'abdomen hier.
Ava : - Sympa...
Pierre n'était pas vraiment habitué aux terrains de guerre, Ava lui attacha son gilet et il en fit de même avec elle ses mains tremblaient. Elle posa sa main sur l'avant-bras du jeune homme.
Ava : - On rentre après-demain. On ne va pas se faire tirer dessus. On n'est pas fox news.
Ils pénétrèrent dans la ville, à 100 mètres sur sa droite, le corps sans vie d'un homme. Il devait avoir 40 ans. Elle détourna son regard instantanément. Elle tirait leurs valises alors que Pierre portait le matériel,
... : - Jornalistas ?
Ava se retourna, une femme de son âge portait le corps de son nourrisson si maigre que l'on pouvait compter chacune de ses côtes.
La jeune femme : - Me ajudar.
Ava : - I'm, i'm son anglais se faisait hésitant, i'm sorry. I don't speak portuguese.
La jeune femme : - Please. Help me, I just want to take an airline ticket.
Ava sortit de son portefeuille tout le liquide qu'elle avait et le tendit à la jeune femme.
Ava : - Pierre, on va devoir vivre à deux sur ton liquide je suis désolée. Je te rembourserais à Paris et je te donnerais une tranche de mon délicieux pain de mie.
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Quotidien.
RandomAva Trezeguet, est diplômée de l'ESJ de Lille, elle a rejoint la rédaction du petit journal en 2014 où elle a retrouvé son ami de toujours Martin Weill avant que le groupe ne soit rejoint par Hugo Clément en 2015. Les trois amis sont inséparables et...