Chapitre 81.

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Martin se réveilla alors qu'il faisait déjà jour dans l'appartement, il ouvrit un œil et aperçu une silhouette féminine dans le fauteuil de l'appartement, il referma son œil avant d'ouvrir le deuxième, puis les deux. Il trouva Ava en train de manger en sous-vêtements les pieds couverts de chaussettes noires posés sur la petite table.

Martin : - Va ?

Ava : - Quoach ?

Martin : - Me dis pas que tu manges de la pizza au petit dèj...

Ava : - Très bien, alors je ne te le dis pas.

Martin se redressa en soupirant.

Martin : - Tu ne peux pas manger des trucs comme tout le monde, je ne sais pas moi du pain, du beurre, des fruits... Des trucs normaux quoi ! Pas de la pizza.

Ava haussa les épaules avant de reprendre une bouchée de sa part de pizza.

Ava : - Les placards sont vides. D'ailleurs en parlant de placards qu'est ce que tu fou dans mon canapé ?

Martin : - Je ne saisis pas tellement le rapport... Je me suis pris la tête avec Louise.

Ava : - Oh...

Martin : - Comme tu dis.

Ava se leva sans rien ajouter de plus et se prépara pour aller travailler.


Camille en string et soutien gorge pestait en ouvrant frénétiquement ses cartons, deux semaines qu'elle était arrivée dans l'appartement de William, deux semaines qu'elle n'avait pas réellement eu le temps de déballer ses cartons.

Camille : - Mais ce n'est pas possible !

William : - Qu'est ce qu'il y a ?

Camille : - Je ne trouve pas ma chemise noire ! Je voulais la mettre ce matin !

William : - Prend une des miennes.

Camille : - Je ne veux pas de ta chemise ! Je veux ma chemise ! Bordel !

William soupira attrapant sa tasse de café avant de s'installer dans le canapé en lisant le figaro, il se releva en entendant la sonnette de son appartement résonner et ouvrit la porte.

William : - Père...

Claude : - Bonjour mon fils, je t'ai apporté des croissants.

Claude ne prit pas la peine d'attendre l'invitation pour entrer de son fils et força presque le passage pour se retrouver dans l'appartement du jeune couple. Il trouva Camille les fesses en l'air la tête dans un carton.

Claude : - Bonjour. Vous ne pouvez pas vous habiller ?

Camille se releva en rougissant.

Claude : - Je ne savais pas que mon fils partageait sa vie avec une actrice porno. On remarque aisément les différences d'éducation entre les différentes races.

William : - Père !

Camille resta en sous-vêtements et plissa les yeux.

Camille : - C'est exact ! Ma mère m'a appris à ne pas déranger les personnes de bon matin ! Quant à l'actrice porno qui se tient devant vous, elle vous remercie. Votre fils à adoré que je le cravache sauvagement cette nuit dans le salon. Vous m'excuserez, j'ai une journée de travail qui m'attend.

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