Chapitre 59.

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Ce vendredi marquait pour bangumi le début des vacances de printemps, Hugo accompagné d'Azzedine, Yann, Valentine et Panayotis entrait dans l'immeuble d'Ava, ils montèrent tous les cinq les marches de l'escalier en colimaçon et arrivèrent devant la porte de la jeune femme où Céline Dion tournait à pleins régime.

Azzedine : - Au moins, on sait qu'elle est toujours vivante.

Panayotis haussa les épaules alors que Valentine gratta une nouvelle foi à la porte d'entrée, de longues minutes s'écoulaient sans qu'il n'y ait eu aucune réponse de l'occupante.

Hugo : - Va ! Si tu n'ouvres pas, j'appelle ta mère.

Yann : - Outch.

Valentine : - Ça lui ferait plaisir de venir te voir ! Elle qui aime tellement Paris !

On entendait que la musique qui résonnait et la voix d'Ava qui essayait de monter dans les aiguë.

Hugo : - Bon, ça suffit !

Le jeune homme attrapa son portefeuille dans la poche arrière de son jean et en sortie une carte bancaire qu'il inséra dans la fente de la porte, Yann tournait la poignée alors qu'Azzedine mettait des grands coups d'épaule, à la troisième tentative la porte s'ouvrit avec fracas et tous eurent la surprise de trouver Ava debout sur son canapé avec un sweat ayant très certainement appartenu à Ken, une brosse à cheveux à la main.

Ava : - ALL BY MYSELF, DON'T WANNA BE. ALL BY MYSEL, ANYMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO-OOOOOOOOORE.

La troupe essaya de se frayer un chemin entre les cartons de pizzas, de kebabs et autres emballages de nourritures, évitant au maximum les bouteilles d'alcool vides, qui agonisaient aux côtés des paquets de cigarettes, tous se postèrent devant le canapé, à la fin du spectacle, Panayotis applaudit avec enthousiasme.

Ava : - Qu'est ce que vous foutez là ?

Panayotis : - C'est les vacances !

Ava tira sur le bas de son pull qui lui arrivait déjà à mi-cuisse.

Azzedine : - Qu'est ce qui ne sent pas bon ?

Ava : - Si je n'ouvre pas, c'est que je ne veux voir personne.

Hugo : - Peut-être, mais nous, on veut te voir ! Tu nous manques.

Ava : - Je m'en fou.

Azzedine : - Qu'est ce qui ne sent pas bon comme ça ?

Ava : - C'est moi ! Ça va !

Hugo s'approchait de son amie dont le visage était marqué par la fatigue et la tristesse, le jeune femme s'était recroquevillée contre l'accoudoir, d'un mouvement de pied, Yann ferma la porte d'entrée.

Valentine : - Tu n'as pas pris de douche ?

La jeune femme baissa la tête et examina ses pieds.

Ava : - Je vais bien les gars merci de vous inquiéter. J'avais juste besoin de me recentrer sur moi-même pendant un petit moment. De trouver ma voie.

Azzedine : - Et tu donnes combien de représentations par jour ?

La jeune femme le fusilla du regard.

Azzedine : - On s'inquiète Ava. C'est tout. Tu es notre amie.

La jeune femme contemplait à présent sa cuisine parfaitement rangée, on comprenait sans mal qu'elle avait passé le plus clair de son temps dans son canapé. Valentine se leva et attrapa la jeune femme par le bras.

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